Quoi de mieux qu'un bon petit jogging matinal pour se remettre doucement au sport. J'ai pas bougé mon cul de tout l'été, alors faut bien que je m'y remette. J'en suis pas encore au stade où la graisse est revenue, mais faudrait surtout pas que ça arrive. Je descends aux vestiaires, où j'enfile une sorte de leggings de sport, des baskets, et j'enlève mon haut. Paniquez pas, j'ai une brassière de sport en dessous hein, c'est fait exprès. Et ça fait prendre le soleil à mon bide et à Isis comme ça. J'suis pas nudiste mais j'aime bien montrer mes tatouages, parce que j'les trouve jolis, et puis voilà. Mes cheveux roux sont quasi lisses aujourd'hui, c'est plus pratique à attacher.

Sortant des vestiaires, je branche mes écouteurs à mon iPod, que je glisse dans ma poche. Je cours beaucoup mieux avec la musique, et j'sais pas, c'est motivant, et on se sent moins seul comme ça. Quand j'suis à la maison je cours avec mon chien, là vu que j'ai pas mon bébé d'amour avec moi, je m'adapte.

Je commence doucement, je m'étire, histoire de pas prendre de risques. Pas envie de finir avec une jambe en moins. Faut se décrasser en douceur sinon le lendemain on réussit pas à se lever. Et j'compte aller en cours demain moi, personnellement. Après une bonne dizaine de minutes à correctement m'échauffer, je commence réellement à bouger mon derrière. Et là. Attention. Qui est-ce que je vois ? Mon meilleur ami, Tomen Greloyed, l'abruti aux yeux verts qu'a niqué mes Puma et qu'a renversé sa bière sur ma crinière brune à l'époque. J'ai dit que je me vengerais, et c'est le bon moment. Il a l'air carrément pas vif, c'est le moment où jamais. Je fais mine de m'arrêter histoire d'étirer mes pattes, et là, alors qu'il arrive, je tends une jambe et... Oups, le voilà qui bascule. Je me presse de me casser, sauf que je ris tellement c'était drôle, alors j'ai du mal à courir correctement et je m'essouffle vite. Faîtes qu'il soit pas vif du tout du tout.

La soirée d'hier m'a vraiment mais vraiment pas laissé frais. Dur de se lever pour un footing mais ça décrasse, plutôt que de me sentir globuleux toute la journée à avoir gerbé toute la nuit, le choix est vite fait pour ma part. Forcément qui dit soirée bien arrosée dit gueule de bois, je suis pas ce qu'il y a de plus beau à voir mais, honnêtement je m'en branle, si y en a un qui s'amuse à ouvrir sa gueule je lui fais avaler tout ce que j'ai rendu la veille, vu? Bien.

Donc lunettes de soleil vissées sur le nez, vieux jogging pourri mais on s'en fou et écouteurs incrustés - carrément - aux oreilles, je pense qu'incognito comme ça je croiserai personne. Enfin personne me reconnaîtra donc dans la logique personne viendra me faire chier. Enfin c'est ce que je pense.

Me voilà donc parti des maisons, en marchant dans un premier temps, d'une pour rejoindre le parc et de deux pour chauffer mes muscles un peu. De base je partais avec une bouteille d'eau mais ça me chatouillait plus l'estomac qu'autre chose donc je décide de m'en débarrasser à la première poubelle. J'aurai mieux fait de boire un petit verre avant de partir. fis-je, dépité en balançant le bout de plastique. Restait un fond de rhum en plus. Ça m'aurait mis de bonne humeur, avec ce beau soleil dont je me cache. Sinon je chiale sans être triste tellement mes yeux sont trop sensibles. Aussi sensibles qu'un blanc préciserons-nous. Quoiqu'il en soit je commence à galoper dans les allées agréablement vides du parc. Progressivement mon petit corps se réchauffe et je commence à sentir les bienfaits du décrassage, les toxines s'en vont! Limite je commençais à prendre du plaisir quand un flash roux me passa devant. Je me retrouve étalé sur les gravillons, à moitié sonné, rien compris de ce qui m'arrivait. Je me fou sur le dos, mon gars j'ai la tête qui tourne de ouf, si je trouve le con qu'à coupé mon élan je le baise à sec avec ces putains de graviers. Puis un rire. De pétasse concrètement, visiblement trop contente. Casse couille. Fais chier, faut que je me lève là. Je m'aide d'un banc non loin de l'impact et regarde autour de moi.

- Delovres! Je vais te... te choper putain.

D'un coup je me lève et m'essuie le visage plein de je sais pas trop ce que sait, poussière et sang je suppose et tente de choper l'autre conne. Mon genou me lance, elle me l'a foutu en l'air cte blanche, elle va morfler.

Le voir s'écraser comme un vieux poulpe, y a rien de mieux pour commencer la journée. J'vous jure, c'était tordant. Mon dieu, ce fou rire que j'me suis pris. Que j'me prends toujours, j'arrive à peine à reprendre mon souffle. Je jette un coup d'oeil derrière moi. Oh, toujours écrasé comme une merde le Tom. Aurait-il perdu l'usage de ses jambes, comme ça, soudainement ? Mon pauvre choubidou de Tommy-chou. Me ferait presque de la peine, le petit. Presque seulement.

"Delovres! Je vais te... te choper putain." Je l'entends au loin. Je ris de plus belle. M'enfin je ris mais j'commence à avoir un point de côté qui vaut le détour, va falloir que je calme mon fou rire sinon il va pas tarder à me rattraper. Enfin vu la vivacité quasi égale à celle d'une larve du coco derrière, j'ai quand même une légère avance. Je me retourne, commençant à courir à reculons - et plus lentement aussi du coup, c'mieux pour mon souffle de vieille bique - pour observer mon grand ami arriver à l'allure d'un chameau boiteux.

- Vas-y Tomen, j'en rêve tu m'connais, je fais, assez fort pour qu'il m'entende. J'te pensais plus sportif que ça Greloyed, t'es aussi rapide qu'une tortue ma parole !

Je déloge mes écouteurs de mes oreilles, préférant me concentrer sur la quiche devant moi et sur ma course à reculons. Des matinées aussi drôles que celles-là, j'en veux souvent. Un peu d'animation dans ma vie didon. J'pourrais passer ma vie à faire chier ce pauvre mec, c'est tellement drôle. J'peux tellement pas m'le voir qu'ça me fait rire. Et j'pense que rien ne vaudra la bière dans les cheveux. RIEN. J'ai fait 3 shampooings, après ça, maniaque de la propreté que je suis.

Anh j'en peux plus, mon genoux pisse le sang de ouf, pareil pour ma lèvre, elle me l'a coupé c'te shagasse. Hm ça me lance nom de dieu, je m'arrête quelques secondes pour reprendre mon souffle, la chute me l'a coupé j'ai du mal à reprendre puis ma jambe me fait souffrir là. Elle rigole encore, plus niaise on fait pas. Je vais te l'encastrer dans le premier tronc d'arbre qu'on croisera, sincèrement elle va morfler gentil.

Ayant repris un peu de condition je me relève progressivement et prend du regard la grosse Rob. Elle trotte à reculons, à moitié essoufflée visiblement. T'façon si on compare nos deux états, je peux courir je la rattraperai pas, mais elle s'éloignera pas non plus, autant dire que c'est foutu d'avance et que je vais pas m'amuser à ça. Faut tenter quand même, mais ça m'a foutu la gerbe de ouf ma chute, pour pas améliorer la chose. Au pire si j'arrive à la rattraper de justesse elle se prend tout dans la tronche et ma vengeance sera faite. J'aime bien le principe!

- Vas-y Tomen, j'en rêve tu m'connais. J'te pensais plus sportif que ça Greloyed, t'es aussi rapide qu'une tortue ma parole !

Et marrante avec ça, mais c'est le pack complet de la niaiserie elle. Trop contente d'elle cette bouffonne. Elle va pas rire longtemps, quand elle aura la tête bourrée d'échardes et de sève de saule. J'imagine d'amblée la scène, limite je pourrai déjà en rire. Mais la partie n'est pas terminée, elle vient de commencer alors je garde mon énergie pour lui faire tout ça. J'entame une première foulée, mon genou me démange un peu quand même, mais faut passer outre, le meilleur m'attend là-bas. Je parle du saule hein, pas de l'autre roussette. Je force comme je peux, Rob se rapproche, je vais te la choper comme personne l'a chopé auparavant, même son père lui aura pas fait pire correction. À quelques mètres je pousse aussi fort qu'il m'est possible de pousser et parvient à lui attraper le bras, ni une ni deux, je lui fais une clé de bras bien placée, la tronche dans la pelouse. Le saule était trop loin et... Je m'éloigne un peu pour rendre tout ce que j'avais à rendre, ça m'a foutu mal cette course MAIS Rob à bouffé le par terre et ça vaut tout l'or du monde.

- Allez bouffe!

Il est tellement drôle à regarder, j'vous jure. Enfin du coup je ris et mon point de côté n'est pas décidé à se casser. Ça fait un mal de chien, mais j'peux pas m'arrêter de courir, sinon c'est la mort assurée. Déjà qu'il a l'air bien décidé à me faire bouffer le sol, si je m'arrête et qu'il ne s'essouffle pas assez c'est pas que le sol que je vais bouffer. Ou sur pas mal de kilomètres c'est moi qui vous le dis. C'est pas trop trop mon délire alors on va éviter, voyez-vous. Je préférerais garder mes dents, surtout qu'elles sont pas trop trop vilaines on va dire. Le voyant s'approcher un peu trop, je me retourne histoire de courir dans le bon sens. Faudrait que j'accélère, sinon il va me rattraper le petit con.

Au même moment, je sens qu'on m'attrape le bras. J'ai pas le temps de réfléchir à comment réagir que je me retrouve la tronche par terre. Le con, j'me suis bien tapée le nez sa mère. Mon pauvre nez. J'l'aime pas mais c'est pas une raison pour me le refaire faire, loin de là. J'préfère le garder un minimum droit vous voyez. Je me débats comme je peux, pour essayer de me retourner, mais il a de la force le sale con. Il bloque mon bras comme il faut. Ça fait mal.
Sa prise se fait alors moins forte, et je sais bien pourquoi. J'entends. C'est dégueulasse. Il est en train de gerber. Autant même en étant Garnet il était plus ou surtout moins attirant, mais là c'est même plus la peine. "Allez bouffe" qu'il dit après s'être soulagé. Super sympa. Je réussis à me dégager sans trop me faire mal, et parviens à me mettre sur le dos. Ah bah super, son genou est écorché il m'en a certainement foutu partout sur le pantalon. Rah putain de merde.

- T'es affreusement dégueulasse, Tomen. Je grimace, passant une main sur mon visage pour retirer les mèches rebelles. J'te dis pas l'haleine qu'il doit avoir maintenant, rah, ça me dégoûte quelle horreur. Tu pues mon pauvre Greloyed. Ah et tu feras gaffe, j'crois que t'as la lèvre écorchée, je l'informe, hypocrite. Comme si j'allais réellement me soucier de l'état de ce pauvre type.

Je tente de reprendre mon souffle, pas remise de ma course, toujours allongée. Ce connard, il m'a bien tordu le bras, ça fait un mal de chien. Faut attendre un peu le temps que ça passe. Buh. N'empêche que je referais ça des centaines de fois, si ça le fait tellement chier que ça. J'suis rancunière et légèrement acharnée quand je m'y mets, oui, soyez pas étonnés.

Le temps de reprendre mes esprits après ce petit incident prédit depuis le début de la course, la roussette tentait de se relever. Cette bouffonne. Je pars courir en tout bien tout honneur, j'avais pas en tête de croiser qui que ce soit DONC de faire chier qui que se soit et faut que le bon dieu me foute cette abrutie dans les pattes. Nan mais je vous jure, faut vraiment qu'il bichonne ces têtes de con de blancs et qu'on se démerde tous seuls nous? Rah putain, faut que j'aille désinfecter ces plaies fissa ça me lance pas mal tout ça, puis je crois que j'en ai une troisième au coude, l'endroit le plus chiant avec le genoux quoi pour pas faire chier. C'est décidément pas mon jour, je vais pas aller en cours de la semaine le temps que ça se cicatrise, c'est tellement la merde aux articulations. T'es affreusement dégueulasse, Tomen. Mais je t'emmerde toi, ravale ton venin et me les casse pas. Tu pues mon pauvre Greloyed. Ah et tu feras gaffe, j'crois que t'as la lèvre écorchée. Occupe toi de ton cul s'en déconner, je crois que t'en as assez pour la journée. Je lui adresse un regard noir - pour pas changer - puis, prenant une grande inspiration, je lui réponds calmement - parce que sinon elle bouffe mon poing -.

- Tu veux venir la soigner ma lèvre Rob? T'as la tronche assez suffisante pour que le restant d'hier soir t'arrives dans la gueule. Cordialement.

"Tu veux venir la soigner ma lèvre Rob?" me demande l'autre clodo en me lançant un regard noir. Je pouffe, me redressant. Ah lala. Quel sens de l'humour, j'aime beaucoup. Je me relève, observant Vomito du coin de l'oeil avant d'inspecter mes fringues. J'suis pas tachée et... Oh le con. J'ai dû me prendre un truc, j'suis légèrement écorchée juste en-dessous d'Isis. Bon ça m'fera pas de cicatrice, c'pas assez profond.

- Ben ouais, carrément. Tu devrais le savoir, non, j'ai tout manigancé pour pouvoir toucher tes lèvres évidemment. Alors que tu viens de gerber comme un clochard. Tu sais pas comme ça me fait envie.

Je me penche pour ramasser mon iPod et mes écouteurs, qui ont volé lorsque moi-même je me suis envolée. Je les glisse dans ma poche avant de m'approcher du grand con. J'compte bien le faire chier jusqu'au bout, tant qu'à faire, ça a si bien commencé. Je me plante juste en face de lui, et passe mon pouce sur sa lèvre pour retirer le sang. J'suis gentille, j'ai pas appuyé pour pas lui faire de mal. Ma bonté me perdra, j'deviens bonne même avec les cons, c'est un peu fort quand même. Pauvre moi. C'est que ça saigne pas mal en plus, j'aurais presque pitié didon. Je recommence l'opération. Puis je souris à Tomen.

- T'sais pas comment ça soulage mon envie. Je t'accompagne à l'infirmerie Tomen, où tu penses que tu vas pouvoir t'en sortir avec ton genou, ton coude, et ta lèvre ? Je prends un air réellement intéressé, posant les mains sur mes hanches. Faudrait que je recule, s'il m'adresse la parole j'vais avoir affaires à son haleine de chacal.

Ben ouais, carrément. Tu devrais le savoir, non, j'ai tout manigancé pour pouvoir toucher tes lèvres évidemment. Alors que tu viens de gerber comme un clochard. Tu sais pas comme ça me fait envie. J'étouffe un rire. Elle a son propre jeu à elle, c'est pas pour me déplaire. Ça met le doute sur sa réelle personnalité. Patte blanche pour un peu oui. Mais y a du rouge. M'enfin bref, c'est pas le tout mais faut que j'aille désinfecter et panser tout ça, ça cuit un peu quand même. Ça fait le gros douillet mais honnêtement c'est jamais agréable d'avoir la peau à vif. Exit les sadomaso, ce que je ne suis pas. Ou peut être, mais dans un autre registre, genre je préfère faire chier les gens que me faire du mal à moi quoi. En gros. Mais avant de partir... Rob se penche pour récupérer ses écouteurs et tout son attirail de musique, j'en avais presque oublié sa tenue légère et non déplaisante. Les plaies peuvent attendre un peu ma foi. Elle est pas si dégueulasse faut croire. Elle a un petit bobo sous son tatouage, ça peut s'arranger, je peux lui soigner ça au moins eh.

Rob se tourne ensuite vers moi, je plante mes yeux verts dans les siens. Pourquoi elle s'approche celle-là? Elle a pas peur. Aïe! Une petite douleur se fit sentir rapidement sur ma lèvre. Un vrai bonhomme celle-là, aucune délicatesse faut croire. En même temps faut voir qu'elle t'envoie limite aux urgences pour se venger d'un verre de bière donc bon, rien d'étonnant au final. Puis elle recommence. Eh beh. S'approcher d'un rouge c'est déjà gravissime pour leur maison alors le toucher, elle joue avec le feu la donzelle. J'aime bien. Je l'empoigne alors par la taille et appuie fortement sur son bobo accompagnant le tout d'un regard faussement intéressé par le reste. Là on est quitte pour l'essuyage d'égratinures. Je souris et lâche la prise. On m'a toujours dis qu'après une partie de pêche fallait relâcher le poisson donc je m'exécute. T'sais pas comment ça soulage mon envie. Je t'accompagne à l'infirmerie Tomen, où tu penses que tu vas pouvoir t'en sortir avec ton genou, ton coude, et ta lèvre ? Je souris et comme à mon habitude, je ne réponds rien. Lui adressant juste un au revoir de la main et tentant de prendre le chemin de l'infirmerie, tant bien que mal. J'ai franchement des doutes sur sa maison. Mais mieux vaut ne pas trop s'attarder, sa vengeance m'a laissé quelques marques quand même, et pas franchement agréables.

J'pensais réellement le faire chier en agissant comme je l'ai fait mais j'me suis loupée. Il m'envoie pas balader, il s'énerve pas comme j'aurais voulu qu'il le fasse. Non non. Non, au lieu de ça il se permet de m'attraper par la taille et d'appuyer juste en-dessous de mon tatouage, juste où je me suis blessée. Comment, enfin. Je l'ai pas autorisé à, non mais. D'où il me touche, hein ? J'lui ai rien demandé, moi, d'abord. J'lui ai pas dit "Tu veux venir me le soigner, mon bobo ?" Ben non, je, enfin, zut. Mais il se permet tout seul là, non mais n'importe quoi. En plus il appuie fort l'abruti, ça fait mal. Je me mords les lèvres, fixant toujours l'autre con. J'suis tellement choquée et surprise que je réagis même pas. J'suis soufflée.

"Là on est quitte pour l'essuyage d'égratinures" il me fait en souriant avant de me relâcher. Je recule à peine, regardant toujours le grand con. A trop vouloir jouer à la maline j'me suis brûlée moi. Quelle tarte. Ça m'apprendra tiens, plus jamais je m'approche aussi près de Greloyed, pas envie qu'il me touche à nouveau.

- Ouais c'est ça, ouais, je marmonne en passant mes mains sur mes fringues pour me donner contenance.

Puis, vu qu'on perd pas les bonnes habitudes - qu'il perd pas ses bonnes habitudes, quand je lui adresse la parole il ne répond pas. Mais grande nouveauté, il me sourit. Je hausse un sourcil, esquissant un faible sourire en coin. Ce mec est moitié lunatique ou quoi ? C'est trop drôle. Pour toute réponse, Tomen s'éloigne, et m'adresse un signe de la main. Et c'est pas son majeur levé, non, loin de là. C'est bizarre, il va revenir en galopant dès que je serais retournée pour me faire bouffer la pelouse une nouvelle fois ou quoi ? Je reste un moment à démêler mes écouteurs, observant l'autre rouge se casser. Tomen Greloyed plus ou moins aimable. On en apprend des trucs aujourd'hui, c'est étrange. Va se passer un truc bizarre.