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 L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria

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MessageSujet: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 2 Nov - 18:31


Heureusement que je l'ai rencontré, Kelman. Grâce à lui, j'ai remonté la pente, j'ai retrouvé une Aria dix fois plus cool et intéressante. Ouais, j'suis devenue une attraction à moi toute seule en fait. Je m'amuse de moi, et je m'amuse d'Arthur. On a un jeu à deux qui est délicieux, je crois que c'est mon meilleur coup.

Et puis ce soir, encore un rendez-vous parmi tant d'autres, ça faisait quelques mois que c'était comme ça, et ça me plaisais bien ouais. C'était si malsain, j'oubliais mon chagrin grâce à Arthur, mais je sais bien qu'on est sur la même longueur d'ondes lui et moi; ce n'est qu'un jeu, un jeu très malsain mais c'est un jeu, y'a rien de sentimentale là-dedans, juste un pur désir et une distraction, une drogue même. Parce que si je l'ai plus, je retombe dans le vaste océan de bouse.

Tic tac, les heures tournent mais moi j'me pimponne comme une pichatte l'aurait fait, depuis longtemps je ne me suis plus mise en valeur de telle manière, et j'parle, rouge à lèvre bordeau à la main, tenue de dentelle noir sur les épaules, regard malsain et perdu, mais ouais, j'suis la Aria du jour, et ça me va. Superficiel peut être, mais à quoi bon ? Ca me distrait.

J'attend, j'attend sa venue avec impatience, j'le veux. J'le veux particulièrement ce soir.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 2 Nov - 19:16

Quelle belle chose que le fait de tenir à une personne jusqu'à en mourir, et de se sentir apprécié en retour. Ce soir, j'ai un nouveau rendez-vous avec Aria. Mon dieu, je suis aux anges. Juste, parce que c'est trop beau ce qu'il nous arrive. Je suis bien avec elle. Je me sens léger, je respire, je revis. Ça ne m'était jamais arrivé jusqu'ici. J'avoue, j'ai culpabilisé par rapport à Adam mais c'est du passé, maintenant tout ce qui m'importe, c'est Aria. Elle, rien qu'elle. Eh ben, je crois bien que je suis amoureux moi. Rien que le simple fait de penser à elle me serre le cœur et fait s'envoler une nuée de papillons dans mon ventre. Quelle niaiserie, et pourtant j'adore ça.

Peu avant notre rendez-vous dans sa chambre, je suis parti acheter un bouquet de fleurs en plein centre de Montréal. C'était le fleuriste le plus réputé je crois, et les roses sentent terriblement bon. J'espère qu'elles lui plairont. J'ai essayé de ne pas trop fumer aussi, avant de la retrouver. J'avais pas trop envie de puer la clope à plein nez, je sais depuis bien longtemps que c'est une odeur qui peut en déranger plus d'un. Enfin, me voilà fin prêt pour rejoindre ma belle.

Je retourne à l'université, monte les escaliers du bâtiment des chambres à vive allure et, une fois à hauteur de la porte d'Aria, je frappe, inspire, et expire à fond. Mon sourire va finir par éclater tant il est étiré. Mais il m'est impossible de m'en débarrasser. Je suis beaucoup trop heureux pour m'arrêter de sourire.

La porte s'ouvre sur la magnifique Aria. Salut ma belle, je commence simplement. Puis, je lui tends le bouquet de fleurs. J'espère qu'elles lui plairont. Ce soir il faut que je lui en parle. Il faut que je lui dise que je l'aime. J'en suis sûr, maintenant. Sûr et certain.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 2 Nov - 20:04


J'tourne en rond, je jubile à l'idée de sa venue, j'ai chaud, je ressens un stress d'adolescence, un désir ardent, je m'impatiente de plus en plus, jusqu'à ce que ça frappe à la porte. Alors j'accoure à ma porte, j'ouvre et.. Des fleurs? A première vue, je suis un peu étonnée, mais je souris, je cache mon étonnemment et m'émerveille. Salut, ma belle, je souris à sa réplique et attrape le bouquet de fleurs, me reculant et le faisant entrer.

J'observe les fleurs, les sens et souris de bonheur absolu. Je les dépose derrière, soigneusement, - j'en ai peu à faire de ses fleurs, ce qui m'importe, c'est lui,- je pose mon regard sur Arthur et lui souris, disant, elles sont magnifiques, fallait pas, merci. je m'approche de lui, et commence à presser mon corps contre le sien. Je dirige mes lèvres à son oreille et me tarde, pupilles dilatées et assoifée de désir, à lui dire mielleusement; Salut mon beau.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyVen 6 Nov - 23:07

L'émerveillement dans les yeux d'Aria illumine tout son visage. J'ai comme l'impression que je ne me lasserai jamais de la regarder, que dire, de l'admirer. "Elles sont magnifiques, fallait pas, merci" commente-t-elle en posant le bouquet derrière elle. Je souris, c'est vrai qu'elles sont magnifiques. Il lui fallait bien ça, il était hors de question que je lui offre les fleurs sans odeur et en partie fanées qu'on pourrait trouver en grande surface. Non, pour une jeune femme si parfaite, il fallait trouver des roses à la hauteur.

Aria me rejoint dans mes bras. Qu'est-ce qu'elle sent bon, même son parfum est irrésistible. Je tombe amoureux de seconde en seconde. "Salut mon beau" me susurre-t-elle à l'oreille. Je laisse échapper un petit rire, et embrasse délicatement son cou à plusieurs reprises. Puis je m'écarte légèrement et prends son visage entre mes mains. Je l'observe avec admiration, une fois de plus. Mes yeux pétillent, et il m'est absolument impossible de ne pas sourire, si bien que je dois me mordre la lèvre inférieure pour limiter mon rictus. T'es superbe putain, je chuchote à demi-mot. J'ai parfois du mal à réaliser. Elle est parfaite.

J'expire longuement, puis me retourne pour fermer la porte derrière moi. On ne sera pas gênés, au moins. Je reviens ensuite vers elle, expire une fois de plus et me lance. Faut que je... Je marque une pause. C'est compliqué, malgré tout, de le dire. De se lancer, se mettre à nu, dévoiler ses sentiments. Je regarde un instant mes chaussures, puis le plafond, pour revenir poser mon regard sur elle, ses yeux, ses cheveux, ses lèvres. Puis ses yeux à nouveau. Mon sourire, qui s'est évaporé l'espace de quelques secondes, revient timidement et terriblement sincèrement. Comment te dire que.. j'ai jamais vécu ça. Je peine à trouver mes mots. J'ai l'impression de passer pour un enfant qui se serait préparé pendant des mois pour la représentation de la pièce de théâtre de sa classe, et qui perdrait tout son texte une fois sur scène. Un nœud commence à me tordre l'estomac. C'est vraiment pas si facile. Mais il faut vraiment que je me lance. Je m'approche un peu plus. Ça y est, je vais le dire. Il faut que je le lui dise. Aria, je.. Il faut que je me lance. Il faut que je le lui dise. Je crois que je t'aime vraiment plus que ce que j'imaginais. Mon regard alterne à nouveau entre elle et le sol. Putain, c'était vraiment une torture.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptySam 7 Nov - 15:36


Ses baisers dans le cou étaient les plus extras que j'avais pu connaître, ils étaient doux, mais sauvages et si subtiles à la fois. J'avais envie de les attraper dans ma main et de les garder pour moi à jamais, bien que, c'était impossible. Et son petit rire si innocent et si doux, il avait tout pour lui. Absolument tout. Je l'avais bien trouvé, pour ce que je désirais. Il était totalement à la hauteur de mes espérances et mes envies illimitées.

Il s'écarte de moi, prend mon visage dans ses mains, toujours avec cette délicatesse, et ses yeux ne me quittent pas, essayant de me déstabiliser qu'alors lui l'est déjà de mon charme, et ses yeux pétillent, et il se mord la lèvre inférieure pour ne pas se déchirer les pommettes. J'attend, j'attend, ce qu'il va me sortir. L'excitation est à son comble, c'est un vrai jeu auquel je pourrai jouer pendant des heures. T'es superbe putain, chuchote-t-il. Parfait, c'est ce que j'attendais qu'il pense de moi. J'veux être cette figure parfaite pour lui, la fille qu'il désire tant la nuit mais le jour, qu'il ne connaît pas. Et j'ai réussi, enfin c'est ce que je croyais.

Après ce petit moment plutôt envieux, Arthur expire profondément, se retourne et claque la porte. Ce claquement de porte déclenche une terrible excitation en mon être; nous allons enfin commencer notre jeu habituel, et ce soir, j'avais une terrible faim. Mais bizarremment..

Faut que je... dit-il soudainement. Je l'observe, fronce les sourcils dans une totale confusion. Je comprends pas ? Quoi, il ne veut plus de moi comme ça ? Ou je sais pas, il ? Oh, je sais pas. Je ne cesse de le fixer droit dans les yeux, me tardant de savoir la suite.. Mais son comportement était étrange, il n'osait pas se lancer, ni continuer ce qu'il avait commencé, ses sourires revenaient et disparaissaient.. Mais merde, y'a quoi ? Je fais quelques pas en avant, toujours l'air confus et attend, essayant d'être patiente

Comment te dire que.. j'ai jamais vécu ça. huum, je suis rassurée! Bien sûr, nos nuits folles. Ca me fait plaisir que ça lui fasse autant d'effet, et ça m'en fait à moi aussi. Mais d'habitude, Kelman n'est pas aussi sentimentale avec des mots. Vraiment pas. Ses roses l'ont droguées ou quoi ? Trop renifler l'amour pure ? Non, me fais pas ça Kelman. J'essaie de créer un sourire un peu crédible, mais bof. Ca ressemble à une grimace de pitié, en fait.. enfin, comme si un petit gosse m'avouait tel ou tel chose impossible pour son âge, ect.

Aria, je.. en fait non, ce n'est pas fini du tout. y'a encore quelque chose dans sa jolie petite tête blonde, et je crois pas que je veux l'entendre. Pour l'amour d'un écureuil me dites pas que.. Je crois que je t'aime vraiment plus que ce que j'imaginais. et merde putain. Le bout de bonheur qui me faisait tenir m'a lâchée, complètement.

Non, ce n'est pas possible Kelman. Pourquoi toi, putain ? Pourquoi ? J'avais enfin trouvé le jouet parfait, la personne insensible mais qui l'était à la fois énormément, mais apparemment ta vraie sensibilité t'as pris. Dites moi que c'est une mauvaise blague, ou.. Mais non. Mon visage se crispe, mes mains s'entremêlent, mes doigts jouent difficilement ensemble et mon coeur rate un battement. Tout a merdé. Vraiment. Je pouvais pas, non. J'avais pas de vrais sentiments, moi. Puis, vraiment, depuis quand je serai prête à entâmer une nouvelle relation ? Jamais aussi vite. Mais Kelman. Pourquoi tu n'as pas.. Pourquoi, bordel de merde ?

Je recule d'un bon pas, voulant mettre de réelles distances entre nos deux corps qui avaient d'antan si besoin l'un de l'autre. Mais là, c'est juste de la déception, et voir, du dégoût. De la trahison, du mal, parce que j'avais tout misé sur cette relation. J'sais bien. C'est pas facile. Mais, on s'était engagés, on s'était promis. merde!

J'inspire un bon coup et affronte le regard perdu d'Arthur. Je fais de gros yeux sérieux, et me pince la lèvre, emmerdée, mais vraiment emmerdée. Je répond d'un ton impassible, essayant de rester forte vis à vis de cette situation et d'être bien claire.

Kelman. On avait pourtant dit toutes les règles d'or de cette relation. Pas de sentiments. je soupire, et passe ma main sur mon front, commençant à faire un demi tour, officiellement désespérée.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 9 Nov - 16:02

La réaction d'Aria est à l'opposé total de celle à laquelle je m'attendais. Enfin de celle que j'espérais, surtout. En effet, son visage se ferme, son sourire se perd et laisse place à un air grave. J'en conclus rapidement qu'elle ne partage pas mes sentiments, mais je refuse d'y croire. Hors de question qu'elle ne soit pas dans mon cas, c'est impossible, elle m'aime forcément elle aussi... non ?

Sa réponse confirme mes soupçons. "Kelman. On avait pourtant dit toutes les règles d'or de cette relation. Pas de sentiments." Alors non, elle ne m'aime pas. Le nœud se resserre dans mon ventre. Mon sourire s'efface, je fronce un peu les sourcils, je ne comprends pas. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'elle me fait ça ? Il est évident qu'on forme un couple parfait, heureux et amoureux. Je le vois dans son sourire quand j'achève un baiser, dans ses yeux quand on se retrouve après quelques jours l'un sans l'autre, je le vois tout ça. Il y a bel et bien des sentiments. Elle ne peut pas dire le contraire. Elle ne peut pas me faire croire qu'elle est insensible à tout ça. Elle ne peut pas.

C'est pas le genre de choses qu'on contrôle, les sentiments, je lâche, complètement perdu, et commence à faire les cent pas dans la chambre. Je m'arrête soudainement puis soupire. Alors quoi, j'ai pas le droit d'être aimé, moi ? Putain, je passe ma vie à venir en aide aux gens, à leur prouver que l'humanité existe encore et à me prouver que leur égoïsme n'a pas pris le dessus. Je fais mon possible pour faire de ce monde un monde meilleur, et pour une fois, une seule petite fois, je demande à être aimé en retour. Et voilà ce qu'on me répond. "Pas de sentiments." Alors c'est comme ça que ça marche, maintenant. Les personnes sont tellement avides de futilités, de besoin physique instantané, et réfractaires aux sentiments réels. Société de merde.

Je regarde une fois de plus le sol, perplexe. Ma gorge commence à se nouer. Il faut cependant que je lui pose une dernière question. J'en ai tout sauf envie, mais j'en ai besoin. Il faut que je sache. J'expire profondément afin d'éviter au maximum de faire trembler ma voix. J'en conclus que tu partages pas mon avis ?, je demande froidement. Mes yeux commencent à rougir, cela dit je retiens encore mes larmes. Hors de question de pleurer. Pas maintenant.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 9 Nov - 18:25


De suite, automatiquement, son sourire disparaît. On se retrouve dans une putain de merde coulante, ici. Putain. Fait chier, je m'acharne à me répéter intérieurement.
C'est pas le genre de choses qu'on contrôle, les sentiments. lâche-t-il quelques blancs après, commençant à faire les cent pas dans la pièce. Puis, il s'arrête et laisse un soupire s'échapper.

A quoi bon, merde ? Sérieusement, je suis à la foi déçue, triste pour lui, mais hyper énervée. Pourquoi il faut qu'il soit aussi sensible que ça ? On s'était promis, putain de merde. Vraiment, je croyais que tout allait marcher. Mais non, c'est lui qu'a tout fait foiré. C'est lui. J'vais paraître pour quoi, moi maintenant aux yeux d'tout le monde ? Et du Foster ? Evidemment, Kelman va pas se taire. Merde, merde. Quelle merde. J'me mords la lèvre inférieure, j'essaie de me contenir, mal à l'aise.

J'en conclus que tu partages pas mon avis ? finit-il pas briser la glace. Sa voix était froide, très froide. Je le sentais. A l'instant, je me retourne et l'observe. Ses yeux sont rivés sur le sol, ils sembleraient commencer à devenir rouge, les larmes lui montent, c'est un fait. Et merde, putain. Pourquoi je fais toujours du mal à tout le monde ? Pourquoi je ne suis pas comme les autres fifilles, à me laisser aller dans une vraie relation, à aimer, véritablement. J'veux juste du désir et j'me sers des autres. Sincèrement, qui est le méchant dans l'affaire à la fin ? Sky, sky. Pose-toi bien ces questions avant de t'énerver sur lui.

Mais non, rien à voir. Bien que sa tristesse m'atteignait d'une manière ou d'une autre, j'étais énervée. Oui, très énervée. Déçue, révoltée, trahie. Il était tout pour moi. J'arrivais à survivre à cette embuscade de noire après cette rupture, j'arrivais à oublier grâce à lui. Il était parfait. Mais là, parce qu'il savait pas se retenir, il était plus parfait. Non, il était plus celui qu'il croyait. Je ne voyais que noir maintenant, j'voulais lui en vouloir de tout mon coeur.

Je commence à lui répondre, la voix plutôt frêle encore du choque, Mais Kelman, on avait dit, on avait dit! je commence à m'emporter, essayant de le convaincre que ses sentiments sont faux et passagers, C'est pas possible. je dis plus sérieusement et réaliste, le regardant, le regard un peu perdu encore, Tu ne m'aimes pas comme tu le penses, Arthur. Non! j'hurle, énervée, puis reprend, pitoyable, Mais merde Arthur, mais merde ! Pourquoi t'as tout fait foiré ? Tout était si parfait ! je m'exclame avec mes mains, insistant du regard.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyVen 13 Nov - 22:25

"Mais Kelman, on avait dit, on avait dit ! C'est pas possible. Tu ne m'aimes pas comme tu le penses, Arthur. Non ! Mais merde Arthur, mais merde ! Pourquoi t'as tout fait foiré ? Tout était si parfait !" commence-t-elle à s'emporter. Je sens ma mâchoire se contracter de plus en plus, mon rythme cardiaque s'accélérer. Je déteste qu'on m'appelle Kelman. J'ai un prénom bordel, et même si je suis fier de ma généalogie, je veux que l'on m'appelle par mon prénom, mon putain de prénom. C'est pas si compliqué pourtant. C'est à moi qu'elle parle, pas à mon frère, ni à mon père, à moi. Arthur Kelman. Pas Max, pas Ryan. Arthur. Merde.

Mes yeux, jusque là rivés vers le sol, se relèvent et, stupéfait par autant de connerie, je m'emballe. C'est moi qui ai tout fait foirer ? Moi, t'es sérieuse là Aria ?, je lève le ton en plantant mon index dans mon thorax. J'en reviens toujours pas. Je sais pas, c'est moi le naïf à me dire que la manière dont ses yeux pétillent quand elle me voit et dont son sourire s'élargit à chacune de mes étreintes, ça a un sens ? Sincèrement, c'est du vent tout ça ? Non, c'est clairement pas possible. Hors de question. Elle me ment. Elle m'aime, on s'aime, c'est évident.

Perdu dans mes pensées, je recommence à faire les cent pas, et passe mes mains sur mon visage à plusieurs reprises pour reprendre mes esprits. Mais c'est de pire en pire. J'ai beaucoup trop de questions, et tout ça se bouscule dans ma tête et me procure un mal de crâne atroce. Je m'arrête finalement juste devant la porte de sa chambre, et reprends : Alors pour toi baiser comme des chiens, sans sentiment, c'est ça que tu trouves parfait ? C'est ça ta définition de la relation parfaite ? Se déshumaniser à un tel point que même l'affection n'ait plus sa place ? Putain ça me dégoute j'te jure.

Et ce putain de mal de crâne qui n'en finit pas. Qui s'intensifie à mesure qu'elle me hurle à l'oreille. Tais-toi Aria, tu parles beaucoup trop fort, ça résonne beaucoup trop. Obligé de me concentrer pour contrôler un minimum la douleur. Mais si elle continue à gueuler à côté, ça risque pas de s'améliorer. Mes paupières se plissent d'elles-mêmes, et la paume de ma main vient se heurter à mon front à plusieurs reprises. Je soupire, tente d'atténuer la torture mentale, laisse mollement tomber mon bras le long de mon corps et parviens à rouvrir les yeux. Ta gueule. Ta gueule, ta gueule. J'te jure, s'il te plait, ferme ta gueule. Je sais même plus ce que je dis. Je m'entends à peine parler, y a qu'elle que j'entends gueuler, s'égorger depuis tout à l'heure et putain, elle veut pas s'arrêter. Mais TA GUEULE putain, qu'est-ce que tu comprends pas ? FERME TA GUEULE. Ferme ta putain de grande gueule ! J'hurle à m'en ruiner les cordes vocales. C'est un putain de supplice. Arrête de gueuler, je t'en supplie. J'arrive même plus à retenir mes larmes, elles coulent toutes seules, de rage.

Le problème dans tout ça, c'est qu'elle a arrêté de crier depuis déjà quelques temps. C'est dans ma tête tout ça, mais j'arrive pas à. J'arrive pas à. A faire la putain de différence. Maintenant j'entends des coups de feu tout autour, et bordel, faut que ça s'arrête. J'ai l'odeur de la fumée des fusils en pleine action dans mes narines, et le gout âcre de la terre sèche sur la langue. Fait chier, putain non. Ferme ta gueule Aria. Ferme-la.

Et alors que je continue de hurler à la mort pour que cesse cette torture sensorielle, par réflexe, ma main droite glisse jusque la poche arrière de mon jean, et en sors mon flingue. Que je pointe aussitôt en direction de la belle brune. Y a que comme ça que je peux la faire taire, je le sais bien. Mais faut pas. Faut pas, putain. Merde, c'est un putain de cauchemar. Faut que je me réveille.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptySam 14 Nov - 15:41


Là, c'est bon. Ses yeux décollent complètement du sol, il semble si stupéfait. Putain, mais quel beau bordel qu'on a là. Vraiment, c'est insensé. C'est moi qui ai tout fait foirer ? Moi, t'es sérieuse là Aria ? dit-il en poitant son index contre son torse. Son ton commence à monter, je pense que là, j'ai éveillé sa colère en plus de sa tristesse. Et ces deux alliés combinés, c'est le foutoir. Merde, merde. J'aurai pas du dire ça, j'aurai du être plus délicate. Mais ça me paraît impossible et absurde ! On était sur la même longueur d'ondes, putain !

Après cela, il recommence à marcher nerveusement dans toute la pièce, et je l'observe d'un regard très attentif mais à la fois désolé de ma personne. Je m'en veux d'avoir répondu des choses aussi dures. Quand même, j'aurai pu géré mes propos, mais c'est mon caractère. Pas de chance pour lui. Il s'arrête soudainement devant la porte de la chambre, reprenant un discours tenace.

Alors pour toi baiser comme des chiens, sans sentiment, c'est ça que tu trouves parfait ? C'est ça ta définition de la relation parfaite ? Se déshumaniser à un tel point que même l'affection n'ait plus sa place ? Putain ça me dégoute j'te jure.

Il.. non, il ne pensait pas la même chose que moi ? Il n'avait dont rien compris à mon jeu, à notre jeu ? Il n'a jamais capté qu'il était juste qu'un simple objet de désir pour moi ? Qu'il était mon booste pour oublier Adam ? Il n'a dont JAMAIS réellement compris ? C'est mort, là, alors. Tu m'étonnes qu'il est sur le cul de ma réaction. Il n'a vraiment pas été fûté sur ce coup-là. Je le croyais pas comme ça.
Mon visage se crispe seul, stupéfait, blessé, choquée. Je sais même plus quoi lui réponde, tellement que la nouvelle est dur à digérer. Je baisse les yeux parterre et soupire, complètement désespérée de la situation.

Mais cette situation, elle empire. Je sens la nervosité d'Arthur s'amplifier de plus en plus, et je vois même un réel mal en lui. Il plisse les yeux, passe à plusieurs reprises sa main sur son front. Il semble souffrir... Mais physiquement, pas moralement, à l'instant en tout cas. Je commence à m'inquiéter. Je me rapproche un peu plus de lui, l'air interrogateur et très inquiété.

Arthur, ça va? je demande alors d'une voix qui abandonne toute colère et nervosité, douce et attentionné.
Ta gueule. Ta gueule, ta gueule. J'te jure, s'il te plait, ferme ta gueule. Quoi ? Hein ? Mais.. j'ai rien dis, là. Je veux bien que j'ai été dégueulasse, que je peux parler beaucoup, mais là, niet. J'ai juste demandé comment il se sentait, parce que son état physique n'était pas rassurant. Mais je me fais complètement remballée. Je me recule, offusquée et fronce les sourcils, confuse.

Mais TA GUEULE putain, qu'est-ce que tu comprends pas ? FERME TA GUEULE. Ferme ta putain de grande gueule ! hurle-t-il à s'en déchirer la voix, commençant à avoir les larmes aux yeux.

Mais il a quoi, là, au juste ? J'ai plus rien dis. Là, il commence à même m'effrayer. Je me recule complètement, sur la défensive et adopte maintenant un visage alerté et face à l'incompréhension totale. Je ne sais pas ce qu'il ressent, parce que je ne suis pas blessée comme lui, mais là y'a aucune raison de me gueuler dessus ainsi. Il entend des voix dans sa tête, ou quoi ? Je garde un silence religieux, ne voulant pas le narguer.. Mon coeur s'emballe et mes mains deviennent moites. La situation me semble vraiment menaçante..

Mais alors il continue de hurler, sans cesse, je commence à essayer de me boucher les oreilles, de me faire petite, de reculer, encore et encore, de jeter des coups d'oeils à la porte pour me casser de cette horreur, que je vois sa main glisser à sa poche et en ressortir un flingue, qu'il pointe sur moi. Là, mes yeux s'écarquillent. Mon coeur loupe un battement, je me sens décomposé. J'en reviens pas de ce qui se passe à l'instant. Quoi, maintenant c'est à moi d'être punie de ce que j'ai fais à mon beau-père? C'est l'heure de mon châtiment? Non. Je veux pas mourir. Je voulais. Mais Arthur, Shay m'en avaient donné la raison de rester ici. Non, non, non. J'avais beau être la plus désespérée du monde, je voulais continuer de vivre. Parce qu'il y avait des gens à qui j'attribuais énormément d'affection. Non, non. Il ne peut pas m'enlever si bêtement tout ce que j'ai pu reconstruire.

Je reste silencieuse, essayant de savoir comment je pourrai échapper à cette scène folle, à ce cauchemard. Mais lui parler pour le raisonner, c'est perdu. S'il entend des choses dans sa têtes, s'il s'est sentit aussi menacé par mes paroles.. J'avais baisé avec un psychopathe. Avec quelqu'un de dérangé mentalement. Oui, c'est clair : Je me suis fait punir de mes actes. De mon obscurité. Elle m'a eue. Elle m'a eue, Sky. Cette saloperie m'a eue. Réfléchis, putain. Que fais-tu maintenant? C'est la fin de ton chemin, chérie. La fin, et tu en seras soulagée. Quoique tu fasses dans les prochaines secondes, tu mourras. c'est une évidence.

Arthur, non.. je peine à le supplier, les larmes brouillant ma vue. C'est la fin.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 23 Nov - 17:29

Le flingue vise droit entre ses deux yeux. En deux secondes, tout peut s'arrêter. Il suffirait que j'appuie sur la détente, et ce serait fini. Fini le cauchemar, fini ses hurlements de hyène, fini le bruit incessant qui me fracasse le cerveau. Il suffirait que je ravale mes larmes et que j'arrête de trembler l'espace d'une seconde, et tout serait à nouveau bien plus calme, bien plus silencieux, un silence de mort. C'est tellement tentant.

Mais c'est Aria. C'est pas n'importe qui, c'est Aria. C'est pas Adam, c'est pas Robyn, c'est Aria. Probablement la personne à laquelle je me suis le plus attaché en si peu de temps, et la seule fille de laquelle je suis tombé éperdument amoureux. La brunette au physique parfait, au caractère bien trempé et au regard perçant. Aria, putain.

Ouais mais Aria, elle s'est foutue de ta gueule, Arthur. Elle t'a foutu dans son lit pour oublier son ex, ton pote. Elle a couché avec toi pour passer à autre chose. Elle en a rien à foutre, de toi. Elle t'aime même pas, elle a même pas de sentiments. Elle sait rien de toi, elle sait juste que t'es un handicapé unijambiste, et ça m'étonnerait pas que ça la dégoute. En plus de ça maintenant, elle sait aussi que t'es un sacré psychopathe. Elle a peur de toi. Tu l'effraies Arthur, tu effraies la fille dont tu es amoureux. T'as atteint un point de non-retour, là. Que tu tires ou non, c'est fini. Fini. Dans tous les cas, maintenant, tu la reverras plus jamais. Alors, qu'est-ce que t'en penses ? Quelle est la meilleure solution, à ton avis ? La tuer, ou la faire fuir ? Tu préfèrerais qu'elle te manque pour une raison valable, ou qu'elle se barre, complètement traumatisée et qu'elle te déteste jusqu'à la fin de sa vie ? Tu peux écourter son mal-être aussi vite que le tient. Il suffit que tu presses la détente, et tout sera réglé.

Ces infimes secondes de réflexion me paraissent être une éternité. Mais j'ai tout mon temps pour réfléchir maintenant, la porte est bloquée, et la chambre est à un étage bien trop élevé pour qu'elle puisse s'enfuir sans séquelles. "Arthur, non.." souffle Aria, les larmes aux yeux. Je plisse les paupières, secoue la tête et serre la mâchoire pour me ramener à l'ordre. Dans un hoquet, je rouvre les yeux, mes larmes coulent désormais d'elles-mêmes sans que je puisse les ravaler. Mon cœur cogne comme jamais dans ma cage thoracique, et ma main est incapable de tenir une position fixe tant mon bras tremble. Mais je n'ai pas le choix, je n'ai plus le choix. Je peux plus faire marche arrière.

Je me mords la lèvre, admirant une dernière fois les beaux yeux d'Aria. Même embués, ils sont magnifiques. J'suis désolé Aria.., j'articule tout bas, dans un sanglot, et tire une première balle. Malheureusement, ma main tremble tellement que je loupe ma cible de base, à savoir la zone entre les yeux, et tire finalement dans son épaule. Je voulais faire ça bien putain, une seule et unique balle entre les yeux, elle n'aurait pas souffert, elle serait morte sur le coup, et une fois de plus, j'ai tout foiré. Pris de panique, je vide alors entièrement mon chargeur sur la belle brune. Ça part dans tous les sens. Deux des balles atterrissent heureusement dans son cœur, en espérant qu'ainsi, elle n'agonise pas trop longtemps.

Aria avait raison. Putain j'ai tout fait foirer.
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MessageSujet: Re: L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria   L'interdépendance peut tuer. Love can kill. ░ Arthur&Aria EmptyLun 23 Nov - 17:59


Ces secondes me paraissent les plus longues. Si je sors vivante, ça aurait été le pire moment de ma vie, pire que quand j'ai tué l'autre. Pire que tout, j'aurai frôlé la mort. J'aurai frôlé un psychopathe, j'aurai couché avec un psychopathe. Mais non, mais non. Je ne veux pas crever. Shay. C'est à toi que je pens en ce moment, chérie. Qu'est-ce que je l'aime, ouais, putain. Pourquoi j'lui ai jamais dis ? MERDE, putain, merde ! laissez-moi aimer davantage. laissez-moi l'aimer davantage.

mais il reste l'arme pointée vers moi, il essaie de retirer son geste, ses larmes l'engoufrent, mes mains sont moites à mort, je suis pétrifiée, des larmes ne cessent de perler mes joues. Je reste innocente. Mais je vois plus d'espoir. Arthur a un problème, sa main n'arrive pas à décrocher du fusil. Arthur est malade. Merde, mais pourquoi je n'avais jamais rien remarqué ?

J'suis désolé Aria.. Il peine à dire, en sanglot. Ca y est, je la sens. Elle arrive, elle arrive. J'essaie de répliquer quelque chose, mais un tire retentit. Une balle se plonge dans mon épaule. Je m'éffondre sur le parquet de ma chambre. Mes yeux sortent de leur orbite, c'est tellement douloureux, je respire douloureusement, j'essaie de supplier Arthur mais plus rien ne sort. Un autre tir retentit, et là, je m'égare, en quelques secondes, tout ce que j'avais construit s'envole en fumée.

Je suis morte. Je m'excuse Arthur. Je m'excuse Shay. Je m'excuse Adam.
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