| | Création de gif gratuit ~ Fanfic | |
| Auteur | Message |
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Axel C. McCaffey "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Création de gif gratuit ~ Fanfic Dim 7 Déc - 11:11 | |
| Salut tout le monde, c'est moi ! Je poste ce petit message pour vous dire qu'à présent, je peux créer mes propres gifs, voyez un peu par vous même : - Spoiler:
Donc du coup, je peux vous créer vos gifs persos, il suffit juste de demander et aussi de me fournir le lien de la video sur Youtube sur laquelle il y a le passage que vous aimeriez voir en gif ainsi que les minutes dans lequel est compris la séquence à mettre en gif. Et bien sur les dimensions du gif. Pour faire plus simple, voila le formulaire à remplir : - Code:
-
[b]1er gif :[/b] lien de la video [i]Youtube[/i] : Minute du passage : Largeur : Hauteur :
[b]2ème gif :[/b] lien de la video [i]Youtube[/i] : Minute du passage : Largeur : Hauteur : ect... Exemple : 1er gif :lien de la video Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=Y6qJU5VtIVg Minute du passage : 0:10 à 0:12 Largeur : 500px Hauteur : 250px Vous pouvez me demander autant de gif que vous voulez, il n'y a pas de problème. Donc marre de ne pas trouver de gif pour vos persos ? Il suffit de demander et le tour est joué ! Bonne journée.
Dernière édition par Axel C. McCaffey le Sam 29 Aoû - 22:41, édité 1 fois |
| | | Axel C. McCaffey "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Création de gif gratuit ~ Fanfic Mer 27 Mai - 20:23 | |
| - FullMetal Alchimist:
- Axel & Nolwenn:
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| | | Summer E. Anderson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Création de gif gratuit ~ Fanfic Dim 5 Juil - 19:25 | |
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| | | Gabriel T. Lawrence "Puissance et Sagesse"
| Sujet: Re: Création de gif gratuit ~ Fanfic Sam 29 Aoû - 0:41 | |
| Fanfic FMA : Notre histoire se passe bien après la défaite des homonculus. Edward et Alphonse Elric revinrent tous les deux de leurs grands voyages qui ont duré 4 ans, respectivement dans les pays de l’ouest et de l’est. Edward décida alors d’épouser Winry Rockbell et ils eurent un fils, Arno, et l’année suivant une fille, Eliza. Ce fut trois ans après la naissance d’Arno - et donc 2 après celle d’Eliza - 3 ans pendant lesquels Edward apprit auprès de May Chang l’elixirologie ne pouvant plus pratiquer l’alchimie contrairement à son frère - que les choses se compliquèrent à Amestris. Les pays de l’ouest décidèrent de déclarer la guerre contre Amestris. Roy Mustang devenu Führer, demanda alors de l’aide à Xing, auprès de l’empereur Ling Yao qui accepta immédiatement. Roy fit alors convoquer les deux frères qui étaient encore resté à l’arrière, ne faisant plus partit de l’armée.- Chapitre 1:
Edward et Alphonse s’échangèrent un regard. Cela faisait plusieurs heures qu’ils étaient assis dans ce train, reliant Resembool où ils c’étaient installés tous les 6 : les deux frères, Winry, May et les deux enfants. May vivait depuis quelques années avec Alphonse et Edward savait que son frère comptait la demander en mariage. Elle avait vraiment beaucoup changé depuis leur première rencontre. Où avant c’était une gamine insupportable, maintenant elle était devenue une jeune femme mature. C’était d’ailleurs elle qui avait appris à Ed l’elixirologie de Xing, ce qui lui permettait enfin de pratiquer une sorte d’alchimie. La porte de la vérité lui étant été enlevé, Ed ne pouvait plus pratiquer d’alchimie mais il avait trouvé un bon compromis avec l’elixirologie même si au début, ça avait été difficile pour lui de comprendre tous les délires de May avec son « pou du dragon ». Mais à présent, il avait fait beaucoup de progrès et se sentait à l’aise avec cette nouvelle alchimie. Son frère en été même presque jaloux car il n’arrivait absolument pas à ressentir le pou du dragon et cela faisait toujours rire Ed de le voir s’énerver contre ce phénomène qu’il n’arrivait pas à percevoir, lui qui était toujours si calme.
Mais ce qui préoccupait en ce moment même les deux frères c’était pourquoi Roy Mustang les avait convoqués. Ils étaient au courant d’un début de conflit dans l’ouest mais Edward avait quitté l’armée et ils n’avaient plus de compte à ne rendre à personne, encore moins à l’armée. Ed aurait même préféré ne jamais remettre les pieds au quartier général de central. Enfin, Roy était tout de même un ami qui avait fait beaucoup pour eux deux et surtout le chef du pays, donc ils n’avaient pas trop le choix. Les deux garçons, mais surtout Ed angoissaient. Si Mustang leur demandait de rejoindre l’armée pour combattre à l’ouest, ni l’un ni l’autre ne savait comment réagir. Ils essayaient de se convaincre que c’était uniquement pour profiter des connaissances d’Ed sur les pays de l’Ouest mais intérieurement, ils savaient qu’ils iraient rejoindre les rangs des combattants, et surtout des alchimistes d’Etat grâce à leurs compétences.
Le train rentra enfin en gare et tous les deux descendirent du train, leur valise à la main. La gare était noir de monde comme toujours, mais la moitié des personnes était des militaires qui allaient surement partir pour l’ouest. Ed et Al se frayèrent un chemin parmi la foule et réussir à sortir hors de la gare. Normalement, quelqu’un devait venir les chercher. Ed espérait que ce n’était pas Armstrong car certes, il était vraiment gentil, mais il était surtout envahissant. Soudain, une voix féminine les interpella :
- Hé ! Les garçons !
Cette voix, Ed comme Al pourrait la reconnaitre entre mille : celle de Riza Hawkeye. Ils se retournèrent et vie la virent au volant d’une voiture, leur souriant. Un léger poids se libéra de sur les épaules de Ed : ce n’était pas Armstrong mais Hawkeye. Ils montèrent alors dans la voiture et saluèrent leur ami. Elle était toujours la même malgré toutes ses années qui avaient passées, elle avait juste pris quelques marques due à l’âge. Elle démarra la voiture et s’engagea dans les rue de Central, tout en entament la conversation :
- J’ai failli ne pas vous reconnaitre. Heureusement que tu as toujours ses même cheveux dorés attaché en queue de cheval Ed, sinon je crois que je vous aurez raté. En tout cas, vous avez bien grandit tous les deux.
- Oui, c’est vrai répondit Alphonse. Ca faisait vraiment longtemps que l’on ne c’était pas vu, entre nos voyages respectif puis après on est surtout resté à Resembool et à Rush Valley.
- Comment va Winry au fait ?
- Très bien, répondit cette fois ci Edward, elle est resté avec les enfants.
- Les enfants ?
- Oui, on a eu un fils, Arno et une fille Eliza.
- Félicitation. Je savais que vous étiez mariée car on avait été invité à la cérémonie, même si on n’a pas pu venir, mais j’ignorai que vous avez eu des enfants.
- Ed a toujours été secret la dessus, confia Alphonse. Même à moi, son propre frère, il a mis du temps à me le dire. J’ai dut remarquer que Winry fatiguait plus vite et que Ed se comportait bizarrement pour le lui faire avouer. N’est-ce pas Ed ?
- Oui, avoua timidement son frère, le rouge aux joues.
- Et sinon comment va Mustang ? renchérit Alphonse.
- Oh il va bien même si le soulèvement de l’ouest l’inquiète beaucoup. On comprend toujours pas pourquoi l’ouest nous à déclarer la guerre pour tout vous dire. Et il craint aussi que ça prenne des proportions énormes. On a tout de même fait appel à l’armée de Ling Yao pour arriver à tenir tête à celle de l’ouest.
- Ling est ici ? s’étonna Alphonse.
- Oui, il dirige les opérations avec Mustang.
- Si l’armée d’Amestris ne suffit pas à tenir tête à l’armée l’ouest et qu’on a dut faire appel à Xing, ça veut dire que l’ouest nous oppose vraiment une force colossale, ce qui ne me surprend pas à vrai dire, raisonna Edward, le visage impassible.
- Ah oui, c’est vrai que tu es partit en voyage dans l’ouest, se souvient Hawkeye. Mais oui, effectivement, ce fut une vraie boucherie avant que les renforts de l’est n’arrivent. Cette guerre commence à prendre de ces proportions… J’espère qu’on n’en arrivera pas comme à Ishval.
Ishval. Ce nom résonna dans l’esprit d’Edward. Il était bien trop jeune lorsque cette guerre avait éclatée mais d’après ce qu’on lui avait raconté, ce fut un vrai massacre, une vraie boucherie dans laquelle les cadavres des deux camps s’empilaient jour après jour, de plus en plus sans pour autant qu’on n’en voit le bout. Mais là, ce n’était même pas un tout petit peuple au sein d’un pays, c’était carrément deux grandes nations qui s’affrontaient. Soudain, en prenant conscience de cela, Edward se mit à avoir peur. Sa famille était dans l’est mais si jamais la guerre traversait tout le pays et arrivait jusqu’à Resembool… Non, il avait fois en son pays et ça n’en n’arrivera jamais à ce point.
Cependant, était-il prêt de s’engager dans cette boucherie ? Il n’était plus un jeune garçon, mais un homme mariée et père de deux enfants. Il savait ce que le mot responsabilité voulait dire. Mais était-il prêt à prendre ses responsabilités et d’aller combattre au front pour protéger son pays et sa famille ? Faire face à un déchainement sans fin de violence et de mort ? Il allait bientôt le savoir de toute manière si Mustang les avait fait venir pour cela car la voiture s’engagea dans le parking du QG de Central. Ils passèrent devant plusieurs bâtiments qu’Ed et Al reconnurent immédiatement avant de s’arrêter. Tous descendirent de la voiture et se dirigèrent vers le bâtiment principal. Hawkeye les escorta jusqu’au bureau de Mustang. Elle frappa à la porte, puis l’ouvrit et annonça l’arrivé des deux frères au Führer avant de laisser rentrer les deux jeunes hommes dans la pièce.
Dans la pièce se tenait Mustang, quelques-uns de ses conseillers, et bien sûr Ling Yao et ses propres conseillers. En voyant les deux frères rentrer dans la pièce, l’empereur afficha alors un sourire et alla leur serrer la main pour les accueillir. Al comme Ed lui rendit la pareille, content l’un comme l’autre de le revoir. Le prince avait beau être parfois pénible, encombrant voir même insupportable, il est vrai qu’il leur avait manqué à tous les deux. Après avoir aussi salut Lan Fan qui l’avait accompagné, les deux frangins saluèrent leur nouveau Führer et s’installèrent sur deux chaises vides. Mustang prit alors un visage sérieux, voir même grave avant de prendre la parole :
- Inutile de vous expliquer la situation je présume ?
- Parfaitement, répondit Alphonse tout aussi sérieux. On sait que ça ne va pas fort dans l’ouest.
- Et on manque d’effectif. Même avec l’armée de Xing, on a du mal à tenir tête.
- Attendez, vous voulez dire que même l’armée d’Amestris associée à celle de Xing ne tient pas tête à celle l’Ouest, alors qu’on a de très bon militaire, des alchimistes d’état ainsi que des elixirologistes ? questionna Alphonse, surpris.
- Al, répondit Ed à la place des deux dirigeants, je suis allé dans l’Ouest et je peux te dire qu’en dépit d’avoir développé la science comme dans notre pays et celui de Xing, ils ont développé des machines de guerre capables de cracher du feu, ayant une puissance de destruction du même niveau que les explosions de Kimblee avec sa pierre philosophale.
- Tu as très bien résumé la situation Edward, confirma Mustang. Leur puissance de frappe est nettement supérieure à la nôtre et de plus, les alchimistes d’état se font rares depuis quelques temps.
- Autant dire qu’on a très peu de chance de remporter ce conflit, termina Ling.
- Mais pourquoi l’Ouest a ouvert ce conflit ? demanda Alphonse.
- Là où est toute la problématique, répondit Mustang. Edward, une idée ?
Le cerveau d’Edward bouillonnait. Plus la conversation avançait, plus la peur le gagnait. La peur de partir à la guerre, la peur de mourir là-bas, la peur que la guerre atteigne sa famille, la peur de voir son pays détruit, mais surtout de ne plus revoir un sourire sur le visage de Winry et de ses enfants. Il releva soudainement la tête lorsqu’il entendit son nom et regarda les deux chefs, réfléchissant à une réponse.
- Pas vraiment. Ça fait 3 ans que je n’y suis pas retourné. Mais lorsque j’y été, en voyant toute la tiraille qu’ils préparaient dans leurs usines, je redoutais contre qui ils déverseraient tout cela. Tout semblait préparé et décidé des années auparavant. Comme si ils préparaient minutieusement une vengeance.
- Je vois… C’est tout de même étrange. Pour ne rien vous cachez, ils nous ont déclaré du jour au lendemain la guerre sans nous en donner les raisons. En t’écoutant, c’est presque à croire qu’ils veulent balayer Amestris de la carte du monde, réfléchit tout haut Mustang.
- Oui en quelque sorte, admis Edward. Pourtant là-bas je n’avais rencontré que des gens ouverts, vivant simplement, n’ayant aucune rancœur contre Amestris, sinon je pense que je l’aurais ressenti.
- Je vois ce que tu veux dire. Merci pour ses informations Edward. Tu as d’autres précisions à nous apporter ? Des choses, des détails qui nous auraient échappé et qui serait fort utile pour comprendre de quoi il retourne ?
- Non pas vraiment. En tout cas, rien qui ne me revient à l’esprit comme cela.
- D’accord. Tu nous fais signe si quelque chose te reviens ? demanda Ling
- Oui tout naturellement.
Après une courte pause, Alphonse pris la parole pour questionner les deux chefs de pays :
- Mais à part cela, pourquoi vous m’avez fait venir ? Car je ne suis jamais allé dans l’ouest donc je ne peux pas vous aider la dessus.
- C’est de cela que j’aimerai te parler en priver. Ed, si tu as bien l’obligeance de sortir, demanda Mustang.
La gorge d’Edward se noua. De quoi allaient-ils bien pouvoir parler tous les deux ? Pourquoi Mustang voulait-il voir son frère seul ? Il se leva alors doucement et prit la direction de la sortie, sans un mot. Une fois à l’extérieur du bureau, il s’assit sur un banc, attendant que les deux chefs militaires et son frère aient finit. Les minutes lui semblèrent des heures. Angoissant sur ce banc, Ed se passait toutes les scènes possibles et imaginables. Celle qui revenait le plus était l’envoie d’Al au front. Pourvus qu’il se trompe. Et pourtant… Quelques dizaines de minutes plus tard, Al ressortir du bureau, la mine grave. Il rejoint alors son frère aîné qui venait de se lever de son banc et le regardait de manière inquiète :
- Que te voulait-il, Al ?
- Je pars d’ici quelques jours pour le front. Et n’essaye pas de me changer d’avis.
L’univers semblait s’écrouler autre d’Edward. Son frère, partir au front ? Sans lui ? Non, il devait faire un de ses cauchemars duquel il se réveillerait bientôt et où tout ceci ne sera qu’un mauvais souvenir. Non, il ne pouvait pas laisser son frère y aller seul. Non, il se devait de l’accompagner et de veiller sur lui comme il l’avait fait pendant toutes ces années, depuis que leur mère était morte.
- Alors je viens avec toi !
- Non Ed, toi tu restes avec Winry et tu veilles sur elle, ainsi que sur tes enfants et sur May.
- Et te laisser partir seul à la guerre ? Jamais !
- On sait très bien que je suis bien meilleur au combat. En plus je maîtrise parfaitement l’alchimie, alors que toi, tu n’en es qu’à tes débuts d’elexirologie. Non, Ed, toi tu restes ici et tu diras à May…
- Tu le lui diras toi-même, lorsque tu reviendras à la maison avec moi. Car si tu y vas, j’y vais aussi. J’ai promis à maman de veiller sur toi, et je compte continuer à honorer cette promesse.
- Mais à quoi tu pourrais leur servir sur le champ de bataille ? Tu es un très mauvais soldat qui n’obéit pas toujours aux ordres.
- Je pourrais soigner les blessés, l’elexirologie me le permet.
- Et admettons que Mustang accepte. Tu crois que Winry acceptera, elle, que tu partes sur le front, l’abandonnant elle et les enfants ?
Le visage d’Edward devient alors impassible. Il ne savait plus quoi penser de tout ceci. Il ne pouvait pas abandonner son frère mais pas non plus sa famille. Tout était si compliqué décidément. Que devait-il faire ? Suivre son frère ou rentrer ? De toute manière Winry le taperait avec une clé à molette soit pour être partit sur le front, soit pour n’avoir pas suivi et protéger Al. Sentant qu’Ed hésitait, Al insista alors :
- Reste, ça vaudra mieux. En plus, je sens que cette guerre te consumera plus que moi.
Pourquoi son frère avait-il toujours raison ? Ed le savait, s’il allait au front, il risquerait de rencontrer d’anciens amis rencontrés lors de son voyage chez eux. Et affronter des amis, ça Ed ne le pouvait pas. Après tout, c’était dans sa nature. Il baissa la tête, ne voyant pas comment argumenter contre son frère. Celui-ci était résolu pour y aller, ça se lisait dans ses yeux. Et jamais il ne voudra revenir sur sa parole, la parole qu’il avait donnée à Mustang. Ed se retrouvait dans une impasse et n’avait plus qu’à prier le ciel pour qu’Al revienne en un seul morceau. En sentant sa victoire, Al posa une main sur l’épaule de son frère :
- Ne t’inquiètes pas, je reviendrais. C’est l’affaire de quelques mois je pense.
Ed sentit ses larmes montées aux yeux. Devoir se séparer de son frère lui était impensable. Ils avaient vécu tellement de choses ensemble ! Certes, ils c’étaient séparé pendant quatre ans mais chacun savait que l’autre ne risquait rien, alors que la… Ed prit alors son frère dans ses bras et le sera aussi fort qu’il put. Décidément, c’était trop dur pour lui de le laisser partir. Al lui rendit son étreinte fraternelle, sentant lui aussi ses larmes montées.
- Tu vas me manquer terriblement petit frère.
- Toi aussi Ed.
Les deux frères se séparèrent alors et Ed partit aussitôt en direction de la sortie des bâtiments officiels, ne voulant pas qu’Al voit ses larmes. Ce dernier le regarda s’éloigner sans un mot. Il savait que c’était très dur pour son frère ainé de le laisser partir ainsi, de l’abandonner. Mais l’un et l’autre n’avait pas vraiment le choix à vrai dire. Al devait remplir son rôle de citoyen et Ed celui de père.
Une fois dehors, Ed prit alors le chemin vers la gare à pied, les mains dans les poches. Il avait réussi à refouler ses larmes mais c’est la mort dans l’âme qu’il marchait sur le trottoir. En chemin, il entendit alors un « Oh ! Regardez ! C’est le Fullmetal Alchimist ! » - oui car mine de rien, notre Edward était devenu très connu dans Amestris, même s’il n’était plus au service de l’armée – mais Ed n’y prêta aucune attention.
Une fois à la gare, il acheta alors un billet pour Resembool. Par chance, il y avait un train qui partait dans quelques minutes, à croire que le destin le poussait à rentrer. Il attendit alors, le dos appuyé contre une colonne, les mains dans les poches, la mine sombre. Il pouvait encore faire demi-tour, rejoindre son frère, rentrer dans l’armée et participer à cette guerre à ses côtés. Mais Winry l’attendait, avec les enfants. Ce qui constituait un devoir encore plus grand pour lui. Ah ! Destin cruel ! Que faire ?
- Et puis merde !
Et Ed sortit en courant de la gare et refit le chemin inverse jusqu’au centre de commandement.
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| | | Axel C. McCaffey "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Création de gif gratuit ~ Fanfic Sam 29 Aoû - 23:32 | |
| - Chapitre 2:
Ed arriva au centre de commandement, légèrement essoufflé et prit directement la direction du bureau de Mustang. Il était résolu, il partirait avec son frère, peu importe ce que pourrait dire Winry ou Al. Après tout, son devoir de père était aussi de protéger sa famille, donc si, en partant à la guerre, ce n’est pas comme si indirectement il protège sa famille ? Peu importe. Son cœur lui disait de ne pas abandonner son frère face à un sort aussi terrible et il ne l’abandonnerait pas. Une fois devant le bureau de Mustang, il frappa.
- Qui est-ce ? répondit la voix étouffé du nouveau Führer.
- Edward Elric.
- Entre.
Le jeune homme s’exécuta. Il tourna la poignée et entra dans le bureau. Ling était partit, il ne restait plus que Mustang en compagnie de Hawkeye. Tous les deux semblaient surpris de le voir ici, et Mustang souleva un sourcil en signe d’interrogation avant de lui demander :
- Oui Fullmetal ?
Ca faisait longtemps qu’on ne l’avait pas appelé comme cela, en fait, depuis qu’il avait quitté l’armée. Alors pourquoi Mustang l’appeler comme cela ? Soit parce que c’était comme une marque affective dû au temps passé sous son commandement, mais ça ne ressemblait pas à ce chef militaire que Ed connaissait, soit parce qu’il avait déjà deviné ce que Ed allait lui demander. Quel homme intelligent ce Mustang !
- Je veux rejoindre l’armée dans le corps médical en tant qu’elexirologue, je peux leur être utile, croyez moi.
- Je m’attendais un peu à cette demande de ta part, figure toi, même si je pensais que tu allais me le demander dès qu’Alfonse serait sorti de cette pièce.
- Alfonse a refusé que je l’accompagne et que je retourne plutôt à Resembool.
- Et je crois qu’il a raison, remarqua Hawkeye.
La mine d’Edward s’assombrit, comme si la subordonnée de Mustang lui faisait encore la moral, alors qu’il n’était plus le gamin de l’époque, ce qui le mit légèrement en colère. D’abord son frère, puis maintenant Hawkeye. Bientôt ça sera Mustang. Ah ce qu’ils pouvaient les détester parfois, tous autant qu’ils sont, à s’opposer à ses demandes juste pour le « protéger » ! Il n’avait plus besoin d’être protéger, il était grand maintenant. Cependant, la réponse de Mustang le surpris beaucoup :
- De toute manière, tu en as toujours fait qu’à ta tête, peu importe les ordres. Donc même si je m’oppose à ton retour dans l’armée en tant qu’Alchimiste médical, enfin, elexirologue, tu trouveras forcément un autre moyen pour rejoindre ton frère.
- Exactement.
- Très bien. Je te réintègre dans l’armée en tant qu’Alchimiste médical, les autres comprendront mieux comme ça, et bien sûr, tu conserves le nom de FullMetal.
- Mustang ! S’indigna Hawkeye.
- Quoi ?
- Mais, réfléchissez ! Edward ne…
- Suffit. Ma décision est prise et de toute manière, l’armée a besoin de ses compétences et de son savoir. Même si ses recherches sont importantes pour l’avenir de l’Alchimie, il ne pourra jamais les mener dans un pays en guerre.
- Comment êtes-vous au courant pour mes recherches pour fusionner Alchimie et Elexirologie ? s’étonna Ed.
- L’armée est au courant de beaucoup de choses, FullMetal. Hawkeye, conduisez le dans sa chambre.
- Très bien, mon général.
Avant de sortir, Mustang rendit alors à Edward sa montre en argent. Oui j’ai bien dit SA montre en argent, celle qu’il avait gravée à l’intérieur. En effet, après sa démission, il l’avait remis à Mustang qui l’avait précieusement conservée, pensant qu’un jour Edward reviendrait de lui-même dans l’armée. Ce qui était visiblement le cas. Mustang avait visiblement toujours un ou deux coups d’avance sur tout le monde, ce qui avait le don parfois d’énerver Ed. Mais ce dernier le remercia avant de suivre Riza dans les couloirs. Finalement, elle s’arrêta devant une porte et l’ouvrit.
- Voilà votre chambre FullMetal, que vous partagerez avec l’Alchemist de L’Est.
L’Alchemist de l’Est ? Bizarre. Mais soudain, Ed cru savoir avant même de rentrer dans la pièce qui c’était. Et bien sûr, lorsqu’il reconnut le visage de son colocataire de chambre, cela confirma alors ses soupçons. L’Alchemist de l’Est était bien sûr Alphonse. Pourquoi de l’Est ? Parce qu’il avait exploré Xing ? Peut-être. Cela voulait donc dire que Mustang n’avait pas trop d’imagination. A moins que ça renvoie aussi au sage de l’Est, celui qui avait apporté l’Alchimie à Amestris et qui n’était autre que le père des deux héros. Une fois que la porte se fut refermée sur Edward, Alphonse prit alors la parole, et visiblement, il n’était pas d’accord du tout :
- Pourquoi tu as repris ton poste d’Alchemist frangin ?
- Parce que je ne pouvais pas te laisser.
- Et Winry ? Tu l’as appelé au moins pour en parler avec elle avant de t’engager.
- Non.
- Non mais sérieux Edward ! Tu es vraiment irréfléchi parfois ! Pourquoi est-ce que j’ai un grand frère pareil moi ! Ah ! On se le demande.
- Ecoute Al, je vais l’appeler ce soir, rassures toi. De toute manière, elle ne doit pas être à la maison aujourd’hui donc ça n’aurait servi à rien que je l’appelle.
- Certes, mais ce n’est pas pour autant que tu aurais dû l’appeler avant de rentrer dans l’armée.
- Je sais, c’est bon frangin, s’énerva Edward en s’asseyant sur son lit, après avoir balancer sa valise à son pied, de toute manière, je suis affecté au corps médical, donc ce n’est pas comme si j’étais en première ligne.
- Mais tu as intérêt à appeler Winry ce soir, sinon ce n’est pas à l’armée de l’Ouest mais à moi dont tu auras affaire.
Décidément, tout le monde voulait sa peau dès qu’il faisait un pas de travers. Dès qu’il cassait son auto-mail, c’est Winry qui voulait le tuer, dès qu’il allait à l’encontre de son frère, ce dernier voulait le tuer aussi, et lorsque c’était ni Winry, ni Alphonse, c’était quelqu’un d’autre. Bon, il est vrai que ces dernières années, plus beaucoup de monde le menacer de mort. La dernière fois, c’était lors de son voyage dans l’Ouest car c’était un étranger qui soit disant bouleversait l’équilibre, la tranquillité et le calme dans leur communauté. Mais malgré tout, Ed avait toujours survécu à tout cela. Après tout, il était le héros d’Amestris.
Edward s’étendit sur son lit et posa son poignet droit sur son front, signe qu’il réfléchissait ou qu’il était perturbé. Alphonse, connaissant par cœur son frère, s’adoucit alors et se demanda à quoi il pouvait bien penser. Mais devina tout de suite sans poser la question : Ed se demandait comment il allait bien pouvoir annoncer la nouvelle à Winry. Il lui dit alors pour le rassurer :
- T’inquiète pas Ed, Winry comprendra. Elle te sermonnera surement sur l’entretien de ta jambe avant de te dire de faire très attention à toi.
- Tu as probablement raison, Al, comme toujours.
On frappa alors à leur porte. Un militaire l’ouvrit et apparu dans le cadre de la porte et leur demanda de le suivre. Les deux frères s’exécutèrent. Après avoir monté quelques étages et slalomer dans plusieurs couloirs, ils arrivèrent dans une pièce remplis de tissus et de penderies. La couturière qui s’y trouvait alors harponna les deux jeunes adultes et prit leurs mesures avant de leur faire essayer plusieurs costumes militaires de leur rang, car oui, les Alchimistes ont un rang élevé dans la hiérarchie militaire, le même rang que celui de Commandant. Une fois les deux tenues militaires trouvées, les deux frères repartirent alors dans leur chambre. Ca ne plaisait pas beaucoup à Ed de devoir porter un uniforme mais Al réussit à le raisonner la dessus.
Lorsque le soir arriva, Ed quitta alors son frère pour essayer de trouver un téléphone. Il chercha pendant quelques temps les cabines téléphoniques jusqu’à ce qu’on lui indiqua le chemin. Une fois devant un combiné, il mit beaucoup de temps à rassembler son courage et à se décider pour appeler sa femme. Alors, il composa le numéro et attendit qu’on décroche. Après quelques sonneries, il reconnut alors une voix familière :
- Oui allo ? Winry Elric à l’appareil.
- Oui Winry, c’est Ed.
- Ed ? Je croyais que tu devais rentrer ce soir.
- Oui justement, je ne rentre pas.
- Quoi ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu es à l’hôpital ? Avec toi je m’attends à tout maintenant.
- Non, il ne s’est rien passé, ne t’inquiète pas la dessus. C’est juste que Al et moi, nous nous sommes de nouveau engager dans l’armée en tant qu’Alchimiste d’Etat et…
- Et vous allez partir pour l’Ouest. Ed, tu es vraiment incorrigible ! Tu aurais pu m’en parler avant tout de même ! le coupa sa femme, en colère.
- Mais je ne savais même pas que Mustang comptait nous recruter. Mais rassure toi, grâce à mes compétences d’élexirologue, je serais intégré dans le corps médical, à l’arrière. Tout se passera bien, je te le promets.
- Je te rappelle que mes parents sont morts durant la guerre alors qu’ils étaient médecins, lui dit durement sa femme à l’autre bout du combiné.
- Je sais Winry, je suis désolé. Mais je te promets de faire attention et de veiller sur Al.
- De toute manière, vu comment je te connais, tu vas vite revenir à la maison car tu auras cassée ta jambe.
- Je veillerai à ce que ça ne soit pas le cas.
- Veilles bien sur toi surtout, finit par lâcher Winry d’une voix plus douce après un cour blanc, reviens nous en un seul morceau.
- Promis. Je vous aime, les enfants et toi.
- Moi aussi je t’aime.
Puis Ed raccrocha. Il avait senti sa femme complètement effondrée à l’autre bout du téléphone à la fin. Probablement qu’il l’avait encore fait pleurer. Il resta interdit pendant une minute, la main posée sur le téléphone désormais raccroché. Cette situation le déprimait. Il aurait aimé qu’il en soit autrement mais il ne pouvait pas abandonner ni son frère, ni sa patrie. L’armée avait probablement besoin de ses connaissances ainsi que de ses compétences et c’est aussi pour cela qu’il c’était engagé. Il voulait que ses enfants grandissent dans un monde en paix et qu’ils n’aient pas à fuir jusqu’à Xing. Donc si son savoir pouvait permettre d’éviter cela, alors il se devait d’aller au front.
Il finit par retrouver un peu de courage et rejoignit alors son frère à la cafeteria. En tenue de civil, il se sentait tache au milieu de tous ces gens en tenue militaire. Finalement, porter l’uniforme lui éviterait au moins de se sentir à part, exclut dans un moment pareil. Il finit par retrouver son frère après s’être servit. Il le prévient alors qu’il venait d’avoir Winry, que bien sûr elle l’avait disputé avant de finir par l’admettre et de se faire du souci pour sa jambe et finalement et surtout pour lui. Sentant son frère quelque peu bouleversé par cette discussion, Al essaya de le réconforter en lui disant que Winry était une femme forte et compréhensive, que tout irait bien pour elle ainsi que pour les enfants. Ed finit par retrouver l’appétit et mangea à sa faim, car demain, tous les deux partaient pour le front et des forces, il allait en avoir besoin. Puis ils partirent se coucher.
Le lendemain matin, les deux frères durent se lever tôt. Une fois habillé dans leur tenu de commandant, Ed et Al rejoignirent les nouvelles recrues à la gare, puis embarquèrent dans le train en direction de l’Ouest, en direction du front. Leur voyage leur parure interminable. Tous les deux stressaient de plus en plus pour savoir ce qui les attendait là-bas. Ce ne fut pas avant de longues heures qu’ils finirent par arriver à destination. Dès leur sortie du train, on les prit en charge. Ce fut un jeune militaire qui les emmena en voiture jusqu’au centre de commandement établit sur place. L’officier en charge de mener cette guerre sur place les accueillit à bras ouvert avant de lire la lettre qu’avait laissé Mustang à son attention concernant les deux frères alchimistes. L’officier leur expliqua alors que tous les deux étaient placé pour la sécurité du corps médical. Cela rassurait et arrangeait grandement Ed de savoir son frère à ses côtés. Ce Mustang, quel homme. Ils furent alors tous les deux conduit en voiture jusqu’à leur nouveau poste. Mais ce qui les attendait à leur arrivé était bien loin de ce qu’ils imaginaient. Ils savaient que les horreurs de la guerre les attendaient, mais peut-être pas à ce point.
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| | | Axel C. McCaffey "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Création de gif gratuit ~ Fanfic Mer 2 Sep - 17:28 | |
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| | | Summer E. Anderson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Création de gif gratuit ~ Fanfic Jeu 3 Sep - 19:37 | |
| Encore rien de bien extraordinaire, faut que les choses se mettent en place, mais je vous promets un peu plus d'action dans le prochain ;P - Chapitre 3 :
Les deux frères débarquèrent alors sur les lieux où se tenait l’infirmerie, toute constituée de tente dressée çà et là. De là où ils étaient, ils entendaient déjà les coups de feu et de canon. Les deux frangins s’échangèrent alors un regard. Puis ils rentrèrent dans la tente qu’on leur avait attribuée. Ils déposèrent leurs affaires, Ed prit ses dagues et les rangea dans son uniforme puis tous les deux partirent en direction de l’infirmerie. Un médecin les accueillit en leur expliquant la situation. Pour l’instant, le front était à distance raisonnable de l’infirmerie. Par contre, plusieurs blessés graves venaient d’arriver et le médecin raconta qu’il n’avait encore jamais vu de blessures pareilles et ne savait pas par quoi elles étaient causées. Ed se demanda alors qu’elles pouvaient être bien ces blessures étranges. Il demanda alors à voir les blesser après s’être présenté et le médecin lui précéda alors le pas, se dirigent à travers les corps étendues ici et là sur des lits de fortunes, tous ayant des bandages sur différentes parties du corps.
Ce fut derrière un rideau, à l’écart des autres blessés que se trouvaient les fameux blessés graves. Comme le médecin venait de le dire, les blessures que portaient ses soldats étaient vraiment affreuses. Ils avaient plusieurs parties du corps totalement déchiquetés par quelque chose comme un broyeur. En voyant ces blessures, Al devient complètement livide et sortit alors du compartiment, ne pouvant pas supporter la vue de tout ce sang. Ed le regarda sortir avant de se pencher de plus près sur ces fameuses blessures. Il était vrai qu’elles étaient affreuses. Vraiment affreuses. Et malgré après avoir visité tout l’Ouest, Ed ne savait pas qu’elle arme avait pu causer de telles dommages. Mais pas de temps à perdre. Ed demanda alors aux médecins de mettre l’un des patients allongé par terre. Au début, ils le regardèrent bizarrement, mais voyant qu’il était tout à fait sérieux, ils s’exécutèrent.
Ed traça alors un pentagone dans un cercle près de la blessure et planta une dague à chacune des pointes. Puis il posa sa main au centre du cercle et l’alchimie de l’est opéra. La blessure du soldat se referma peu à peu. Une fois la plaie refermée totalement, Ed arrêta son sort et s’assit alors part terre, en sueur. Utiliser l’elexirologie à des fins médicales était encore très exténuant pour Edward qui était encore débutant dans ce domaine.
- Voilà, j’ai fait ce que j’ai pu. Les plaies sont refermées et l’hémorragie est arrêtée mais la blessure reste encore fragile.
Les médecins regardèrent ce miracle avec de grands yeux bien écarquillés. Jamais ils n’avaient une telle alchimie. Une fois remis de leur surprise, les médecins remirent le patient sur un brancard et bandèrent sa blessure fraichement refermée. Pendant ce temps-là, Ed reprenait tranquillement son souffle. Une fois remis de sa première transmutation, Ed fit signe alors pour qu’on lui amène le second corps. Cette fois ci, les médecins ne discutèrent même pas une seconde et s’exécutèrent. Et FullMetal refit alors le même scénario. Il enchaina plusieurs soldats comme ceci jusqu’à ce que ses forces l’abandonnent. Il sortit alors hors des tentes et vit son frère, un peu plus loin, en haut d’une colline. Malgré la fatigue, il monta le rejoindre.
En voyant son frère complètement exténuer le rejoindre, Alphonse l’aida à s’assoir avant de prendre place à ses côtés. Tous les deux regardèrent alors l’horizon. Le soleil se couchait, il devait être pas loin de 20h. Tout était si calme. Les coups de canons et de fusils avaient cessés. C’était comme le calme avant la tempête. Mine de rien, Alphonse était soulagé et content que son frère soit venu avec elle. Il avait trouvé un post dans lequel il était indispensable et qui semblait lui convenir. Car oui, pendant que Al faisait le guet devant l’infirmerie, il vit deux infirmières sortirent de la tente en faisant des remarques sur les miracles qu’accomplissait le FullMetal. En tout cas, Edward ne cessait d’étonner son frère chaque jour. Il avait tout quitté pour venir avec lui sur le front et se mettait complètement à fond dans sa tâche dès le départ.
- Dis frangin, tu crois qu’il y aura des combats cette nuit ? demanda Alphonse.
- Je ne sais pas. Je n’espère pas, il faudrait que les soldats dorment un peu. Après il est vrai que les attaques nocturnes permettent de mettre en place une toute autre stratégie, plus furtive. Donc, je n’en sais vraiment rien.
Alphonse regarda alors son frère pendant quelques secondes. Il parlait presque comme un stratège militaire. Pourtant il en avait absolument pas l’étoffe et ne connaissait rien à la stratégie guerrière. Mais il semblait analyser parfaitement chaque situation et comprendre de quoi il en retourne. Alphonse ne cesserai de le dire : Ed était vraiment un génie. Beaucoup de gens le faisaient remarquer, et Al le premier. Déjà pendant qu’ils étudiaient l’alchimie, Ed avait toujours eu plus d’instinct que lui et arrivait à trouver les réponses en très peu de temps. Rien qu’à prendre pour exemple le test sur l’île, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour trouver la réponse à l’énigme de leur professeur. En cela, Al lui vouait une certaine admiration mais aussi une certaine jalousie. Ed avait toujours été plus brillant, plus intelligent et plus vif d’esprit que lui. Il savait analyser et comprendre en quelques instants une situation complexe.
Al quant à lui, avait toujours eu plus de tact avec les personnes qui l’entouraient que Ed, là était sa principale qualité, en plus d’être particulièrement doué en Alchimie. Même s’il ne possédait pas la même vivacité d’esprit qu’Ed, il savait se sortir de situation délicate en comptant sur son tact avec les gens et sur son talent en Alchimie. Mais il savait que ces deux choses à elles seules ne lui serviront pas à sortir de situations complexes et délicates comme parfois il avait eu à faire et qu’il devait compter sur l’aide des autres. Mais vous allez me dire, c’est à ça que sert les amis, non ?
- Al ?
- Oui Ed ?
- Ne t’engage pas trop dans le combat, promets le moi. Si le front se rapproche, fuie avec l’équipe médicale et les blesser, protéger les, mais s’il te plait, ne t’interpose pas dans les combats.
- Je ne peux rien te promettre Ed. Je suis alchimiste d’Etat, je te rappelle, et je peux être appelé sur le front à tout moment.
- Oui, c’est vrai...
Al voyait bien que l’idée qu’il aille au combat peinait et embêtait grandement son grand frère. Il redoutait lui aussi cette éventualité mais le moment venu, il n’aurait pas trop le choix. Pour l’instant, Mustang avait été tolérant en le laissant avec Ed, à l’Infirmerie, car un Alchimiste d’Etat tel que lui était un atout de poids dans une guerre telle que celle-ci. Certes, protéger les blessés était une grande responsabilité, mais le danger était encore loin et ses capacités auraient surement permis de faire quelques percées dans les lignes ennemies. Mais après tout, les deux frangins étaient des scientifiques, des chercheurs et non des militaires, et cela Mustang le savait.
Ed finit par se relever, suivit d’Alphonse. Puis tous les deux, ils se dirigèrent vers leur tente. Une fois à l’intérieur, Ed enleva ses chaussures et s’écroula comme une masse dans son lit avant de s’endormir, peu de temps après. Al, quant à lui, s’assit sur le bord de son lit et regarda son frère quelques secondes. Il était vraiment à bout de force, cela se comprenait après toute l’énergie qu’il avait fournie. Il commença, ensuite, à prendre un livre d’Alchimie et à le lire, en attendant l’heure du dîner. Mais des voix dehors l’arrêtèrent très vite dans sa lecture et il sortit alors de sa chambre pour voir ce qu’il s’y passait. Il vit alors plusieurs infirmiers arriver avec des brancards sur lesquels il transportait de nouveaux blessés. Encore, pensa Alphonse. Ils semblaient tous en très mauvais état, leur manquant parfois un membre entier. Al réussit à combattre ses haut-le-cœur et à donner un coup de mains aux infirmiers pour installer les nouveaux blessés. Il n’était vraiment pas à l’aise au milieu de tout ce sang mais sa générosité le poussait à faire cela.
Une fois tout le monde prit en charge, Al se dirigea vers la tente de restauration. A l’intérieur, il trouva quelques tables et des bancs en bois, ainsi qu’une grande table à l’écart avec des assiettes propres, des couverts et de la nourriture. Déjà quelques médecins, infirmiers, mais surtout militaire et blessés c’étaient servi. Al prit alors sa part et la mangea tout seul en silence. Il fut vite rejoint par un jeune militaire.
- Vous êtes bien l’Alchemist de l’Est, le fameux Alphonse Elric, petit frère du FullMetal ? lui demanda le militaire.
- Oui c’est moi, lui répondit gentiment l’intéressé, surpris que son surnom soit déjà parvenu à ses oreilles.
- J’ai beaucoup entendu de bien sur vous et j’ai appris que vous avez récemment intégrer l’armée avec votre frère pour vous occuper des blessés.
- C’est exacte, mon frère a fait des études dans l’alchimie médical et il est capable de soigner n’importe qu’elle blessure.
- Il y avait eu une rumeur comme quoi un nouveau médecin avait fait des miracles aujourd’hui, mais je ne pensais pas que c’était FullMetal. Qu’elle personne incroyable !
- Je vous le confirme. Au fait, comment vous appelez vous ?
- Sous-lieutenant Josef Marchal, je sers l’armée depuis cinq ans.
- Ah. Et si je comprends bien, vous avez été affecté à la sécurité de l’infirmerie.
- Effectivement. Sécurité et gestion. J’essaye d’aider au mieux pour que ça tourne rond. Que direz-vous de m’accompagner en patrouille demain ?
- Très bonne idée, j’ai l’impression de ne pas servir à grand-chose ici pour l’instant.
- Et bien parfait, je vous trouverez de quoi faire.
Et les deux jeunes gens continuèrent alors de parler de leur vie respective. Josef n’avait pas eu une vie palpitante. Il était né à Central, de parents bourgeois et été vite rentré dans l’armée, n’étant pas doué dans les études, et ayant des parents très exigent. Avec une arme en main, il c’était révélé très efficace et avait vite prit un peu de grade. Et la guerre de l’Ouest était bien sûr sa première vraie bataille où il comptait faire ses preuves tout en protégeant son pays. Il semblait être un vrai patriote avec de vraies valeurs morales, possédant une grande loyauté et un sens aigu de la justice. C’est en tout cas ce que releva Alphonse de leur discutions. Une fois qu’ils eurent terminé de manger, Al prit congé auprès de son nouvel ami avant de se servir en nourriture pour Ed et de la lui apporter jusque sous sa tente. Son frère dormait encore lorsqu’il arriva. Il le réveilla gentiment puis lui tendit son assiette qu’il accepta avec un sourire.
Ce fut ainsi plusieurs jours d’affiler. Alphonse s’était fait un nouvel ami en la présence de Josef, avait qui il enchainer les patrouilles et les gardes de nuits. Ed, quant à lui, passait le plus clair de son temps à soigner les blessés. Et lorsqu’il n’y était pas, c’est qu’il dormait dans sa tente. Enchainer les transmutations le fatiguait beaucoup plus que de se battre à main nue avec son frère. Cependant, lorsqu’il n’avait plus de blessés graves à s’occuper, et qu’il lui restait encore de l’énergie, il allait trouver son frère pour s’entrainer au combat au corps à corps avec lui, histoire de garder une certaine forme physique. Josef assistait souvent à leur petit duel et s’amusait beaucoup en pariant sur qui allait gagner. Bien sûr, les trois quart du temps, c’était Alphonse qui gagnait. Mais ça ne les empêcher pas de s’amuser comme autrefois. Mais au fur et à mesure que le temps passait, les combats se rapprochaient de plus en plus, et cela inquiétait fortement les deux frères et leur nouvel ami. Les blessés s’entassaient de plus en plus dans les tentes et si les combats venaient à arriver ici, il serait dur de protéger et emporter tout le monde. Al fit alors avec Josef plusieurs patrouilles dans le but de trouver un chemin protégé pour pouvoir fuir mais leur quête se solda par un échec. Et cela travaillait les trois compères de plus en plus car ils n’avaient aucune échappatoire pour les blessés et les médecins en cas d’attaque.
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