PRÉNOM(S) NOM ; Kit Lionel Frost
  SURNOM(S) ; Certains s'amusent à l'appeler Kat, ou Kitty
  ÂGE ; la vingtaine, sonnante et trébuchante !
  DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 12/07 à la Nouvelle Orléans
  STATUT AMOUREUX; Célib'
  ORIENTATION SEXUELLE ; bi avec grosse préférence pour les hommes
 ÉTUDES ; Histoire geo
  GROUPE ; Artistes
  SIGNES DISTINCTIFS ; Kit possède une boucle d’oreille à droite, une simple boucle attaché au lobe, en argent, des fois, il s'amuse à ajouter une petite chaîne qui remonte jusqu'au cartilage de l'oreille et s'y accroche par un petit clou. Il possède aussi un tatouage sur le bas ventre, représentant une boussole qui pointe droit sur un mot, Wonderland.
  VILAIN SECRET ? ; Un gros problème le suit depuis tout petit... Il pense entendre la voix des morts (enfin... après un petit séjour en psychiatrie il sait maintenant qu'il hallucine plein gaz...) Petit, il a mit le feu à une maison, heureusement vide, parce que les voix lui avait demandé. Plus tard, il a monté une sorte de secte parce que les voix lui avait également demandé, aujourd'hui, il prend bien sagement ses pilules et les voix le laisse tranquille !
  PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Dylan O'Brien
   

   

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate.

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui se semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

il suffit de rajouter "checked" juste avant le > de la bonne ligne
   

J'imagine que je peux sans peine dire que la vie a été chienne avec moi. Mes parents ont toujours été des types biens. Des types pauvres, mais bien. M'man n'avait que 16 ans quand elle m'a eut. Quant à P'pa il en avait 25, c'était pas rare, et ce n'est toujours pas rare de voir des minettes casés avec des gens beaucoup plus vieux qu'elles. Vous êtes sans doute nombreux à vous dire que c'est malsain, que l'écart est trop grand, primo... Ce n'est que 9 ans, deuzio, j'ai toujours vécu dedans. Ma mère a été serveuse toute sa vie, quant à mon père... Disons qu'il travaillait... Lorsqu'on lui donnait un emploie. Il se préparait à rentrer en fac de droit, on est jamais trop vieux pour entrer dans une fac. Toujours est-il que nous vivions dans un petit appart dans les quartiers du centre de la ville. Ils me laissais aux bons soins de Mama Charlotte. Une de ces femmes qu'on dit pratiquante de vaudou dans son dos, de peur qu'une malédiction s'abatte sur nous. Elle habitait au vieux carré, le quartier français. J'aimais bien ce lieu, l'ancien côtoyait le nouveau. J'ai toujours aimé ces moments passés avec Mama, le seul soucis, c'est que ça s'arrêta bien vite. La vieille dame finit par rendre l'âme, d'une crise cardiaque. Le seul soucis, c'est que j'étais présent, et à 6 ans, honnêtement, on ne sait ABSOLUMENT pas quoi faire dans ce genre de situation. Mama fut la première morte qui m'apparut. Avec le recule, il est vrai que vivre une telle situation rendrait zinzin la plupart des personnes. Moi, le premier. Et c'est ce qui se passa. A partir de mes 6 ans, je commençais à voir Mama, ainsi que d'autres personnes. Elles me murmuraient des choses... Et d'autres. Mais cela restera avec les morts et moi. Je sais que ça fait très 6 ème sens... Un gamin de cet âge, il est très influencé par ce qu'il voit. Au début, c'était sans grande importance, mais lorsque j'ai commencé à me faire martyriser à l'école, ce fut autre chose. Mark Gavin était la grosse brute de l'école, et manifestement, il m'avait pas à la bonne. Alors que je rentrais avec un nouveau coquard, tout beau tout propre (fait à la sortie, comme ça l'école a pas à s'en mêler, et ça les arrangent justement) une voix sortit de ma gauche.

« Si tu continue comme ça à te laisser faire, il ne te laissera jamais tranquille. Des types comme Mark, y'en a partout, mais il faut que tu lui fasse peur. Il faut qu'il se souvienne que tu n'es pas qu'une proie Kit. »

Un gamin tout pâlot se tenait à côté de moi, il était translucide et de grosses cernes encadraient ses yeux. Je me tournais vers lui.

« Que faire dans ce cas ? »

Ce par quoi il me répondit de l'attendre ce soir, à 22h devant la remise où mon paternel rangeait tout son matos. C'est à cet endroit que je me rendis. Mes parents étaient trop fatigués pour s'en rendre compte. Ils s'usaient au travail.

« Kit... là... Le bidon rouge, tu vois ?  Si tu ne le fait pas... Alors tu risque de le regretter, nous serions très déçus. Et... Il se peut que nous arrêtions de te protéger des cauchemars tu vois... »

Je baissais les yeux vers le bidon, avant de le prendre. Il m'emmena ensuite dans la maison d'en face. C'était la maison de Mark, car en plus de me harceler, c'était mon voisin. Toutes les lumières étaient éteintes. Mark habitait une belle maison, alors que mon lieu de vie à moi n'était pas si cool... Je balançais l’essence sur la maison comme le disait le fantôme, avant de prendre le paquet d'allumettes que j'avais récupéré comme il me l'avait précédemment demandé. L'allumette, une fois grattée libéra une flamme bleutée que je jetais sur les flaques d'essence avant de rentrer sans plus d'état d'âme chez moi. Suite à ça, l'origine de l'incendie fut déclaré criminel, et il n'était pas dur de remonter la piste jusqu'à moi, pas besoin d'être un fin limier.

« Pourquoi avoir mis le feu à la maison Kit ? Tu as encore de la chance qu'il n'y ait eut personne dans la maison. »

Une petite voix enroué par l'émotion se mit à parler.

« C'est... C'est... C'est parce que je... Ils me l'ont demandé. Si je ne le faisais pas... Ils m'ont menacés. »

« Qui ? » a t-il demandé.

« Les morts... Ils sont partout, ils me parlent, mais vous ne pouvez pas les voir, ils ne veulent pas se montrer à vous. »

Suite à ce petit épisode, j'ai été admis à un asile pour enfant où j'y ai passé quelques temps, tout d'abord à temps plein, puis, seulement un ou deux jours par semaine. Pour mes parents, la situation s'est amélioré pour eux, M'man a ouvert son propre resto', p'pa l'aidait là bas. Ils étaient heureux. Mais essayaient de me mettre un peu à l'écart, sans le vouloir. Comprenez les, vous aviez un fils pyromane entendant des morts.

Les années passèrent, dès que j'eus l'âge, je me payais grâce à mon boulot à temps partiel un appart que je partageais avec un coloc. C'est avec ce même coloc que nous avons monté notre petite club.

« Vous venez de perdre votre mari ? Je comprend votre douleur, mais si je vous disais que vous pouviez lui parler à nouveau ? Je vois les morts, je communique avec eux. »

Personnellement, j'étais persuadé du bien fondé de ma façon de faire. Mon coloc en profitait, quant à lui, pour extorquer du fric à ces gens. Puis... Un jour a été plus dur qu'un autre.

« Laissez moi ! Laissez moi ! »

Il faisait nuit, je courrais comme un dératé pour essayer de fuir ces ombres me soufflant que j'étais coupable, que j'étais un monstre. C'est après cet épisode de délire intense qu'on me renvoya à l'asile, cette fois... Chez les adultes. Une des époques les plus noir de ma vie. J'ai choisis de partir au canada pour recommencer à zéro, nouvelle ville, nouvelle vie, nouvelle fac. Je prend mes petites pilules loin des regards indiscret, et je tente d'ignorer ces hallucinations qui, depuis quelques années, ne se limitent plus à des morts. Suis-je fou ? Totalement. Suis-je dangereux ? Disons seulement que je peux péter les plombs à chaque instant.