"Oh la belle vie, sans amour, sans soucis, sans problèmeuh"
L'hôtel est aussi classe que cette chanson de Sacha Distel. Vraiment classe. Service aux petits soins, à peine descendus du car qu'une horde de petits gentlemen en tenue rouge et képi à franges dorées nous on pris nos valises. Adorables. L'un d'eux m'invite à le suivre jusqu'à la suite qui m'est réservée. Deux minutes plus tard nous sommes sur le pallier, on m'ouvre et wahou. Plein Sud, baignée de lumière et de chaleur - quoique je m'en serai passé -, lit deux places rien que pour moi - enfin pour le moment eheh - et je n'ai pas encore découvert la vue et la salle de bain. Groooos kiffe cette bedroom. Le groom dépose ma valise au pied du lit et se retire.
Personne?
BOUWAAAA!!! Jump sur le lit, puis toc on regarde la salle de bain. Géante, douche à l'italienne mon gars! Même les WC sont géniaux - ne pas trop s'extasier - et la vue... Sur la piscine. Bon, on fait avec le budget d'Enamor hein. Richou va. Après cette petite course d'enfant dans les travers de la chambre je décide m'installer proprement. Première étape la valise.

- Hm, la mienne est bleu normalement. Elle aurait déteint avec la chaleur?

Sans plus se poser de question je l'ouvre et... SURPRISE. Bikini, lingerie fine, tenues de gonzesses quoi en gros. Putain ce nabot s'est trompé de valise. Oh purée, ça cocotte la femelle là-dedans! Je referme vite fait la valise et sonne l'accueil. Aucune réponse. Marche pas leur téléphone ou quoi. Bon, prenons les choses en main et descendons qui sait si la proprio de la valise n'a pas fait de même, avec ma valise. Attends, ça veut dire qu'elle a mes fringues!? Anh elle va foutre ses odeurs de rose dessus, jamais de la vie je vais devoir pourrir mon One Million pour l'effacer. Faut que je la retrouve, quitte à sonner à toute les chambres de l'hôtel, je retrouverai mes affaires.

Je crois qu'j'ai jamais vu un hôtel aussi cool. Surtout que c'est un peu l'UE qui l'a choisi quoi. On pouvait s'attendre à un truc beaucoup plus cheap, mais même pas ! Honnêtement j'suis pas déçue. Surtout vu la nuée des petits gens qui viennent attraper nos valises pour les monter. Le service quatre étoiles. Bon j'attends de voir la gueule de la chambre. On nous escorte jusque dans l'hôtel, où on nous emmène jusqu'à notre chambre. Pour ma part, j'partage la mienne avec Dam. On a décidé de faire comme ça parce que. J'sais pas hu. Parce que c'est mieux de vivre à deux une expérience pareille, et que c'est un peu la dernière fois qu'on se voit avant la rentrée. Et puis comme ça, le prix était divisé par deux. Enfin j'dis pas que j'ai pas les moyens. J'ai une bagnole qui coûte 90 000 balles. Mais bon, après c'est pas franchement moi qui me la suis achetée, hein. C'est Papa. Mais bref, c'est pas parce que c'était excessif qu'j'me suis trouvée un colocataire, ça rajoute juste un avantage à la chose quoi.

J'suis quand même soulagée d'être sortie de ce bus. Il faisait une chaleur à en crever. Alors ils nous dégottent un hôtel de ouf, mais le bus, c'est de la merde. Pourtant merde, un débardeur et un short ça tient pas vraiment chaud. Surtout que j'étais en tongs quoi, EN TONGS. Donc bon. Mais ça fait du bien, de pouvoir s'aérer le cerveau. D'ailleurs Dam a préféré rester dehors pour fumer le temps que je montais avec le petit monsieur qui s'occupe de nos bagages. J'comprends, après deux heures dans un bus, il doit être bien content de pouvoir en griller une. Comme la moitié des fumeurs, j'suppose. Du coup j'me retrouve seule avec le monsieur. J'vais en profiter pour prendre une douche tiens. J'en rêve. UNE DOUCHE. Oh mon dieu.

Et la chambre est sublime. C'est juste immense. Les draps respirent le frais. Ouais je sens les draps. Réflexe. Pour voir si tout est propre. Et j'vous dis pas, la salle de bain est sympa aussi. La baignoire est immense, la douche c'est la même. Bref, on va bien pouvoir se reposer là-dedans. Le rouge me laisse seule, après m'avoir donné toutes les indications patati patata. Et sans franchement réfléchir, j'commence à me dessaper, je retire mes tongs, mes lunettes de soleil, mon tee-shirt, mon short et. C'est tout pour le moment, bande d'affreux. Wait. Ma valise est pas bleue. Pourquoi elle est bleue ? Celle de Dam c'est bien elle et- oh non. Mais quel con ce mec. Mais quel bleu. Putain. Mais c'est quoi cet horrible kk. Putain de merde. Je grogne.

Et là, on sonne à la porte. Ah, il s'est rendu compte de son erreur. Je renfile juste mon grand débardeur, histoire de pas l'effrayer. Le pauvre, j'suis pas plate comme une planche à pain. Je vais ouvrir, et là. Surprise. C'est très très loin d'être le groom. Beaucoup plus grand et sympathique à regarder. J'ai pas commander de gigolo. Dam a commandé un gigolo ? Il m'a pas dit. Je baisse les yeux et remarque qu'il tient une valise. Oh le con. C'est MA VALISE.

- J'crois qu'tu tiens quelque chose qui m'appartient, mon joli.

Après avoir toqué à la porte d'un homme nu comme un vers, celle d'une dépravé avec de la coc' encore au nez - ou autre chose qui aurait séché eh -, ou encore celle d'une vieille dame pratiquement sourde - j'ai abandonné l'idée qu'elle puisse posséder ma valise rien que de l'imaginer dans les strings que j'ai retrouvé dans l'autre ça me file la gerbe - je toque à une énième porte, espérant, par tous les saints, de retrouver mes affaires. On m'ouvre et, oh quelle surprise. Agréable surprise... Juste ce qu'il faut pour m'accueillir cette demoiselle, en débardeur et petite culotte. Hm. Après avoir buté quelques secondes sur la jolie silhouette qui m'a ouvert la porte, je reprends mes esprits, un peu penaud je l'avoue. J'crois qu'tu tiens quelque chose qui m'appartient, mon joli. Quoi donc? Ah oui, la valise! C'est que j'allais presque l'oublier celle-là.

- J'allais te dire la même chose. On fait la transaction?

Bref, efficace, sans chichi. Dieu sait tous les bijoux de mode que contiennent ma valise alors autant ne pas éveiller les soupçons.

J'aime le petit effet que j'peux faire aux mecs que j'croise. Mon joli minois, mon corps de rêve et le charme latin. Les trois combinés ça vous donne une Diabla Lopez. Il est plutôt mignon, sauf que sa tronche me dit quelque chose. J'arrive pas à savoir où j'ai pu le voir et- Ok. C'est le brave Moonstone qui a consolé Lola Andson dans le bus. Ofh. Quel dommage. Mais bon, ça peut être une stratégie. Se faire les Moonstone un à un. On a déjà une mignonne petite Garnet sur Adam Foster. C'est tellement drôle. Enfin bon.

« J'allais te dire la même chose. On fait la transaction ? » Je laisse la porte grande ouverte, et m'en vais chercher la valise bleue encore fermée qui se trouve au pied de mon lit. Juste le temps de regarder l'étiquette. Chambre 316. Quel joli prénom. Je pousse la valise du bout du pied jusqu'à la porte, gardant une main dessus en arrivant en face de monsieur chambre 316.

- Et c'est quoi ton prénom ? Je compte pas t'appeler 316 si jamais on se recroise.

Autant engager un peu la conversation. Tant pis pour la douche. Ça m'occupera le temps que Dam remonte.

Ce regard, je le connais. Elle a capté que je l'avais reluqué, et visiblement ça ne la laisse pas indifférente. Petit moment de flottement avant qu'elle décide d'aller chercher ma valise, la porte grande ouverte bien sûr, sur son petit derrière bien évidemment. Sans faire exprès disons le nous. Enfin, reprend toi Jalo, tu es un gentleman, Moonstone qui plus est, poli et clean. Elle disparaît derrière un coin de mur jusqu'à ce qu'un petit pied face apparaître ma valise. J'espère que tes patins sont propres toi. Et dans un déhanché elle amène ma valise à mes pieds. J'allais la remercier d'avoir garder mes affaires quand sa voix sonna de nouveau. Et c'est quoi ton prénom ? Je compte pas t'appeler 316 si jamais on se recroise. Ah effectivement, c'est le numéro de ma chambre ça. J'allais bien lui proposer de passer à cette fameuse 316 pour découvrir qui s'y cache mais je suis un poil fatigué et puis, je la connais pas spécialement cette fille, même si sa tenue en dis long.

- Jalo. Mais si t'arrives pas à t'en souvenir je t'excuserai le 316. petit sourire qui accompagne. Et vous jolie demoiselle?

"Jalo. Mais si t'arrives pas à t'en souvenir je t'excuserai le 316. Et vous jolie demoiselle?" Je lui souris, et m'appuie contre la commode à côté de la porte, croisant mes jambes, et les bras par la même occasion. J'sais pas si il sait qui je suis. Enfin j'pense pas. Sinon il ne me demanderait pas qui je suis. J'sais pas si j'trouve ça amusant, ou frustrant, qu'un élève de l'UE ne sache pas qui est la fabuleuse Santana Lopez. Eh oui, j'suis pas n'importe qui. Présidente Garnet, capitaine des cheerleaders, et personnalité influente de l'Université. Limite si j'avais un fanclub, ça m'étonnerait pas plus que ça, vous voyez.

- Santana, Santana Lopez. C'est bien toi, le héros de la rousse dans le car, j'me trompe ?

Pas envie de le laisser s'en aller maintenant, le mignon.

Santana, Santana Lopez. C'est bien toi, le héros de la rousse dans le car, j'me trompe ? Dans le car? Je me disais bien aussi que j'avais déjà entendu sa voix quelque part. Santana, ça sonne Garnet, rien qui vaille pour moi. Je tente de rester cool, après tout elle m'a pas aboyé dessus, pour le moment alors continuons de faire comme si on savait rien. Tfaçon on sait rien, on suppute juste que c'est une rouge. Non mais franchement son attitude, c'est sûr. Quoique que les Obsidian sont un peu dur à cerner. Mais elle m'a pas l'air très mystérieuse non plus. Puis sa façon de parler, sans filtre quoi. Franchement ça m'étonnerai pas. Faut dire que les Garnet, les gonzesses Garnet, seraient bien du genre à porter la culotte. Je m'entends pas trop avec ces grandes gueules là, du genre à brailler sur tout et rien que ça en devient lassant, genre t'as plus de conversation intelligente. Que du commérages, tu t'écrases complètement, fatigué. Gonzesses attirantes que physiquement alors je me méfie. Ou juste pour un soir. Après cette courte réflexion je lui réponds brièvement, contrebalançant par une question.

- Ouai sûrement. T'es de l'UE?

Beh, si elle était dans la navette, benêt! Y en a qu'on pas inventé l'eau chaude hein.

"Ouai sûrement. T'es de l'UE?" Je penche légèrement la tête sur le côté, les lèvres pincées. Il a pris quelque chose avant de venir me ramener ma valise ou bien ? J'viens de lui demander si c'était lui le héros de la pute, et il me demande si j'suis de l'UE. A part si j'suis devin, je peux pas franchement deviner ça. Et puis. Je suis Santana Lopez, pas une simple élève lambda. Je suis une des figures les plus connues. Un peu comme une Madonna ou une Rihanna de l'UE. Bon certes j'suis plus brune, mais j'suis reconnaissable quand même. Y en a pas 50 000 des comme moi. Elles seraient trop gâtées. Bon, j'sais pas si c'est qu'il est con ou s'il le fait exprès mais bon. Toujours est-il que ça ne retire rien à son joli minois. Sauf que bon, les mecs stupides on a connu large mieux quand même. J'sais pas si je l'excuse. Son corps de mec bien gaulé me supplie, mais son intelligence plus ou moins absente me rebute.

- Evidemment. Tu ne vas tout de même pas me dire que tu ne me reconnais pas ? J'suis présidente Garnet, capitaine des cheerleaders, fille la plus populaire de l'UE.

Ou alors c'est un paumé, ou bien un nouveau. Il doit rester terré dans son trou toute l'année et sortir seulement pour les vacances d'été ? J'ai pas la tronche à Delovres, on me reconnait, on m'adule ou on me déteste, mais on me connait. Et puis c'est pas comme si S avait jamais bavé sur ma gueule. D'après elle j'suis lesbienne et mes seins sont faux. Lol. C'est pas parce qu'elle, elle est peut-être plate comme une affiche qu'on est toutes comme elle et qu'on a besoin de passer chez le chirurgien pour pouvoir acheter ses soutifs rayon femme. Non mais j'vous jure, les gens d'aujourd'hui savent plus quoi inventer, c'est révoltant.

Evidemment. Tu ne vas tout de même pas me dire que tu ne me reconnais pas ? J'suis présidente Garnet, capitaine des cheerleaders, fille la plus populaire de l'UE. Je suppose que si je dis non je me fais buter. Je me réjouis toutefois d'avoir eu le nez fin, c'est une Garnet. M'enfin trêve d'euphorie, j'ai réveillé le kraken, va falloir que je pèse mes mots pour éviter une quelconque gifle ou un quelconque crachat de sa part. Même lui dire que je suis nouveau à l'UE ne changerait pas les choses. Je-suis-dans-la-merde. Ni plus, ni moins que dans la merde. Comment je vais faire? Et si on bifurque un peu les choses hein? Soyons tatillons, complimentons cette belle Aphrodite. Après tout je pense que dans les deux cas je suis grillé donc bon. Qui ne tente rien n'à rien dit-on!

- En y regardant de plus près le contraire m'aurait étonné... eeeeet sourire!

Normalement elle devrait se sentir flattée, je dis bien normalement. C'est moche de pas être surdoué dans tous les domaines, au point de baratiné un Garnet. Ce serait le graal. Jalo, dompteur de rouges eheh.

"En y regardant de plus près le contraire m'aurait étonné..." il fait en me lançant un sourire. Qu'est-ce que ça veut dire, ça ? J'pense qu'il essaie de se tirer de la situation plus ou moins embarrassante dans laquelle il vient de se foutre. Il me reconnaît ou pas ? Je fronce légèrement les sourcils. J'comprends pas. Et ça me plaît pas. Comment peut-il ne pas me reconnaître ? C'est vexant. Très très vexant. Je fais la moue. Et en y regardant de plus près patata, ça veut dire quoi, hein ? Que j'ai le physique d'une Garnet, et c'est tout ? Enfin, chéri, j'ai pas le physique d'une Garnet, je suis Garnet.

- Tu me reconnais pas, c'est ça ? T'sais que c'est dommage, Jalo ? Parce que j'te trouvais particulièrement sexy et agréable à regarder. Tu vis certainement dans une grotte, je fais en haussant les épaules, désolée pour ce pauvre garçon et bien trop détendue pour me prendre trop la tête. Il aurait pu être sympa à connaître, le mignon, mais bon. J'suppose que t'as mis le nez dans ma valise.

Ou alors il s'est juste aperçu que niveau couleur, c'était pas la même, vu que la mienne est grise et la sienne bleue. Y a quand même une légère différence, ouais.

Tu me reconnais pas, c'est ça ? T'sais que c'est dommage, Jalo ? Parce que j'te trouvais particulièrement sexy et agréable à regarder. Tu vis certainement dans une grotte. J'suppose que t'as mis le nez dans ma valise. Voilà, c'est donc ça une Garnet vexée. Et merdouille, aucune délicatesse. M'enfin habituellement j'ai pas ce genre de première conversation avec une fille, la popularité après la connaissance m'enfin. Elle commence à m'agacer celle-là, mais faut pas que je me fasse d'ennemi avant la rentrée, pas d'ennemis du tout ce serait encore mieux. Bon je suis pas du genre à m'énerver donc on va couper court.

- Je me suis dis qu'elle avait peut être déteint donc, oui j'ai regardé pensant que c'était la mienne. T'inquiète, j'en ai vu d'autre.

Je lui pousse la valise du bras. J'aurai pu avec le pied pour le clin d'œil mais je suis pas aussi vicieux qu'un Garnet donc je vais rester poli. Mais question épineuse.

- Et... toi?

J'espère pas, j'avais tout bien rangé.

"Je me suis dis qu'elle avait peut être déteint donc, oui j'ai regardé pensant que c'était la mienne. T'inquiète, j'en ai vu d'autre." Peut-être déteint ? Une valise ? Passer de bleu à gris ? Ok. J'oublie ce mec est taré comme la moitié des Moonstone. Mais quel gâchis, quel gâchis mes pauvres amis. J'trouve ça vraiment dommage. C'est comme si j'étais stupide. J'serais toujours sympa à regarder mais c'est tout quoi. Et causer à une nana qu'a le même regard que celui d'une chèvre morte on a connu mieux j'pense. Heureusement pour moi j'suis plus futée que la moyenne. Ce qui fait que du coup, il a certainement vu c'que j'allais porter comme sous-vêtements pour les prochains jours. Ofh, il s'en remettra. C'est peut-être un Moonstone mais il est loin d'avoir une tronche de puceau. Rassurant. Il pousse ma valise vers moi, et j'fais de même, utilisant toujours le bout de mon pied tandis qu'il me demande à son tour si j'ai jeté un oeil dans ses bagages.

- J'ai pas eu le temps, t'es arrivé juste au bon moment, si tu veux tout savoir. T'as de la chance, j'ai pas froissé tes chemises, je lui fais, moqueuse. Ravie d'avoir fait ta connaissance, Jalo-316.

Santana, donc. Voilà j'ai retenu LA leçon, toujours apprendre ses cours avant d'aller à Enamor et part cours j'entends bien "Sachez qui sont les populaires pour ne pas vous faire lyncher". Donc la Garnet me poussa du pied ma valise. Ola mignonne, joue pas trop avec tes jambes ça pourrait mal terminer. M'enfin, bien ou mal terminer, comme vous, elle, je l'entendrez, l'entendra, l'entendrai. Brève séquence sur la conjugaison faite, revenons à nos moutons, je récupère ma valise délicatement et c'est Santana qui clôt cette petite mésaventure d'affaires échangées. J'ai pas eu le temps, t'es arrivé juste au bon moment, si tu veux tout savoir. T'as de la chance, j'ai pas froissé tes chemises. Ravie d'avoir fait ta connaissance, Jalo-316. Hum, ça va hein. Si tu connaissais le prix de mes chemises faites mains hein. Taille unique, vêtement unique même, alors forcément une trace d'orteil comme tu peux en laisser sur l'extérieur de ma valise - et heureusement - n'aura pas le même coût. M'enfin, nous ne pouvons pas tous comprendre la mode. Dommage, sa lingerie fine m'avait bien mis en bouche. Proprement parlant hein. Sur ce, place aux au-revoir.

- De même Santana petite culotte. Au plaisir de vous revoir, à la 316 ou ailleurs! dis-je en m'éloignant de la porte.

Le FEQ m'aura au moins permis de rencontrer et parler avec quelqu'un de l'UE, bien que ce ne soit pas la plus sympathique. C'est tout du moins une bien jolie personne.

"De même Santana petite culotte. Au plaisir de vous revoir, à la 316 ou ailleurs!" il dit en s'éloignant de la porte. Je pouffe, rattrapant ma valise que j'envoie derrière moi le temps de lancer un dernier regard à Jalo. Il est Moonstone, pas forcément très frais dans sa tête, mais j'l'aime bien. Enfin, aime bien dans le sens où il pourrait être intéressant de lui rendre visite chambre 316 hm. Les Moonstone vont finir par halluciner, si Dam et moi on se fait tous leurs petits clones parfaits. Mais bon. On est en vacances, on peut bien ignorer les rivalités quand il s'agit de s'envoyer en l'air. Faut qu'ils se décoincent, ces petits blancs.

- T'inquiète pas, va, j'viendrai bientôt te rendre visite avec c'qu'y avait dans ma valise, histoire que tu vois ce que ça donne une fois porté, mh.

Je lui lance un dernier sourire en coin joueur avant de refermer la porte. Bon, j'devais aller à la douche, moi, rapidos, j'ai chaud et j'ai besoin de me rafraîchir avant de partir écouter mes artistes préférés.