La chance.. Owen reçoit un massage de la part de la nouvelle arrivante, Deborah. En plus elle a l'air de carrément savoir ce qu'elle fait. Ça y est je suis jaloux, moi aussi j'aurais bien voulu un massage comme ça. Au moins je sais quelle action donner si je tombe sur elle plus tard héhé. Une fois le massage terminé, la blonde retourne à sa place, et demande si c'est à son tour de désigner quelqu'un. J'allais répondre, mais la brune qui vient tout juste de débarquer me passe devant. "Oui m'dame c'est à toi ! Si tu veux bien..." Oh tiens, c'est la folle du FEQ, celle que j'avais failli écraser pendant le concert de Jack Ü.. Tu fais tourner la bouteille, et tu poses la question à la personne que la bouteille aura désigné, je renchéris au cas où. Mieux vaut l'avoir dans mon camp, la blonde, si je veux avoir un massage de sa part un jour.
Au même moment, la rousse qui avait débarqué quelques temps plus tôt, se lève, va chercher une bière, et s'isole. Il me semble que c'est la fille que tout le monde insulte, d'ailleurs. Mais bon, si j'étais une âme charitable ça se saurait ; là je suis de bonne humeur, et il est hors de question que quiconque vienne casser l'ambiance, donc je reste à ma place et ne jette même pas un œil en sa direction.

"Oui m'dame c'est à toi ! Si tu veux bien..." Le ton sarcastique de la voix qui répond m'oblige à tourner la tête pour regarder. La propriétaire de la voix est une brune, plutôt jolie. Il me semble l'avoir vu rentrer quand j'étais en pleine séance de spa avec -faute de nom à lui donner- le mec châtain. Son sourire figé hypocrite m'agace plus qu'il m'intimide mais j'intériorise: pas question de pourrir l'ambiance et de se faire des ennemis dès le début. "Tu fais tourner la bouteille, et tu poses la question à la personne que la bouteille aura désigné" me lance le brun à barbe, je ne perçoit aucun sarcasme dans sa voix. Je lui adresse un sourire Ok... et fais tourner la bouteille. Pendant que la bouteille ralentit, je remarque que la rousse qui est rentrée avant moi à disparu, dommage pour elle. La bouteille s'arrête enfin... sur la dernière arrivée (Fauve). Super... Déjà qu'elle ne semble pas me porter dans son coeur, je vais essayer de ne pas être trop horrible. Je lui lance le traditionnel Alors... Action ou Vérité ? J'attrape une autre bière en attendant sa réponse.
Action: assis toi sur les genoux de la personne de ton choix pendant deux tours.
Vérité: quelle est ta plus grande peur ?

La bouteille tourne, lancée par la blonde, plutôt jolie il faut l'avouer. Faudrait que je sois plus aimable avec elle à l'avenir, si j'ai envie d'en faire un quatre heures. Putain mais tu me dégoûtes. Et merde. La bouteille s'arrête finalement, me désignant de son goulot. Manquait plus que ça. T'es venu pour jouer, oui ou merde ? Nan, juste pour voir ce qu'il se passait. "Action ou vérité ?" me lance la belle inconnue. Bon. Action. Je hausse les épaules, m'attendant à un petit défi drôle et sympa, peut-être un peu dégueu. J'attrape moi aussi une bière. "Assis toi sur les genoux de la personne de ton choix pendant deux tours." Je masque une grimace. Il n'y a pas vraiment de choix. Je vais pas aller poser mes fesses sur les genoux d'une nana et les garçons ont boycotté la soirée. Je reconnais la grosse brute du FEQ, avec sa barbichette et un peu à côté, un mec à l'air plus sympathique. Owen je crois. Je me lève, et le rejoins. "Tu prêtes tes genoux à Fauve ?" je dis avec un sourire enjôleur.

Je donne un petit coup dans la bouteille, elle reprend sa rotation avant de se stopper doucement, pointant une grande blonde (Ivy), un peu moins jolie que la première (Déborah). Bon elle est pas en reste quand même. T'es pire qu'un mec. "Action ou vérité ?"

Action : Un suçon à ton voisin de droite ? ;)
Vérité : La honte de ta vie ?

La brune esquisse une grimace puis finalement accepte le gage. Elle semble s'être radoucie, tant mieux, je ne suis pas en état de me battre. Elle désigne Mister Macarena comme chaise pour deux tours: "Tu prêtes tes genoux à Fauve ?. Je pouffe en l'entendant parler d'elle à la troisième personne. Oulah, ma pauvre Debby, l'alcool te rend complètement ridicule.
La partie reprend et la bouteille s'arrête en désignant ma voisine et sauveuse en chef, Ivy. Je termine ma deuxième bière en attendant patiemment la suite.

Tout le monde s'amuse, je me délecte des différents gages qui tombent. C'est toujours drôle de voir les gens sortir de leur zone de confort, se ridiculiser gentillement devant tout le monde, ça fait du bien de rire et cette soirée atteins son but - mise à part quelques cas récalcitrant qui en veulent pas prendre part aux festivités ahem -. Soudain la bouteille tombe sur moi, ou retombe sur moi devrai-je dire. Bon on se tient à sa parole, que des actions? Action! fis-je avec un grand sourire à la brune (Fauve) en face de moi. Sourire que je perdis immédiatement après l'annonce de l'action. Un suçon à ton voisin de droite. Anh?.. Je tourne la tête lentement vers la droite. Oh non... Déborah. Faire un suçon à un homme m'aurait moins fait broncher. Ça sent le panneau d'affichage, pourvu que ça s'ébruite pas onfh. J'adresse un sourire gênée à moi voisine. Désolée l'amie... C'est le jeu qui veut, crois-moi je suis pas plus emballée. Je prends son cou avec mes deux mains, maladroitement je l'avoue, c'est pas mon kiffe de lécher les gonzesses efh. J'y dépose mes lèvres et fait le travail, les détails on s'en passera HEIN. C'est le suçon le plus rapide de l'histoire mes amis. Forte de me débarrasser de cet horrible gage, je relance la bouteille qui tombe sur, oh. Un barbu (Ezra), j'ai une revanche sur toi ptit con.

Action : enlève le haut qu'on profite un peu!
Vérité : quelle bleue te brancherai le plus?

Je manque de m'étouffer puis recrache une gorgée de bière dans mon verre quand j'entends le gage "Un suçon à ton voisin de droite". Je vois lentement le visage de mon amie se décomposer, elle affiche un petit sourire et me lance timidement "Désolé l'amie...". Elle qui semblait super à l'aise depuis le début à l'air très gênée. Perso, je ne sais pas ce que je ressens... De l’empathie, je suppose. Elle prend mon cou à deux mains. Quelques flash-back de soirées parisiennes viennent me rappeler que ce n'est pas la première fois qu'une fille pose ses mains sur mon cou. Je sens le rouge me monter aux joues alors je chasse très vite ces pensées de mon esprit, tandis qu'elle commence à faire le suçon. Je déglutis péniblement en sentant sa gêne. Lorsqu'elle se retire, je sens la légère brûlure qui signifie que demain, je porterais une écharpe. Instinctivement, je porte la main à mon cou. Je lui adresse un sourire pour lui dire que tout va bien.
La bouteille tourne à nouveau et s'arrête sur le gentil barbu, nous l’appellerons comme ça. A voir le sourire d'Ivy, je me dis que ça promet d'être drôle.

Ouah, ce massage de malaade. J'ai bien fait de proposer cette action, ça valait franchement le coup. Je pensais pas qu'elle me le ferait à moi en plus, quelle bonne surprise. Bon, j'aurai toujours pas pu poser une vérité, mais tant pis, ça me convient tout autant.
C'est donc au tour de Deborah de lancer la bouteille, qui s'arrête en visant la petite qui parle d'elle à la troisième personne. Rha, encore une action ! Sont frileux ou quoi les gens ce soir ? "Assis toi sur les genoux de la personne de ton choix pendant deux tours." Et qui est la personne de son choix ? Moi-même. "Tu prêtes tes genoux à Fauve ?" me demande la brune, accompagnant sa question d'un beau sourire. Bon ben, encore une action qui en vaut la peine en fin de compte. Si elle aussi me fait un massage, j'aurai tout gagné. Pas de souci, viens te poser sur mes genoux cagneux, je réponds en faisant danser mes sourcils tel le plus relou des dragueurs.

Après avoir fait un suçon mémorable à blondinette Deborah, blondinette Ivy fait tourner la bouteille et, c'est à moi de passer à la casserole. Ouais, youpi. Ofh, de toute manière il fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre. Autant le faire à fond. Et vu le regard vicelard qu'elle me balance, ça risque d'être marrant. "Action ou vérité ?" On n'a pas eu de vérités depuis un certain temps j'ai l'impression, il est temps de changer la donne. Vérité ! "Quelle bleue te brancherait le plus ?" Eh ben, ça c'est de la question. Sans réfléchir, je sors mon sourire en coin et mon regard le plus charmeur, prends ma voix de Casanova et réponds aussitôt : Toi, voyons.
Petit moment de flottement dans le salon. Je retiens mon souffle une poignée de secondes, puis éclate de rire. Non en vrai j'ai pas plus que ça de préférence, je considère Ava comme une sœur et j'adore draguer Sam pour déconner, ça s'arrête là. Après les autres je vous connais pas plus que ça donc je pourrais pas trop trop dire quoi, je réponds un petit peu plus sérieusement même si, avouons-le, je suis plutôt fier de ma blagounette. Ouais bon elle était pas top ma réponse. C'était quoi l'action que t'avais en tête sinon ? Enlever le haut. Héhé, allons-y, pourquoi pas. C'est l'occasion de montrer le fruit de toutes ces longueurs de bassin. Il commençait à faire chaud de toute manière.
A mon tour de faire tourner la bouteille, du coup. D'un coup sec je fais vriller l'objet, qui s'arrête sur Avouille la licorne. Action ou vérité ?

Action : Cours jusqu'au salon Garnet et reviens en moins de deux minutes
Vérité : A quand remonte ton dernier mec ?

Le bûcheron choisi la vérité. ENFIN j'ai envie de dire. Au moins un qui mouille son maillot - je ne m'attendais pas à voir ce qu'il y avait en-dessous 5 minutes plus tard d'ailleurs, mh -. Je pose donc sa vérité à savoir : "quelle bleue te brancherai le plus?" et il répond quelque chose de relativement troublant. Un truc qui a mis un beau froid dans l'ambiance. Toi, voyons. Je vous avouerai que le ton un brin "susureux" sur lequel il le dit me mis la puce à l'oreille. Trop théâtrale pour être vrai. Du coup je pouffe de rire. C'est sorti tout seul. Je crois que c'était tellement cramé que ça en est devenu drôle. Ezra part en fou rire lui aussi - trop heureux de sa blague faut croire - puis reprenant son souffle, il déballe le plus sincèrement possible sa vérité. Non en vrai j'ai pas plus que ça de préférence, je considère Ava comme une sœur et j'adore draguer Sam pour déconner, ça s'arrête là. Après les autres je vous connais pas plus que ça donc je pourrais pas trop trop dire quoi. Je roule des sourcils quand il évoque le cas Sam. C'est un fake, il doit y avoir un truc entre eux. Plus qu'un simple jeu je pense. M'enfin cela dit ça ne me regarde pas, ahem. Ouais bon elle était pas top ma réponse. C'était quoi l'action que t'avais en tête sinon ? Puis il enlève le haut. Ah purée. J'aime. Y a pas un buzzer genre je te veux dans mon équipe, parce que franchement j'adhère totalement à ce... talent. Mmh.

"Pas de souci, viens te poser sur mes genoux cagneux" me répond Owen, entament une petite chorégraphie avec ses sourcils. Je pose mes fesses à l'endroit indiqué, prenant soin de ne pas lui obstruer la vue. Je ne néglige pas pour autant mon confort, je me cale bien sur ses deux jambes. Mes pieds ne touchent même pas par-terre. Ah, c'est plutôt agréable. "Fauve ne te gêne pas ?"

Ivy, sans réfléchir, choisit l'action. Son visage se décompose, en même temps que la belle Déborah, assise à sa droite. Ofh, si je connaissais un peu mieux ma droite et ma gauche, j'aurais proposé le voisin de gauche. Je suis spectatrice de la scène, un peu vexée et fâchée contre moi. Un problème ? Ouais, elle est canon.

Le jeu continue. Il semblerait que j'ai lancé un aspect un peu plus...hot ? Je n'étais pas très attentive à ce qu'il venait de se dire mais Ezra vient tout juste de faire tomber le haut. A voir le regard de mes compagnes bleues, on est toutes un peu subjuguées. Faut dire que son air de grosse brute, couplé à ce torse d’Apollon, ça en ferait rêver plus d'une. Je reporte mon attention sur Déborah - j'avais capté son nom au cours de la soirée. C'est sur elle que j'aurais du aller m'asseoir, tiens. Elle a l'air d'être nunuche. Une gentille nunuche canon. Arrête de la fixer, nom de dieu.

"Tu dis Owen quand tu veux que Fauve s'en aille, elle a pas compté les tours..." je lui adresse avec un clin d'oeil.

Moi j'me marre bien en observant les gens. Je rebondis comme un bisounours sur son nuage tellement je ris huhu. Je ris et j'suis contente quand Ezouille répond à Ivy, parce qu'il dit qu'il me considère un peu comme sa soeur. Y a pas de truc plus cool que ça je trouve. ENFIN EZ T'ENVOIES PAS DE SNAP DE TON CUL A TA SOEUR NORMALEMENT. Mais c'est un détail. Oh non ne pense pas à ses fesses Avaaaaa. Déjà qu'il est moitié à oilp, si tu l'imagines cul nu ça va pas le faire ça. Ouh la la. La bouteille tourne alors que je mords mes ongles. Ongles que j'arrête de ronger quand elle s'arrête sur moi. Oh. Bon, on va dire action les gars. "Cours jusqu'au salon Garnet et reviens en moins de deux minutes". Ah que je. Ça va pas être possible avec mon pyj là.

- C'est bâtard Ezzz, je geins en me levant. C'est que c'est pas la porte à côté le salon Garnet. Je me lève, m'approche de la porte. Tu chronomètres Ezouille. Préparez-vous, vous avez la Usain Bolt de la course en grenouillère.

Je commence à courir. Enfin à essayer tout du moins. Et j'y arrive pas, j'ai juste failli me tauler en fait. Du coup. Je jette un coup d'oeil circulaire. Personne. Bon. Je descends la fermeture de mon pyjama, le laisse tomber à mes pieds, et entame le sprint de ma vie. Non vous inquiétez pas, j'étais pas à poil en-dessous, j'suis une adepte des sous-vêtements moi. Dédi aux Garnets. J'suis pas ezhib, mais j'aime gagner. Un peu comme tout le monde je suppose, hein. Une fois arrivée devant chez les rouges, je fais le chemin inverse. C'est là que tu te remercies de pas fumer.

Sur le chemin du retour je m'amuse : je sautille, je fredonne, je cours à l'envers. Enfin à reculons quoi. Passé le coin du couloir, j'me décide à regarder droit devant moi. Mais j'crois que j'aurais dû m'abstenir. Y a Ezra, au bout du couloir. Genre posé. Oklm quoi. Et moi j'suis en train de courir, pas habillée. Mon dieu. Mon dieu. J'suis en train de mourir de honte. Sauf que trop occupée à mourir de honte dans ma tête, je regarde plus où je mets les pieds. Résultat je dérape sur ma grenouillère, et tombe en arrière sur le cul, glissant jusqu'aux pieds d'Ezouille. Bien Ava, bien. J'suis gênée. Ça y est.

Comme prévu, le tour du barbu à été, hum, intéressant. Après une réponse un peu foireuse à la question "de vérité", il a décidé de retirer son t-shirt. Je crois qu'on est à peu près toutes d'accord pour dire qu'il est très, très bien fait. Je jette un coup d’œil aux autres filles de la pièce pour confirmer ma théorie et, à ma grande surprise, croise le regard de la théâtrale Fauve. Je détourne les yeux car la façon qu'elle a de me regarder me déstabilise. Enfin, bref, passons.
Le jeu continue et la bouteille désigne une brunette en pyjama qui, d'après le brun à barbe, se prénomme Ava. Ok, ça nous fait un prénom de plus ! On progresse, ma vieille. Ava, sans surprise, choisit "action":Cours jusqu'au salon Garnet et reviens en moins de deux minutes. Je ris doucement en l'imaginant courir avec son pyjama, ça promet. Elle aussi, ça semble la saouler puisqu'elle s'exclame "C'est bâtard Ezzz". Okay, le brun barbu à un prénom qui s'approche de Ez ? Bon, on verra bien dans la soirée. J'essaie de mémoriser les prénoms: Ivy, Ava, Fauve, Ez. Non sans avoir vanté ses talents de coureuse, la brune commence sa course. Après quelques secondes, ou peut-être était-ce des minutes ? Ava refait son apparition. Et quelle apparition ! Elle arrive sur les fesses, je ne sais pas où est passé son pyjama, mais il n'est plus sur elle... Je porte ma main à ma bouche et étouffe un cri de surprise. Elle, semble terriblement gênée, et je compatis.