PRÉNOM(S) NOM ; Deborah Rose Sparks
 SURNOM(S) ; Deb; Debby
 ÂGE ; 20
 DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 15 novembre, Londres
 STATUT AMOUREUX; Celibataire
 ORIENTATION SEXUELLE ; Bi
ÉTUDES ; Médecine
 GROUPE ; -
 SIGNES DISTINCTIFS ; Aucun
 VILAIN SECRET ? ; Son premier amour n'était rien d'autre qu'un junkie. Deborah a toujours pensé qu'elle pourrait l'aider à s'en sortir. Au bout de 2 ans de relation, voyant qu'elle n'arriverait pas à l'arrêter, elle a mis fin à leur histoire. Dans la soirée, le garçon est mort d'une overdose. La famille Sparks, une des plus influentes de Londres, a étouffé l'affaire et Deborah a déménager à Paris. Depuis, elle ne peut effacer sa culpabilité et le fantôme du garçon la hante encore.
 PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Doutzen Kroes
   

Deborah est une jeune fille secrète. La joie de vivre qui la caractérisait lorsqu'elle était enfant a laissé place à une profonde mélancolie. Son enfance dans les hautes sphères a fait d'elle une femme pragmatique et qui n'est pas du genre à perdre de vue ses objectifs. Peu sportive, elle est plus sensible à l'art sous toutes ses formes et trouve dans la musique un moyen d'exprimer ses sentiments. Elle n'est pas vraiment consciente de sa beauté et ne s'est jamais sentie digne d'être aimée. Deborah se réfugie dans son travail et les excellents résultats qu'elle obtient sont pour elle la seule façon de susciter l'intérêt de son père. Elle semble toujours prête à aider les autres mais elle cache toujours une facette de sa personnalité, plus sombre. La culpabilité qui la ronge fait d'elle une femme destructrice voulant éloigner à tout prix tous ceux qui se risquerait à s'approcher de trop près.
 

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate.

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui se semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

il suffit de rajouter "checked" juste avant le > de la bonne ligne
 

Née dans une famille aisée de l'ouest de Londres, Deborah n'a jamais manqué de rien. Sa mère étant morte alors que Deborah n'avait que 5 ou 6 ans, elle n'en garde qu'un lointain souvenir. A l'école primaire, elle n'était pas du genre à se faire des amis, ce qui, en soi, n'a pas vraiment changé. Deborah était la petite fille sage, toujours en robe de marque et à la coiffure impeccable. Son apparence ne trahissait aucun des drames qui frappait sa famille. Enfant, elle était très proche de son père qui, ayant perdu sa femme, plaçait tout son amour sur sa fille.
Tout a changé lorsque Deborah est rentrée au collège. Elle ne se faisait toujours pas d'amis et le luxe que dégageait son apparence lui avait valu le surnom de "bourgeoise". Deborah se renfermait peu à peu sur elle-même. Alors qu'elle devait avoir 15 ans, elle rencontra un garçon nommé Evan. Evan avait tout du petit ami idéal : gentil, mignon, issu d'une famille aisée lui aussi. Ce fût au bout de 3 mois passé avec lui que Deborah fît une découverte effroyable. Evan était accro à la méthamphétamine. Tout s'expliqua: les mystérieuses absences, son impulsivité, sa nervosité permanente et son irritabilité. Mais Deborah, probablement aveuglée par l'amour qu'elle avait pour lui se fit la promesse de l'aider à se sevrer.
L'état d'Evan ne s'améliorait pas, il la traitait avec mépris dès qu'elle lui parlait de cure de désintox. Evan sombrait chaque jour un peu plus dans l'addiction et entraînait dans sa chute Deborah. Elle se sentait à deux doigts de plonger dans une dépression et seul l'amour qu'elle lui portait la forçait à continuer d'essayer. Essayer de le sauver. Tout le monde autour d'elle l'avait laissée tomber, à commencer par son père. Au cours de l'année où elle s'était mise avec Evan, leur relation s'était dégradé. De vieilles querelles entre les Sparks et la famille d'Evan refaisaient surface. Au début, Deborah, en éternelle romantique, compara son histoire d'amour à celle de Roméo et Juliette. Elle n'aurait jamais pensé que les ressemblances entre la tragédie de Shakespeare et sa relation avec Evan seraient aussi nombreuses.
Après 2 ans de relations, Deborah était exténuée, elle se répétait mentalement "Tu as essayé et tu as échoué, c'est fini". Un soir de novembre, alors qu'Evan était en manque et avait oublié son anniversaire, elle mit fin à leur relation. Précisément cinq heures plus tard, Evan mourût d'une overdose. Cette nuit fût probablement la plus longue de toute sa vie.
La mort d'Evan fût un événement sans précédent pour la famille Sparks. Il y eut d'abord la mise en examen, pour trafique de méth puis pour homicide involontaire. Mr Sparks paya sans broncher les cautions aux montants mirobolants pour éviter à sa fille les nuits en détention provisoire. Quant à Deborah, elle était trop accablée par son chagrin pour se rendre compte de ce qui se tramait autour d'elle. Elle avait perdu du poids et les cernes sous ses yeux trahissaient ses insomnies. Elle voyait sans y prêter attention le ballet de policier, avocats, membres ancestraux de la famille qui s'affairaient autour d'elle. Les Sparks, en faisant jouer leurs relations, réussirent finalement à étouffer l'affaire mais la vie de Deborah changea à jamais. Son père ne lui adressait presque plus la parole. Alors qu'elle se remettait lentement de son deuil, elle réalisa alors que le regard que les gens portaient sur elle avait changé. Il la voyait comme une criminelle. Son père ne pût qu’acquiescer lorsqu'elle lui annonça sa décision de partir vivre à Paris.
Paris fût pour elle une occasion de se reconstruire. Elle reprit forme humaine et rencontra des gens sympa sans pour autant s'attacher à eux. Elle obtint son diplôme avec brio et son père fît l'effort de lui téléphoner pour la féliciter. L'échec de sa tentative pour sauver Evan fît naître en elle un besoin de se rattraper. Elle se dît alors que des études de médecine lui permettraient d'aider un maximum de personnes. Elle passa sa première année dans une faculté de Paris. A la fin du premier semestre, les vieux démons de Deborah refirent surfaces. Elle recevait dans sa boîte aux lettres des messages anonymes avec les mêmes mots: "Tout est de ta faute.". Elle savait que, malgré tous les efforts de sa famille pour ne pas ébruiter l'affaire, certaines personnes étaient au courant de l'histoire. Cependant, elle n'avait pas la moindre idée de qui viendrait jusqu'à la harceler à Paris. Elle envisagea alors de terminer son semestre à Paris et de changer de fac. Lors d'un de ces derniers voyages à Londres, son père lui avait vaguement parlé d'un ami travaillant au comité directeur de l'UE de Montréal.
Grâce aux relations de son père et à ses résultats scolaires, elle n'eut aucun mal à s'inscrire. Quitté l'Europe était sûrement le meilleur moyen de recommencer à zéro. Et cette fois, très loin de l'Angleterre.