La douleur est quelque chose qui reste subjective, on est seul à juger de ce que l’on ressent. Les personnes ne peuvent pas juger de la douleur qui est en nous, la douleur est différente entre chaque individu. Elle est ressentis de manière différente entre individu A et un individu B. C’est pour cela qu’elle est très dure à déterminer, à soigner ou à faire disparaitre. Pour la faire s’évanouir, il faut aussi avoir l’envie de la voir partir en fumer. Le vouloir est une chose, le faire en est une autre. On peut dire qu’on souffre quand on a mal quelque part comme une douleur au ventre, ou à la jambe, mais il y a des souffrances bien plus pénibles telles que le deuil. Le deuil est quelque chose qu’il faut accepter, et chaque personne va mettre du temps à le faire s’évanouir. Si je vous parle de souffrance aujourd’hui c’est que je suis en plein dedans. J’ai perdu mes parents, ça fais 1 mois et demis qu’ils sont décédés et je peux vous dire que je n’ai pas oublié au contraire. Le chagrin est toujours là, il submerge encore tout mon corps, en entier.

Il y a 1 mois et demi, j’étais dans ma chambre à l’UE en train de me préparer pour rejoindre mon Ashley. C’est à ce moment-là que j’ai appris leur mort. Par peine j’avais décidé de boire et malheureusement l’alcool a failli me faire les rejoindre, je me suis retrouver aux urgences. J’ai fait un coma éthylique, pourtant ce n’était pas mon but, j’aime bien ma vie, j’aime beaucoup mes amis, j’aime bien foutre mon petit bordel, de faire chier mon monde, j’appréciais la vie, malgré mon passé. J’avais tout fais pour passer au-dessus de l’accident, mais la mort de mes parents m’a de nouveau détruit. Après ces longs jours, j’ai finis par avoir l’autorisation de sortir de la chambre de l’hôpital, j’ai vu des psychiatres, j’ai eu des traitements que je garde encore contre la dépression, mais ils m’ont laissé sortir. Parler avec les médecins, m’a fait un grand bien mais là je me remure dans le silence.

C’est une ambulance qui m’a ramené à l’UE, l’ambulancier m’a aidé à remonter mes affaires dans ma chambre. Il repartit. D’habitude, je regarde les mecs ou les femmes pour savoir si je pourrais me le mettre dans mon lit mais là rien. Pourtant j’ai croisé des médecins ou infirmières bien foutus, mais je m’en suis même pas préoccuper. Je regarde la pièce, je là balai du regard puis descend silencieusement pour que l’on ne remarque pas ma présence. Je ne veux même pas croiser les autres, que ça soit de notre maison ou les autres maisons. Je m’approche du salon de la maison. Je regarde à l’intérieur et ne vis personne tant mieux. Je rentre dedans et déplace un fauteuil pour le mettre près de la fenêtre. Je me laisse tomber dans celui-ci avant d’attacher mes yeux à dehors. J’étais triste, mais je n’arrivais plus à l’exprimer par les larmes, il y en avait tellement eu que c’était plus possible qu’elles coulent.

Damon, Ashley, Santana, ou les autres membres, il ne voulait pas les voir. A ce renfermé comme il le faisait était pas digne d’un garnet mais d’un Obsidian. A ce dire qu’il ressemble plus aux noirs qu’aux rouges, l’enfonçait encore plus. Il se sentait mal de réagir comme ça. Il se sentait coupable de la mort de ses parents, en se disant si je ne les avais pas quitté, ils seraient encore tous ensemble, ils pourraient être encore en vie… Il se culpabilise comme pas possible.

Assis devant la fenêtre sur un fauteuil assez confortable. Mon regard était complètement vide, triste. Une présence rentrait dans la pièce, mais je n’y prêtais pas du tout attention. Mon corps était blessé, fatigué parce que je lui faisais subir. A continué de cette manière, je finirais par vraiment l’abîmer. Mais rapidement, j’entendis des pas s’approcher de moi, puis une voix douce se fit entendre. Mon regard se déporte vers la voix, c’était une fille, une garnet et pus précisément Chloé. La dernière fois que je l’ai vu c’était dans le salon Moonstone lors de la soirée d’intégration et elle m’avait fait une mauvaise impression, mais à présent elle est là devant moi accroupis en train de me parler.

-Ne t'en fais pas, personne d'autre que moi va venir dans cette pièce. Je crois que ça doit te faire un choc entre la dernière fois que tu m'as vue, c'est-à-dire quand je me suis fritée avec Shay mais je soutiens les Garnet dans tous les cas.
Bref, comme tu te doutes S. a parlée de tout tes problèmes et Enamor ne parle que de ton retour. Enfin bon! Je sais que tu ne veux pas entendre ça mais on connait tous des galères dans la vie. Et crois-moi je sais de quoi je parle. Mais sache une chose: Le bonheur ne s'acquiert pas, il ne réside pas dans les apparences, chacun d'entre nous le construit à chaque instant de sa vie avec son coeur.
Ne retarde pas l'arrivée de ce bonheur. Tu as des amis, Ash se fait du souci pour toi. Et on est tous là pour toi.

Ne pas retarder l’arrivé de ce bonheur ? Quel bonheur, je ne souhaite pas être heureux, j’ai plutôt envie d’en finir. Je ne pensais pas que perdre ses parents pouvaient autant faire mal. Malgré que j’aie des amis formidables, une maison formidable ils ne m’aideront pas à retrouver mon bonheur. Je regarde Chloé, elle avait l’air différente de la première fois ou je l’ai vue, mais c’est une garnet, on est tous un peu particulier. On peut se soutenir comme on peut être aussi en compétition à ce mettre des bâtons dans les roues mais en cas de gros problèmes on est toujours là.

S a sauté sur l’occasion de mon coma éthylique, de la mort de mes parents, c’est trop important pour elle de le dire à tout le monde. Il faudrait lui dire que certaine chose ne la regarde vraiment pas. Qu’on parle de mon retour je m’en fiche totalement mais dire ou j’étais, du pourquoi j’y étais.

Je détourne mon regard de Chloé, et le repose sur la fenêtre. Normalement je suis quelqu’un de sociable, de souriant surtout ça, c’est de la que vient mon surnom de Colgate. Mais mon sourire colgate a laissé place à autre chose, vous voyez Max dans la famille adams, bah Charlie sourit autant que lui actuellement. Il se mure dans un silence, il ramène une jambe contre lui et vient poser sa tête dessus. Il faut qu’il parle, même s’il se met en colère, de même pour les larmes, il faut réussir à le faire parler, le faire réagir. Il a besoin d’un bon coup de pied pour le faire bouger. Il a besoin d’aide malgré qu’il ne souhaite pas d’aide.

Totalement perdu que ce soit dans mon regard, dans ma tête et aussi sentimentalement. Mon corps est submergé de tristesse, et de colère se sont les seuls sentiments qui parcourent mon corps. J’ai deux envies, la première qu’on me foute la paix et la deuxième serait de rejoindre mes parents, au moins on serait tous ensemble, réunis et on reformerait de nouveau une famille, une vrai famille.

Après avoir finis de regarder la fenêtre, je regarde mes mains, elles sont m’ouates et elles tremblent. Elles sont nerveuses. Je pense que j’étais mieux à l’hôpital, on ne s’occupait pas vraiment de moi, j’étais tranquille tout seul et quand ça n’allait pas je voyais quelqu’un qui me donnait des cachets pour me détendre, m’apaiser et faire tomber mon anxiété.