L’university Enamor, change constamment, on ne vit pas tout le temps les mêmes choses. Il y a pas mal d’évènement géniaux qui se passe dans ses locaux, ou en dehors comme le FEQ, les journées d’intégrations, mais aussi les Week-ends plein de petite chose qui nous mettent de bonnes humeurs. Qui nous permet de faire de nouvelle rencontre, c’est comme ça que j’ai rencontré la présidente Opal Sam, mais aussi Fauve et bien d’autres. Mais il y a des évènements auquel on ne s’attend pas du tout. Certains membres ont des responsabilités plus importante comme le président d’une maison ou même celui d’être vice-président. Actuellement, j’ai des obligations, celle de la maison Obsidian la maison la plus mystérieuse et secrète d’ici. On nous appelle les noirs, car la couleur de notre maison est noire. En ce moment c’est assez dur d’être président, surtout quand on vient d’avoir des drames. Notre maison compte deux membres en moins. Pas parce qu’ils sont parties d’ici pour aller ailleurs, enfin si d’une certaine manière, mais pas par leur choix. Ils ont été tués, par un membre d’une autre maison qui a péter un câble. Nos membres morts sont Aria et Jack. Arthur Kelman est leur tueur, il a tué Aria par amour et Jack était un simple dommage collatéral. C’est qu’on va dire. Je ne les connaissais pas particulièrement, mais ils faisaient partie de cette maison. Tous les membres de cette maison peuvent compter sur moi en cas de coup dur, comme dans cette situation. Leur mort m’atteint énormément.

Ce drame m’atteint, la preuve je suis actuellement dans un endroit éloigné de tout. Il n’y a personne ici. C’est un endroit dans les couloirs que pratiquement ne va où juste pour penser à autre chose, faire le point de sur sa vie. J’y suis assis, ma tête posé dans mes mains avec les larmes aux yeux. Je suis complètement démolie, je ne pensais pas devoir vivre ça. Quand j’ai accepté le poste de président, j’aurais jamais cru devoir vivre ce type d’évènement horrible et tellement cruelle. J’espère sincèrement ne jamais revivre ça, j’ai déjà vécu des drames dans ma vie. La mort, j’ai faillis la connaitre en passant la frontière Mexicaine et celle des Etats-Unis, par chance je suis toujours de ce monde, mais quand je vois ça, je me demande combien de jours, de mois, ou même d’année je pourrais encore vivre. A chaque instant on côtoie la mort, quand on traverse une rue, dans on se balade seul ou avec des personnes que l’on considère comme des amis. Tout le temps, on la fréquente, à chaque moment.

Dans mon coin, je me demande qu’est-ce que je n’ai pas vu. Pourquoi je n’ai pas su les protéger ? Par exemple Jack, il était suicidaire, je n’ai jamais pris le temps de discuter avec lui, de lui montrer que s’il y avait un problème j’étais là, s’il avait aussi besoin de parler. Et Aria, elle avait disparu pendant un moment, j’aurais dû faire attention à ça, me demander si elle allait vraiment bien, que si elle avait besoin, qu’elle n’avait pas besoin d’hésiter. Montrer que j’étais vraiment présent pour cette maison. Je m’en veux beaucoup. J’enlève mes mains de ma tête et la bascule en arrière contre le mur. Mes yeux sont remplis de larme et de détresse à la foi. Actuellement, je ne sais pas sur qui compter dans c’est moment –là. Je n’ai pas vraiment d’ami, je suis assez du style à ne pas m’accrocher aux gens.

Je dois accueillir une nouvelle élève chez les Opales aujourd'hui, et je suis en l'obligation donc de passer au bureau de la direction pour avoir les paperasses, des informations sur ma future Opale. J'adore toujours faire ça, et avoir la surprise de que je vais avoir. Après j'appréhende toujours de la sympathie de l'individu, mais s'il est admis chez Opal, c'est pas pour rien je pense.

Traversant à l'allure vive les couloirs les plus isolés pour aller à la Direction, j'entend du bruit sur ma gauche. Je me retourne, par simple et pure curiosité. Je vois quelqu'un adossé contre un mur, mais quand je vois qu'il s'agit du Président Obsidian, San, cela ne me laisse pas indifférente. Je crois voir qu'il est en détresse, sa vue atteinte par des larmes.

S'imposer ou pas? Je pense bien. Il doit vivre une situation de culpabilité en plus de la tristesse et du trauma. Entre présidents, on peut se comprendre, même si évidemment je n'ai absolument pas vécu la même situation. Mais je décide d'y aller, pour essayer de le booster. Le pas tendre et encore timide, je m'avance vers l'endroit où il trouve. Ca se voit, il s'isole. C'est comme ça qu'il réagit quand ca va mal et c'est pas bon du tout.

Hey, salut, San. Je peux ? je demande d'une voix toute douce, pointant son emplacement.

C’est tellement horrible d’avoir des responsabilités de ce type, d’essayer de tenir une maison qui est entrain de partir en fumé. Oui pour moi elle part en fumer, je n’ai pas l’impression d’être à la hauteur. Je n’arrive pas à garder les membres de ma maison en vie. Il y a quand même eu deux morts. Alors que j’étais entrains de pleurer assis par terre dans le couloir, un couloir sombre et tranquille. Je ne devais pas montrer ma faiblesse devant les membres de ma maison, que ça m’atteint. Mon esprit n’était pas vraiment là, je n’avais même pas remarqué la présence d’une personne.

Hey, salut, San. Je peux ?

Un petit sursaut, je relève ma tête et vois Sam qui était là devant moi. Elle point une place à mes côtés et me demande si elle peut s’assoir. Je la regarde et lui fais signe de la tête pour lui dire que oui elle peut. Je ne vais pas lui dire de se barrer, je ne suis pas si méchant que ça. Et puis surtout c’est une présidente comme moi. C’était horrible, mais avec la présence de Sam, je n’avais plus l’impression d’être seul, j’avais l’impression d’avoir quelqu’un qui était là pour m’écouter pour m’aider.

Salut…

C’était un bref salut et surtout je venais de le marmonner dans ma barbe que je n’ai pas.

C'est bien, San ne m'a pas rejetée, au moins il ne souhaite pas plus que ça de se renfermer sur lui-même après ce qu'il s'est passé. C'est dur pour lui. Très dur. Je n'imagine même pas comment je vivrai ça. Je suis super sensible, moi aussi. Je m'assis donc à ses côtés, regardant d'abord devant moi pour pas l'étouffer avec mon regard qu'il pourrait prendre comme de la pitié excessive. Je soupire discrètement, réfléchissant à ce que j'peux dire après qu'il m'ait faiblement salué. Je prends mes mains, relèvent mes genoux vers moi et le regarde aussi, neutre.

Si tu en ressens le besoin, parle San. Je suis là pour ça. Pas en tant que présidente, mais qu'amie aussi. je dis cela sur un ton sérieux, mais qui se veut d'autant plus réconfortant.

Si tu en ressens le besoin, parle San. Je suis là pour ça. Pas en tant que présidente, mais qu'amie aussi.

Elle me disait que si j'avais besoin de parler. Entre président on s'aide, mais on n'est que président, c'est plus. Entre nous on doit tout de même se serrer les coudes quand ça ne va pas. Il y a que les rouges et blancs qui jouent encore à cette guerre surtout. C'est vrai que quand il y a un conflit, nous les obsidians on va prendre le partie des rouges et les opals se des bleus mais le reste du temps on communique bien entre nous.

Alors que j'allais répondre à Sam, un bruit vient nous arrêter. C'était assez particulier, un bruit sourd, mais aussi un bruit de craquement d'os. Des os qui craquent. On se croirait dans un film d'horreur, quand l'autre essai d'écarteler tout doucement la victime, que ses os se cassent doucement. Rapidement on put entre plusieurs cris retentir. C'était des cris de peur, d'horreur, d'appel à l'aide. Mon regard se pose sur Sam, puis je me lève rapidement pour aller voir ce qu'il s'est passé. J'espère que c'est pas encore un autre cadavre. Je n'attends pas vraiment Sam et me dirige dehors. La je découvre un corps allongé sur le sol inerte. C'est une rousse, je crois qu'elle appartient, plutôt appartenait à la maison de Sam. J'apporte mes mains à mon visage. Du sang partout, une marre de sang, sa boite crânienne avait aussi un peu explosé. Je me retourne vers l'herbe et vient déglutir mon repas. Mon visage est peut-être celui d'un Bad boy, mais je suis sensible, j'ai une âme.

J'attendais que San me réponde quelque chose, mais un étrange bruit nous avait freiné dans la conversation qui était là triste. Je relève la tête, alertée et tend l'oreille. Ce bruit était sourd, et très effrayant, comme si quelqu'un était tombé. Putain.
Commencent des cris stridents, de peur, d'aide. Là, tout deux, on se lève.
On arrive alors dans la cours, enneigée, où plusieurs personnes encerclent quelqu'un.. J'ai pas envie de voir ça. Mais je m'approche, encore, et encore, j'écarte tout le monde, et là, je suis horrifiée. Mon être tout entier est dégradé..
Lola Andson.
Une Opale, oui, une Opale. Inerte, baignant dans une marre de sang, le crâne démonté. Je porte mes mains sur mon visage et des larmes coulent sans que je le sens. Dans de petits cris, je m'exclame, Mon dieu, mon dieu, mon dieu, je plisse les yeux, de douleur, puis je crie, Appelez une ambulance! j'hurle, de tout poumons.

C’était vraiment une scène plus qu’horrible, le corps de la rouquine était étendu sur le sol. Elle était inerte, sans plus aucune vie. Triste était la vie, en une fraction de seconde tout pouvait s’arrêter. Je savais exactement ce que ressentait Sam, elle était comme moi actuellement, horrifié par le spectacle qui se trouvait sous nos vieux. Après avoir déglutiné dans l’herbe, après surtout avoir repris mes esprits je me retourne à la recherche de Sam. Quand mon regard finis par ce poser sur elle, je l’empoigne et l’écarte de se cauchemars. Elle pleurait, criait … La première chose que je fis, c’est de reprendre une tête plus sérieuse qu’apeurer et la prend dans mes bras. Je la plaque contre mon torse et viens poser mes mains sur la tête à Sam. Suite aux différents cris, les membres de l’administration étaient arrivés en courant. Ils ne pensaient surement pas voir ça, certains essayaient d’éloigner les élèves pendant qu’un autre était partie chercher un drap blanc pour recouvrir la rouquine.

Le directeur de l’University cherchait du regard Sam, la présidente de cette jeune femme qui venait de mourir. Il la remarque dans mes bras en train d’essayer de la réconforter. Au début c’était elle qui me réconfortait, mais à présent c’était à mon tour. Il s’approche de nous.

Mlle Félicis, suivez moi dans mon bureau !

Il parlait d’un ton grave, mais il ne voulait rien contre Sam. C’était plutôt pour qu’elle se calme, c’était sa présidente. Je regarde le directeur, qui me regarde à son tour.

Monsieur Garcia, venez aussi…

Nous étions tous les deux dans le même cas, des morts dans nos maisons respectives.