William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: William Harrisson alias Ulrich Murphy-Janel Mer 23 Déc - 2:03 | |
| William Harrisson PRÉNOM(S) NOM ; Originellement Ulrich Murphy-Janel mieux connu sous le nom de William Harrisson SURNOM(S) ; Will ÂGE ; 18 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 25 novembre 1997, Repentigny STATUT AMOUREUX; Célibataire ORIENTATION SEXUELLE ; hétéro ÉTUDES ; Sciences; Chimie GROUPE ; Aucun pour l'instant SIGNES DISTINCTIFS ; Il a «Immer, Always, Toujours» de tatouer sur l’omoplate droite VILAIN SECRET ? ; William ou plutôt Ulrich est un témoin protégé depuis que sa mère a été assassinée lorsque la couverture de son père a été découverte. Depuis, il a plusieurs restrictions afin d'assurer sa sécurité. PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Daniel Sharman | ♣ Votre caractère ::: Il ne s’agit que d’une faille temporaire. C’est ce qu’on disait. Il s’est t’avéré qu’il s’agissait plutôt de l’une de celles qui sont temporelles : peu importe le temps qui passe. Il s’agit toujours d’un trou béant. D’un trou noir englobant ma vie et ce qui se trouve tout autour. Si seulement celui-ci pouvant ne s’en tenir qu’à cela. «Si seulement», des paroles vaines répétées si souvent par mon paternel. Nous savons tous les deux qu’il n’en est rien. Ce que je m’apprête à affirmer va paraître égoïste, je le sais et ne le nie point, mais ce qui me fait le plus mal n’est pas de l’avoir perdu elle, c’est ce que j’ai perdu à travers elle, c’est d’avoir perdu celui que j’étais sans pour autant encore savoir qui je suis présentement. Elle a perdu son souffle alors que je perdais ce qui me faisait souffler. Non, je ne pensais pas à ça en voyant son sang se répandre sur le sol. Je ne pensais à rien lorsque le poids de son corps inerte allait faire exploser les veines qui venaient frappées tel un torrent contre mes tempes. Toutefois, après m’être vu habillé comme un manchot pour reposer près d’un cercueil pendant un court laps de temps, juste assez afin d’endurer des pleurs et les visages vides de sens des collègues de mon père, toujours en uniforme, portant chacun à leur taille ce qui avait été la cause de la perte de ma mère. Alors que lui-même n’avait pas mis en application ce jour-là ce qu’il m’avait appris durant 17 ans.
Encore une fois, -si seulement- on m’avait averti que le Service de Protections des Témoins venait avec des séances toutes payées avec quelqu’un m’obligeant à déblatérer le vide sidéral occupant mon esprit et à la fois de la rage incessante galvanisant mon cœur, bref -un psychothérapeute-, j’aurais préféré demeurer à Toronto et vivre par moi-même.
Mon état psychologique actuel : Conflictuel. Je suis «mort» avec mon ancien nom, mon ancienne vie. Je n’ai plus le droit de toucher à un ballon et mon historique internet est scruté à la loupe. Pas besoin de vous préciser que j’ai dû retourner aux cassettes VHS en ce qui concerne les pornos…
La gloire d’avant, le courage, les sourires en coin, tout ça ne ressort pas du passage trou noir. J’aimais ce que nous étions, j’aimais ce que j’étais. Je n’étais pas le plus populaire ni le meilleur en classe, mais j’étais.
J’étais sportif, aimable, mais pas particulièrement chaleureux, loyal, entêté, acharné.
Maintenant, je survis. Je survis avec acharnement, irritable, inconscient, impuissant.
Et devoir dire ça à un homme qui ne me connaît pas, qui m’est imposé et qui m’importune me détruit encore plus Monsieur. Foutez-moi la paix si vous voulez que le peu de fierté que j’ai encore demeure mienne.
| ♣ Petit test de personnalité ::: 01. Quelle destination choisirais-tu ?
02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?
03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?
04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?
05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?
06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?
07. Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?
08. Quel élément te correspond le mieux ?
09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?
10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?
| ♣ Votre histoire ::: Mes plus lointains souvenirs remontent au verglas de 1998. Je me souviens du froid, de ma mère et du feu tout près de moi, que mon père alimentait nuit et jour. Ma mémoire se détache comme des brides de temps et d’émotions, comme les souvenirs que l’on conserve d’un rêve ou... est-ce seulement l’album photos familial qui me fait revivre de telles émotions. Je me souviens des allées étroites, serpentant entre ces rues aux noms d’arbres de mon enfance. Je me souviens des feuilles d'automne recouvrant les rues et les minces boulevards du quartier ou encore de la douce neige blanche qui s’écoulait du ciel comme un cadeau éphémère. C’est là que je me suis intéressé à la science. Pour le sport, c’est venu par après. Et puis… à peine un an plus tard, nous avons dû quitter ce paradis, cette quiétude qui avait bercé les quatre premières années de mon enfance, à cause du travail de mon père. Je ne suis revenu que des années plus tard dans ce petit quartier de Montréal.
J’ai reçu une éducation se basant globalement sur les valeurs canadiennes, je dirais. La variante étant que j’espère pouvoir considérer que je suis toujours le fils d’une femme allemande. Cela comprend : connaître sur le bout de ses doigts l’histoire de l’Allemagne (je vous épargne gentiment les détails, j’ai tout vu avec elle : du Royaume germanique en passant par la République de Weimar et en s’arrêtant de par le Mur de Berlin), savoir cuisiner les plats plus traditionnels et bien sûr, surtout : parler l’allemand.
Mon père n’a jamais vraiment pris le temps d’apprendre cette magnifique langue. Il faut dire que les gens ont tendance à croire qu’elle est brutale et très peu sensuelle. J’admets que ça ne battra jamais l’Italien, mais quelle langue en arrive là? Du moins, les apparences sont trompeuses. Il ne faut pas voir l’allemand comme Adolf Hitler le parle, mais, plutôt, il faut l’écouter comme Wagner et Beethoven l’ont fait vibrer.
Mon père n’a jamais vraiment pris de temps tout court, en fait, les trois années avant celle qui vient de passer. Il le prend depuis un an… mais il est trop tard.
Après Montréal, ce fut Kingston, Halifax, Edmonton, puis Toronto. Je changeais d’école, les unes après les autres… dès que l’on s’habituait à un logis, il fallait en trouver un autre. Mon père laissait son métier nous mener à travers le Canada.
Dès mes six ans, lorsque mon père rentrait le soir, il m’apprenait peu à peu à me défendre contre les attaques des pirates ou encore des monstres sous mon lit. Ce qui n'était en fait qu’une préparation en vue de ce qui pouvait m'arriver n'était perçu que comme un jeu à travers mes yeux d’enfants. Même s’il y avait quelque chose d’inquiétant et un manque d’honnêteté quant à la raison de ces «attaques paternelles», ces moments font partis des plus beaux souvenirs que j’entretiens avec mon père.
Alors que ma mère était ferme, mais douce, lui était beaucoup moins attentionné, mais plus taquin malgré son travail difficile, qui aurait pourtant pu influencer son comportement à la maison.
C’est d’ailleurs lui qui a convaincu ma mère de me laisser prendre des cours de guitare privés pendant deux ans, jusqu’à temps que nous déménagions à nouveau. À chaque fois, je devais expliquer la prononciation allemande de mon nom à mes nouveaux professeurs.
-«Ulrich Murphy-Janel? -Présent, mais ça se prononce –Yanel-, Monsieur. -Merci pour la correction Monsieur –Murphie-Guanel-»
Sans succès.
Le travail de mon père était strict malgré sa spécialisation en étude du comportement et son rang. Il a toujours travaillé pour la Gendarmerie Royale du Canada. C’est afin d’avoir une plus grande stabilité qu’il a accepté de changer «légèrement» le cadre de ses fonctions en allant à Toronto. Je dus changer d’équipe de Basketball pour la dernière fois. Les quatre années qui suivirent se déroulèrent au même endroit.
Toutefois, c’est là que les choses ont commencé à dégénérer, car si nous étions plus stables géographiquement, notre relation familiale allait en prendre tout un coup…
La première année et la dernière de notre séjour à Toronto furent les plus difficiles. La première fut principalement une montagne de disputes entre mes deux parents sur le temps que mon père passait à la maison. À vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je mentionne le «temps», car il était inexistant. Et en ce qui concerne la dernière… tout s’est déroulé, ou devrais-je dire, a déboulé si rapidement.
De la septième au début de la douzième année, je n’ai pas eu de père. C’est le principe d’une mission d’infiltration, n’est-ce pas? On se fait passer pour quelqu’un d’autre… on joue les taupes et aussi les poissons rouges dans le cas de mon père, car sa mémoire était restée avec son autre lui. À la place, j’ai eu une équipe de basketball.
Je pense pouvoir dire que c’est l’une des choses dans laquelle j’ai le plus excellé dans ma vie, ma grandeur ne m’a pas nui, c’est certain, mais c’est aussi quelque chose qui me tenait à cœur et qui me passionnait. Je n’ai plus retouché à un ballon depuis près de huit mois.
Depuis ce fameux vendredi. Celui où j’ai vu ma vie basculer de façon définitive. Je rentrais d’une pratique et j'ai trouvé ma mère… sans vie. Il m’a fallu quelques instants avant de la reconnaître et je n’ai pas remarqué que la maison avait été saccagée avant que la police arrive. C’était comme si, –comme mon père- je n’avais plus le temps. Il a fallu trois agents pour être capable de m’éloigner de ma mère et quatre pour me faire sortir de ma maison. Je me débattais avec hargne, criant, hurlant à plein poumon des mots, des sons, des pleurs. J’avais de la rancœur plein les poumons, de la colère plein le cœur et le vide de mon esprit pour m’enrager. Je préfère ne pas trop creuser les souvenirs que j’ai de ce jour. Je sais qu’il me manque certaines parties des événements, mais je n’ai jamais cherché à les retrouver, j’ai préféré enterrer tout cela en même temps que ma mère.
Je me tenais là, devant le miroir, habillé comme ces nombreux êtres dans «La marche de l’empereur». Je savais que je devrais sortir pour affronter les regards vides et tristes des membres de ma famille et un père que je ne reconnaîtrais sûrement pas. Je sortais, car il le fallait, pour ma mère.
Puis, je me tins pendant quelques heures aux côtés d’un homme qui m’était maintenant inconnu. Je me devais de tolérer tous ces uniformes armés qui faisaient leur ronde comme si de rien n’était.
Après la messe, l’exposition continua et aux côtés de ma mère fut servi un buffet. Les hommes en uniformes furent les premiers à se diriger vers celui-ci, à se mettre à parler dans une pièce qui était quasi-silencieuse et à raconter leur derniers exploits.
Mes yeux se remplirent d’eau malgré moi. Ma respiration s’accéléra. Je passai nerveusement une main dans mes cheveux en accrochant la blessure qu’ils m’avaient faite en essayant de me sortir de la maison. C’en était assez.
-«ASSEZ», hurlai-je en anglais. «C’est assez. Ne savez-vous donc pas ce qu’est le respect? Lorsque ce sera le tour de votre mère, repensez s’y. Car la majorité des sombres crétins que vous êtes ont encore leur mère et vous êtes tous plus âgés que moi.»
- «Ulrich Murphy-Janel!, s’insurgea pour la première fois mon père depuis quatre longues années. Présente tes excuses immédiatement!»
-«Pas avant que tu ne présentes les tiennes : tu as rendu ton propre fils orphelin», éclatais-je avant de sortir du salon funéraire.
Nous emménageâmes quelques semaines plus tard à Ottawa dans le quartier de Barrhaven. Nous passâmes la fin de l’année scolaire à Ottawa. Puis, avant de nous attribuer nos nouvelles identités officielles, nous gagnâmes à nouveau Montréal, juste avant le début de l’année scolaire. Mon père avait un an complet de congé payé et il essayait peu à peu de se racheter alors que nous avions tous les deux à peu près tout perdu, mais il comprit vite que certaines choses ne s’achètent pas, comme le temps. Et il ne se regagne point non plus...
Je m’inscris à l’UE en juillet.
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DERRIÈRE L’ÉCRAN ? | PRÉNOM/SURNOM ; Willy, ce sera parfait AGE ; Je manque de doigts pour compter (C’est la première fois qu’on vous la fait?!... ou pas) T'AS CONNU LE FOW OÙ ; Topsites TON AVIS SUR LE FORUM ; Bien, intéressant. UNE DERNIÈRE CHOSE ; Chose. CODE ; Validé par le grand-père à dreads bleues ~ |
Dernière édition par William Harrisson le Jeu 24 Déc - 2:27, édité 2 fois |
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Jörgen Gunnarsdóttir "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: William Harrisson alias Ulrich Murphy-Janel Mer 23 Déc - 10:08 | |
| Waw, quelle plume... Félicitation pour ta fiche, ça m'a tenu en haleine de ouf! Et bienvenu parmi nous Willy |
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William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: William Harrisson alias Ulrich Murphy-Janel Mer 23 Déc - 14:34 | |
| Je dois admettre que je ne suis pas Teenwolf, merci Google pour m'avoir aidé à comprendre la référence. Et merci cher collègue pour ce mot de bienvenu!
Merci pour le beau compliment gente dame et pour le bienvenu, cela va de soi!
Une relecture s'impose et je pense pouvoir finalisé.
EDIT de ce dit message: Si jamais certains termes ne sont pas clairs ou s'il y a des anglicismes, je m'en excuse. N'hésitez pas à me le faire remarquer, je suis justement ici pour les bannir de mon vocabulaire. |
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William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: William Harrisson alias Ulrich Murphy-Janel Mer 23 Déc - 17:40 | |
| Merci bien! Vous allez me faire rougir... Sur ce, je pense avoir fini ma présentation. |
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Damon C. Howard "Arrogance et Vanité" - VP
| Sujet: Re: William Harrisson alias Ulrich Murphy-Janel Ven 25 Déc - 3:00 | |
| Bienvenuuue ! Félicitations pour ta fiche ! C'est vraiment bien écrit, et William a l'air d'un personnage particulièrement compliqué, hâte de voir ce que ça donne en rp Quant à la maison qui accueillera le jeune homme, je pense qu'il se sentira chez lui avec les noirs, le voilà donc admis à Obsidian ~ Je te conseille de foncer te créer une fiche de liens pour qu'il se trouve tout plein d'amis et/ou d'ennemis N'hésite pas à voter pour les top-sites afin de faire monter le forum et gratter quelques points, et pourquoi pas passer sur notre sujet prd si tu y es inscrit(e) Enfin, passe par ici si c'est pas encore fait, afin de découvrir les nouveautés et surprises pour ce mois de décembre Si tu as besoin d'aide ou de quoi que ce soit, n'hésite pas à sauter sur le staff, on est là pour ça. Sur ce, bon jeu, et encore bienvenue chez toi ~ |
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