|
| Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] | |
| Auteur | Message |
---|
William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Sam 26 Déc - 20:38 | |
| Lourd. Trop lourd. Le cours de chimie-physique de 16h à 17h30 le vendredi soir, c’est quelque chose. Je devrai travailler encore quelques heures juste pour ce dernier cours. Je tentai de vider mon esprit. C’en était assez, on était vendredi, je pouvais prendre un peu de repos. Moindrement jusqu’au métro.
Il faisait chaud, température inhabituellement étrange pour un mois de décembre. Le seul facteur pouvant rafraîchir la température était la forte brise présente, venant doucement caresser les branches des arbres comme l’écume caressant le doux sable blanc des plages d’Hawaii. Au détail près qu’Hawaii demeurait bien plus chaud.
Je fermai les yeux quelques instants. La douce brise me caressait le visage. Je soupirai. Je ne pouvais me décider à retourner chez moi pour rencontrer mon père, ex-agent infiltré, avec un tablier aux couleurs de l’Italie sur le corps en train de s’improviser chef de cuisine italienne en faisant une pizza avec pâte faite maison afin d’oublier qu’il était la cause du décès de la mère de son fils. Non, mauvaise idée à moins que je veuille remettre tout ça sur le tapis et c’était loin d’être une bonne idée.
Je me dirigeai vers le centre sportif. J’entrai dans le gymnase à l’aide de ma carte étudiante. Je soupirai une autre fois. Je n’étais pas entré dans un gymnase depuis bien longtemps. Je me mis à courir calmement autour du gymnase. J’étais quelque peu étonné de voir qu’il n’y avait personne. Personne voulait dire pas d’activité. Pas de ballon, pas de mec trop bien baraqué et surtout pas de voix, d’action pour me changer les idées.
J’allai sortir du gymnase en me disant que tout ça n’était pas une très bonne idée finalement et qu’il fallait mieux rentrer chez moi, lorsque j’ai vu ce ballon, traînant là, ne demandant qu’à être pris. Je ne pus résister. Je pris le ballon entre mes mains, le regardant longtemps, en restant là. Je le levai du haut de mon bras, puis je le laissai tomber. Celui-ci remonta sans problème jusqu’à mon coude. Il était parfaitement gonflé.
Je soupirai une autre fois. Je redéposai le ballon et je me remis à courir encore de plus en plus vite de manière à donner une raison valable à mon rythme cardiaque d’augmenter. Je courrai et courrai encore et encore de plus en plus vite, j’étais fatigué, mort, je hurlai, m’écroulai sur le sol et je restai là je ne sais plus combien de temps.
Je finis par me relever et je passai au vestiaire. Je pris une douche rapidement et changeai de t-shirt. Une fois mon manteau mit, je me remis en chemin pour la maison. Je mis les pieds hors du bâtiment.
Puis, je vis ce jeune homme. En béquille.
-Besoin d’un coup de main? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Sam 26 Déc - 21:10 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=BfP55GUzaxc
18 heures, c'est bon. Il reste encore un peu de temps devant lui affin e profiter de l'extérieur avant que ce soit le couvre-feu de l'université, je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu il y a quelques jours pensait-il, Nathan n'allait pas faire le ninja chaque soir. Malheureusement, c'est seulement le soir ou bien en début d'après-midi qu'il pouvait être tranquille, dans ce parc. Personne ne le prenait la tête Prés de ce club de sports, en général il y allait environ deux a trois fois par semaine dans le but de se muscler. Au moins le haut du corps, Nathan ne peut pratiquer le reste depuis plus de dix années suite à l'accident de sa jambe.
C'est dingue, comment ne pouvons pas apprécier ce domaine? Le sport. Cette joie de vivre, de s'entretenir la santé. Ce qu'il pouvait rêver devant cette porte d'entrée, toutes les machines qu'il vit a travers la vitre. Bientôt, bientôt pensait-il, oui il ne pouvait pas pratiquer comme bon lui semblait. Il resta alors planté là quelques instants en compagnie de ses béquilles, son atèle, comme toujours quoi.
Soudain, il vit un jeune sortir. En sueur il venait surement de courir sur le tapis ou bien une autre activité similaire. Nathan ne sait s'il appartenait à l'UE ce qui est certain c'est qu'il ne l'avait encore probablement jamais aperçu. Peut-être que c'était un nouveau ou tout simplement, un gars voulant s'inscrire ici. Dans cette salle, il avait l'air bien jeune en tout cas.
"Besoin d’un coup de main?" avait-il annoncé; s'adressant auprès de Nathan. Un problème? Besoin d'aide? Comment ça?. Bien sur qu'il n'allait pas se plaindre ce n'est pas tous les jours qu'une personne lui proposait son aide, sauf que Nathan ne semblait pas vraiment avoir de difficulté à ce moment, c'est vrai qu'il était immobile pendant un petit moment, cela pouvait peut-être porter confusion. Enfin bon, pour le moment il allait plutôt bien.
Oh, t'en fais pas! Je n'ai pas besoin d'aide dit-il pour le moment du moins! avait-il enchaîné d'un léger sourire. Je te remercie annonçait-il. Puis Nathan lui adressa une question à son tour, s'il était nouveau ici, s'il faisait partie de L'UE. Il s'avança alors à sa direction de cet inconnu dont il ne sait le prénom. Tu es nouveau ici? Es-tu à l'université d'Enamor? |
| | | William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Dim 27 Déc - 6:44 | |
| Je regardai attentivement l’homme se tenant devant moi. Je ne pensais pas l’avoir déjà croisé. Enfin, rien d’étonnant considérant les milliers d’étudiants circulant chaque jour sur le campus universitaire à des heures différentes dans toutes les directions inimaginables.
C’était simple : le campus était une petite ville en soi. Pas de quoi avoir un maire, mais bien de quoi avoir plusieurs recteurs. Ah… la bureaucratie et l’administration. Ce que ça pouvait être compliqué et parfois même, malheureusement, mal organisé.
Il avait l’air de bien se tenir, toutefois, il était immobile depuis déjà un moment et bon… les milliers d’étudiants n’avaient pas comme compagne une paire de béquilles non plus.
-Oh, t'en fais pas! Je n'ai pas besoin d'aide pour le moment du moins!
Il me sourit. Et une bonne action de plus pour tonton Mur… Harrisson. Eh merde, je n’allais jamais m’habituer à ce nouveau nom. C’était affreux, d’ailleurs. Harrisson, je savais bien que j’étais supposément né dans le Children’s Hospital of Eastern Ontario et non plus à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur, mais ils n’étaient pas obligés de me donner un nom purement anglophone. Enfin… Murphy, ce n’est pas très «Québécois», mais c’est déjà plus crédible que «Harrisson». Maintenant, c’était beaucoup moins facile d’expliquer un accent Montréalais lorsque je parlais français… j’aurais dû à la limite avoir les expressions de la région d’Ottawa, avec un français franchement plus angliciser.
Mais, au juste, qui pensait réellement à ça? Qui remarquait réellement que je disais : «Moi aussi» au lieu de «Moi too», qui pouvait savoir que j’avais un chandail sur le dos au lieu d’un gilet (par balle, m’amusai-je toujours à penser lorsque les gens utilisaient ce terme). Aurais-je été moindrement plus crédible avec un accent franco-ontarien? Peut-être que j’aurais été plus populaire auprès des jeunes femmes montréalaises, un mec (voilà l’influence du français de France de ma tendre mère qui refait surface) avec un accent «anglophone» qui parle français, il paraît que c’est plus sexy. Bon «anglophone», oui, parce que dire à un franco-ontarien qu’il est anglophone… c’est du même ordre que de dire à un allemand de l’Est qu’il est comme un allemand de l’Ouest en 1990, de demander à un Belge flamand s’il parle français ou encore de dire à un Roumain que sa langue est une langue slave…
Oui, expériences vécues. Enfin, dans le cas du Flamand, je dirais plus «survécu». Et bon, pour 1990, disons que ce sont plus les histoires de mon grand-père maternel, parce qu’en 1990, je n’étais pas né.
Les remerciements de ma nouvelle rencontre me firent revenir à la réalité, ainsi j’abandonnai mes pensées qui, comme à l’habitude, avaient évolué de façon rapide et désordonnée.
-Je te remercie.
Je fis un léger signe de tête voulant dire : «De rien, pas de quoi, ça fait plaisir, etc.». J’allais reprendre mon chemin lorsque celui-ci m’achemina une question. Je regardai l’heure sur mon téléphone portable. Il était déjà 18h45 et je n’avais rien mangé depuis 12h.
-Tu es nouveau ici? Es-tu à l'université d'Enamor?
Alors que j’avais fait un pas pour continuer mon chemin, l’homme s’était avancé. Je tentai d’avoir l’air «normal». Le plus normal que possible, sachant que j’étais un jeune homme sous protection policière intensive, que j’avais une heure stricte pour rentrer malgré mes cours qui finissaient relativement tard, que mes télécommunications étaient consultées, scrutées et tout le tralala et que je ne doutais même pas que certains policiers soient infiltrés dans mes cours, comme, par exemple, mon partenaire de laboratoire de chimie qui me semblait bien vieux pour être un étudiant de première année. Bien sûr, il n’y avait pas d’âge pour aller à l’Université, mais disons que le mec avait les réflexes du métier quoi, comme ceux de mon père (encore le français Français… Achtung Herr Janel. Le bon français, c’était celui de l’Ontario, car ta «mère» n’est pas une Allemande ayant appris le français dans l’Est de la France, plus maintenant.).
-Nouveau, relativement. Je suis en voie de finir ma première session universitaire. Alors, oui, j’étudie à cette université en chimie, plus précisément, répondis-je de façon… naturelle.
Et votre numéro d’assurance sociale avec ça Monsieur, tenez-vous à me le préciser?
Et le regain de conscience, parce que la confiance, elle a pris le bord depuis longtemps. Je soupirai intérieurement. Quelqu’un qui n’a rien à cacher serait moindrement un peu ouvert.
Je me rapprochai un peu en tendant la main à l’homme.
-Je suis William. William Harrisson. Tu es nouveau aussi dans les parages ou j’ai le droit à un vétéran émérite?, lui demandai-je.
J’affichai un sourire en coin. La socialisation –enfin, en apparence et pour ce qui était des premiers pas- n’avait jamais été trop difficile pour moi. J’aimais bien les gens… justement : J’aimais, au passé. Maintenant, c’était un peu différent… mais ça allait tout de même bien pour l’instant.
-As-tu mangé? Il faudrait bien que je soupe. Qu’en penses-tu? Tu m’accompagnes? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Lun 28 Déc - 11:49 | |
| Quand Nathan vit ce jeune homme l'observer. De plus en plus, qu'avait-il donc à le regarder de cet air?. Un air Interrogateur mais à la fois malheureux, c'est étrange comme façon d'être. C'est vrai qu'on aurait dit qu'il avait un regard franc mais c'est bien la première fois qu'une personne comme celle-ci pouvait le rendre, "sûr de lui' a 'laise' ou encore heureux. Vraiment le contraire de cet inconnu qui était en face de lui désormais. Il n'avait pas vraiment l'air bien puis il avait des cernes aux yeux; il était surement fatigué. Peut-être qui venait d'arrivée à L'Université et qu'il arrivait de loin. Enfin bon, c'est qu'il laissait paraître.
Lorsque Nathan s'empressait à se diriger auprès de ce beau jeune homme dans le but de se protéger. Celui-ci semblait comment dire. Un peu gêner, avait-il peut-être honte de communiquer avec un mec en béquilles? Comme beaucoup de personnes ici. Sauf qu'il ne désirait pas me le dire pensait-il, Nathan le mettait mal en point alors déjà qu'il ne semblait pas au top de la forme. Nathan n'arrangeait rien. Ce jeune se mit à transpirer sans aucune raison apparente, d'une minute a l'autre. Nathan reculait donc d'un coup de béquille en arrière afin de garder une distance respectueuse. Quand cet homme fit lui répondre.
"Nouveau, relativement. Je suis en voie de finir ma première session universitaire. Alors, oui, j’étudie à cette université en chimie, plus précisément, " Avait-il dit.
Nathan avait vu juste, il était bien nouveau dans cet Université. Il venait peut-être de loin également, étudier en chimie. Un peu compliquait ce domaine pour lui, qui comprenait strictement rien. Il y a beaucoup de mathématique dans ce genre de domaine.
Tu es d'où? lui demandât-il quand il se présentât a son tour.
"Je suis William. William Harrisson. Tu es nouveau aussi dans les parages ou j’ai le droit à un vétéran émérite?" Avait-il annoncé, Celui-ci s'était approché de Nathan dans le but de lui serrer la main. Au moins un bon point, il continuait à causer en sa compagnie puis il lui demandât une nouvelle question à nouveau concernant si lui aussi pouvait être nouvelle ici.
William. Moi, je ne suis pas nouveau nom. Au moins deux mois où je suis ici. Enfin, ce n'est pas comme si je faisais partie de cette ville depuis un an. Donc on peut également en déduire que je suis nouveau dans les parages mais aussi dans cette Université.
Et donc, tu pratiques du sport à ce que j'ai pu remarquer
"As-tu mangé? Il faudrait bien que je soupe. Qu’en penses-tu? Tu m’accompagnes? " Lui avait-il alors demandé. En réalité Nathan n'avait pas vraiment faim, il mangeait qu'une seule fois dans la journée et cela lui suffisait amplement, mais rien ne pouvait l'empêcher de l'accompagner, bien au contraire. Il lui suivait alors, en direction d'un bar ou un restau du coin.
Pas de problèmes. Cela me permettra également de reposer ma jambe. Lui annonçait-il aussitôt
|
| | | William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Lun 28 Déc - 18:47 | |
| L’individu en question me demanda d’où je venais. Ah là, là, c’était le premier test ultime. On m’avait fait apprendre tellement de trucs par cœur. Des trucs qui n’étaient pas vrais, maintenant me restait à démystifier moi-même le vrai du faux pour fournir une réponse sensée, mais qui aussi, serait la même pour toutes les personnes présentes à cette université qui pourraient me poser la même question.
Je le laissai finir ce qu’il avait à dire. Autant tout répondre en même temps. Ainsi, il était arrivé environ en même temps que moi. Sympa, ça me faisait sentir moins seul… enfin, presque, parce que malgré les béquilles, je doutais qu’il ait vécu le même calvaire que moi. Faut dire que je ne savais pas, alors, peut-être qu’il avait pu vivre pire, genre perdre ses deux parents au lieu de perdre seulement sa mère. Depuis ces événements, j’étais sûr d’une chose : Absolument tout était possible.
-Et donc, tu pratiques du sport à ce que j'ai pu remarquer, dit-il.
M’avait-il vu? M’avait-il vu hésiter devant le ballon de basketball ou juste courir comme un malade dans le gymnase?
Je décidai quand même de l’inviter à prendre un morceau. Valait mieux ne pas se poser trop de questions. L’objectif de cette soirée : garder les choses simples, pour une fois dans toute mon existence. Ça ne devrait pas être si difficile, n’est-ce pas?
-Pas de problèmes. Cela me permettra également de reposer ma jambe, répondit-il.
Je souris légèrement en me mettant à marcher en direction d’un resto. Je n’étais pas encore habitué à pouvoir rentrer dans les bars. En Ontario, c’était 19 ans, pas 18 ans comme ce l’était au Québec. Et puis… l’alcool, ce n’était pas vraiment intéressant, non? Valait mieux manger un bon repas dans un Scores que de dépenser 50$ en bière.
Je me dirigeai donc vers le Scores le plus près, à distance de marche. Il se trouvait sur le boulevard Côte-Vertu selon ma mémoire et je savais que je pouvais m’y fier.
http://www.scores.ca/
Je me mis à la suite de cette décision à penser à comment répondre à toutes ces questions. Bien sûr, cela ne prit pas beaucoup de temps, mais je devais organiser un peu mes idées.
-Je suis d’Ottawa, d’un petit quartier, j’ai grandi là toute mon enfance. Et toi, comment te nommes-tu et d'où viens-tu?
Nous arrivâmes à un feu de circulation. J’arrêtai donc de marcher. Il ne nous restait déjà que quelques mètres à marcher.
Le feu devint vert. Je me remis à marcher toujours en direction du restaurant.
-Comme tu as pu observer, oui, je fais du sport. Enfin, j’en faisais avant de venir ici. Je jouais au basketball. Malheureusement, je doute d’avoir le niveau nécessaire pour jouer dans l’équipe de l’école, dis-je un peu déçu.
Ce qui me décevait réellement était en fait que j’ai l’interdiction de toucher à un ballon de basket et surtout qu’il serait dangereux pour moi de faire partie de l’équipe. Avec les photos sur le net et tout, je devais m’assurer de ne pas m’y retrouver, ou à tout le moins, le moins possible.
Nous étions arrivés au restaurant, nous rentrâmes et je demandai à la serveuse une table pour deux personnes. Nous nous retrouvâmes sur deux banquettes, les deux avec un menu entre les mains. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Mar 29 Déc - 21:58 | |
| C'est dingue ce que ce William avait l'air d'être aussi gêné, à croire que Nathan le mettait réellement mal à l'aise. Celui-ci hésitait à lui répondre toute question il réfléchissait anormalement, il n'était pas abruti il savait qu'il inventait des réponses où je ne sais quoi pensait-il. Ce n'est pas normal quelqu'un qui ne sait d'où il pouvait provenir, il était étrange. Vraiment pas normal, Nathan s'en méfiait presque contrairement au début ou lui aussi était assez détendu, le voilà maintenant tout autant déranger que ce jeune homme.
"Je suis d’Ottawa, d’un petit quartier, j’ai grandi là toute mon enfance. Et toi, comment te nommes-tu et d'où viens-tu?" Avait-il annoncé doutant cette vérité, pourtant il avait l'air aussi manipulateur. Il pensait surement qu'il avait tout gobé ou quoi, Nathan soulevât l'un de ses sourcille un instant interrogateur. Certes, ce William n'était certainement pas un gars méchant ou tout autre de ce genre mais il était comment dire. Étrange? Nathan lui répondit alors sans hésiter, lui. Il savait bien évidemment d'où il venait. Il continua alors sa présentation lorsqu'ils s'aventuraient dans un restaurant dont il ne connaissait encore pas.
Je viens de New York, j'imagine que tu connais? lui avait-il demander aussitôt, William semblait assez cultivé.
Une fois ses deux hommes réunis auprès d'une des tables du restaurant, c'était vraiment chic et beau cet endroit. Cette odeur de nourriture qui lui prenait le nez, c'était bon. Nathan s'empressa alors afin de s'installer correctement, il déposât ses béquilles sur le côté dans le but de ne déranger où ne faire tomber quiconque à ce moment puis prit l'une des cartes qui étaient présentes sur cette table, malheureusement il n'avait pas pris de sous. Il reposa aussitôt cette carte, il ne voudrait en aucun cas que ce jeune payait à sa place.
"Comme tu as pu observer, oui, je fais du sport. Enfin, j’en faisais avant de venir ici. Je jouais au basketball. Malheureusement, je doute d’avoir le niveau nécessaire pour jouer dans l’équipe de l’école,"
Tu sais, avec beaucoup d'entrainement. Tu pourrais être capable. Affirmât-il |
| | | William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Jeu 31 Déc - 3:53 | |
| Ma nouvelle connaissance arqua un sourcil. Étais-je si étrange? Je tentai de ne pas en faire de cas. Il fallait garder le cap. C’est alors qu’il me répondit sans toutefois encore me donner son nom.
Ainsi, il venait de New-York. Un Américain… de New-York, c’était quelque chose! Je parlais de la ville bien sûr, pas du fait qu’il soit un Américain. Les Américains étaient tout de même assez communs, enfin, ce n’était pas comme rencontrer quelqu’un venant de ... l’Europe. L’Europe, c’était si exotique! Même pour moi, même si je suis citoyen Européen. Ce n’était pas quelque chose d’accessible. Je ne pouvais pas vivre en Europe et depuis le décès de ma mère, ce n’était pas quelque chose dont il fallait parler. Ma famille d’Europe n’avait pas pardonné à mon père et avait certainement oublié mon existence, car pour eux, je n’étais plus rien. Enfin, toute cette histoire était beaucoup trop complexe.
-Oui, je connais New-York, répondis-je.
Nous parcourûmes le restant du chemin jusqu’au restaurant.
Je prenais le menu entre mes mains lorsqu’il me répondit.
-Tu sais, avec beaucoup d'entrainement. Tu pourrais être capable.
Je soupirai doucement.
-Je n’ai pas touché à un ballon depuis… trop longtemps. Je cours toujours un peu, mais bon…
Je regardai le menu et vit qu’il ne le regardait pas.
-Tu ne manges rien? C’est mon qui paie, tu sais. Je t’ai invité! Profite un peu de l’hospitalité canadienne, ajoutai-je en riant quelque peu.
Je me remis à ma lecture du menu. Mon choix s’arrêta sur des tendres de poulet avec le fameux et bien connu bar à salade.
La serveuse arriva. Je commandai donc.
-Je vais prendre les tendres de poulet avec le bar à salade, s’il-vous-plaît.
La serveuse prit ma commande et se retourna vers ma nouvelle connaissance.
-Et vous, Monsieur? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Ven 1 Jan - 0:02 | |
| "Oui, je connais New-York," Avait-il annoncer, ce n'est pas étonnant NY tout le monde connais. Nathan n'était pas vraiment unique pourquoi ne venait-il pas de Portugal ou encore de la Bretagne ou bien une ville ou un pays bien paumé quel qu'il soit. Bah non, il fallait qu'il soit Américain certes, il n'allait pas s'en plaindre mais ce n'est pas vraiment unique. C'est Banale et rien d'extraordinaire, il était alors neutre quand ce jeune homme lui annonçât qu'il connaissait.
Au faite, Bellamy. Nathan Bellamy avait-il ajouter
"Je n’ai pas touché à un ballon depuis… trop longtemps. Je cours toujours un peu, mais bon…" Avait-il avouez aussitôt; il ne devrait pas autant se dévaloriser. Avec le temps tout peut arriver, l'espoir et la motivation. Malheureusement c'est qu'il lui manquait à William, il ne semblait pas autant motivé que ça.
Tu sais, tu peux quand même t'inscrire afin de recommencer de sport si tu es passionné.
"Tu ne manges rien? C’est mon qui paie, tu sais. Je t’ai invité! Profite un peu de l’hospitalité canadienne" C'est dingue, il ne le connaissait pas et lui offrait un repas, c'est plutôt rarissime ce genre de situation envers Nathan. Au contraire, beaucoup de monde ne réagissait pas comme ce William, il était bien sympa. Plus qu'il ne l'imaginait, ça va. Le courant semble passer, Nathan reprit alors cette carte afin de chercher de quoi se restaurer quand son voisin commandât alors les tendres de poulet avec le bar à salade. Cela lui donnait le gout à la bouche, allez.
De même s'il vous plaît dit-il au serveur. Je te remercie pour ce repas annonçât à son interlocuteur.
|
| | | William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Sam 16 Jan - 15:40 | |
| Je pus enfin avoir un nom à attribuer au visage de mon interlocuteur. C’était bien comme nom, Américain, quoi, ça concordait. Comme mon nom, c’était passe partout. Oh, ce que je déteste intérieurement cette expression : «Passe partout», c’était un souvenir douloureux de mon enfance. Cette série était une plaie, si vous voulez mon avis. J’avais encore les milliers de chansons associées qui me revenaient à l’esprit. Nah! Nein! No! S’il-vous-plaît! Bitte! Please!
Je soupirai intérieurement et tentai de me changer les esprits en continuant notre conversation.
-Tu sais, tu peux quand même t'inscrire afin de recommencer ce sport si tu es passionné.
C’est bien ce qui me manquait ces derniers temps… de la foutue passion, ouais. Je lui répondis et mon regard alla se perdre dans le menu. J’étais pensif. Puis, je remarquai que mon nouvel ami ne regardait pas son menu. Je lui fis donc l’offre. Outch pour mon compte de banque, mais yeah pour ma vie sociale qui ne s’était plus développée depuis trop de mois que je ne comptais plus. La serveuse arriva et me demanda ce que je désirais, je lui donnai mon choix et sourit en voyant que Nathan prenait la même chose que moi.
-Oh, mais de rien, ça fait plaisir! Allez, viens, allons découvrir ce bar à salades.
Je me levai comme un beau gosse le ferait (Oui, les chevilles, je sais…), je m’assurai que mon ami s’en sortait pas trop mal avec les béquilles et la chaise et tout en fait et je me dirigeai vers une partie de mon repas bien mérité. Des aliments froids principalement constitués de salades, de pois, de légumineuse et de pâtes étaient étalés sur le buffet divisé en région du monde. Respectivement en partant du côté droit, on avait Santa Fe, Asiatique, Afrique du Nord et Asie de l’Est. Les spécialités version Québécoises semblaient excellentes. Je remplis mon assiette avec une montagne de pâtes, comme à mon habitude, en oubliant même l’existence de la salade romaine à une extrémité et de la soupe à l’autre. Je me dirigeai vers Nathan pour savoir s’il avait besoin d’un coup de main.
-Ça va, besoin d’aide pour choisir ou pour tenir l’assiette en marchant?
Je fis une pause.
-Dis, tu ne connaîtrais pas un joueur de l’équipe de Basket de l’Université?, lui demandai-je.
Les qualifications étaient passées, mais je pourrais peut-être entrer dans l’équipe à l’aide de l’appui d’un autre joueur. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Sam 16 Jan - 20:22 | |
| Dès lors que le serveur s'exclipsa, très charmant d'ailleurs très bien apprêté par rapport à Nathan, William lui était svelte et plutôt bien vêtit, il est vrai qu'il avait un peu honte à ce moment. Mais cela ne semblait pas vraiment déranger les deux hommes parmi eux, de toute façon c'est trop tard il était déjà rentré dans ce restaurant. Ce n'est pas qu'un client d'une dégaine assez étrange qui va influencer toutes personnes ici présentes mais également la réputation de cet endroit. Surement qu'il y avait pire, sans doute se rassurait-il.
"Oh, mais de rien, ça fait plaisir! Allez, viens, allons découvrir ce bar à salades." Dit-il, se dirigeant auprès du Bar sans pour autant vraiment attendre ce brun, Nathan prit donc une béquille et non la deuxième dans le but d'en avoir une livre pour tenir les couverts mais également l'assiette, il allait s'en sortir de plus que ce buffet n'était pas à grande distance heureusement. Lorsque le beau William fit aussi rapidement demi-tour en compagnie d'une bonne garniture, il n'avait pas mangé depuis combien de temps? Énormément d'appétits pensait-il enfin, il se retournât alors pour lui proposer de l'aide, mais Nathan se débrouillait plutôt bien. "Ça va, besoin d’aide pour choisir ou pour tenir l’assiette en marchant? "
Ça va aller je pense pouvoir m'en sortir, Juste me servir et m'expliquer certaines salades ? car je ne connais pas toutes les sortes ici présente.
"Dis, tu ne connaîtrais pas un joueur de l’équipe de Basket de l’Université?" Excellente question, que malheureusement celui-ci ne savait y répondre. Il ne savait pas non plus le dirigeant des équipes et du domaine.
Je n'en sais rien, je ne vais pas te raconter de bêtises. Tu devrais peut-être te rendre au Gymnase de L'université pour demander ou chercher une personne pouvant t'informer, tu sais moi... . Il avait tendance à se dévaloriser également, je n'ai jamais vraiment m'y les pieds au gymnase, c'est la honte de voir un gars comme moi dans ce genre d'endroit. |
| | | William Harrisson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] Dim 31 Jan - 5:53 | |
| Le restaurant était assez familial. Il y avait des enfants un soir de semaine même à cette heure. Bon, je ne pouvais pas rouspéter. Je venais souvent ici à leurs âges, mais pas les jours de semaines… Et puis, je regardai dans leur direction. En fait, j’étais bien plus jeune. C’était triste, en fait, que cela fasse aussi longtemps que je n’y avais pas mis les pieds. Les Scores dans les autres provinces du Canada étaient bien plus rares… inexistants à ma connaissance. J’allai, à la suite de cette réflexion, me chercher une assiette bien remplie de bonnes pates et … j’avais trop faim. J’avais mangé il y a de cela près de trois heures. Trois heures sans manger, c’est horrible.
Je me retournai et j’observai que mon nouvel ami avait l’habitude. Peut-être que j’aurais dû lui faire déjà un peu plus confiance. Je ne connaissais pas sa condition ni depuis combien de temps il était ainsi. Peut-être aurais-je dû le traiter de façon… moins attentionnée. Je n’en savais rien. Un léger sentiment de culpabilisation me prit aux tripes. Je lui posai cette question, sans trop savoir quoi faire d’autre, en fait. Je me sentis encore plus mal après avoir posé cette question, mais il était trop tard.
-Ça va aller je pense pouvoir m'en sortir, Juste me servir et m'expliquer certaines salades ? car je ne connais pas toutes les sortes ici présente.
Oh… ça, c’était dans mes cordes, bien plus que les questions… trop personnelles et qui me foutaient dans tous mes états, quoi. J’en profitai même pour poser une question à propos de l’Université. Sa réponse fut honnête. J’appréciais les gens qui savaient reconnaître qu’ils ne savaient pas. Toutefois, je n’étais pas d’accord avec lui.
-Avant que je te présente ces succulentes salades, on va mettre quelque chose au clair. On doit tous commencer quelque part. Et puis, c’est pas la honte d’avoir un mec comme toi dans un gym. C’est un honneur, du courage que pas grands gens ont. Garde ça en tête, dis-je sur un ton très sérieux.
Je me retournai vers les salades, bien joyeux, j’allais faire quand même assez vite. J’avais faim, mais je gardai à l’esprit que toute chose qui valait la peine d’être fait valait la peine d’être bien fait.
-Bon, par ici, c’est tout ce qui est Santa Fe. Là, au bout, on a les salades normales et à l’opposé les soupes. Sinon, du même côté que les salades Santa Fe, il y a les salades asiatiques et de l’autre côté, celles qui sont de l’Afrique de Nord et de l’Est de l’Asie. Bon, je ne suis pas un spécialiste en matière de salades, mais je sais que ça, c’est de la salade Russe, elle ne sera jamais aussi bonne que celle de ma mère, mais elle est très bonne.
J’eus un léger sourire, cette salade était trop bonne, mais elle me rappelait un souvenir douloureux. Je ne le laissai pas paraître. Je laissai le temps à mon ami de se servir comme cela lui chantait, restant là si jamais il avait des questions. Puis, je regagnai notre table, là, pas très loin du bar à salades.
-Bon appétit! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] | |
| |
| | | | Entre le ballon et les béquilles [PV: Nathan Bellamy] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |