Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni]
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Toni Stefan "Quiétude et Simplicité"
Messages : 577 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 30 Année/études : 3éme année
Sujet: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Mer 9 Mar - 9:34
Pink & Coca : excellent anti-sommeil
Couvre-feu, couvre-feu, c’est quoi déjà ? Non pas que je suis désobéissante hein, c’est que par moment, je n’ai tout simplement pas le choix de l’enfreindre. Tel est le prix de ma venue ici. Pour le moment, j’ai eu de la chance de ne pas me faire prendre par les chefs des salons. Tout ce qui se passent concernant ce que font les élèves à l’intérieur sont sous leur responsabilité sans parler de S qui surveille tout. Pour le moment, rien sur le tableau d’affichage, je crois qu’il y a pire que moi. C’est quand même assez marrant de lire le panneau d’affichage. Enfin bref, ma vie n’est pas aussi palpitante pour qu’on s’y intéresse et je suis bien contente que ma journée soit achevée.
Tutorat chez les Bell et ensuite c’était avec Chris que j’étais. Pas mal de boulot ce soir. Les séances ont eu quelques imprévus et j’ai dû rangé le mont de vêtements que ces chers mannequins amatrices ont foutu en pagailles. Pas encore professionnel et ça se prend pour des barbies. C’est surtout ça qui m’a mis en retard. Que ça m'énerve ce genre de filles. Il est vrai que Chris est un mec plutôt canon, mais est ce qu'elle pense qu'elles ont leur chance à faire des yeux de biches où être provocantes? Oh mein Gott, il faut des sceaux d'eaux froides pour leur enlever ce sur plein d'hormones qui les chatouilles.
Je m'arrête au salon commun pour m’acheter une cannette de coca. La caféine va me tenir encore un peu éveillée, j'ai trop les nerfs. Heureusement que le distributeur ne fait pas trop de bruit, le système de robotisation est pas mal. Faut dire que ce faire arroser de boisson gazéifié c'est nul et ça tache surtout.
Présentement, je suis dans le salon d’Opal et c’est douillé, les rideaux sont tirés, il y fait sombre, j'allume donc, l'une des lampes et je m'installe. La tête à l’envers et les jambes sur le dossier du fauteuil bleu, je mets mes idées en place et je regarde la cheminée pendant quelques minutes. Pourquoi, je fais ça ? Aucune idée ? J’avais envie mais ce n’est pas confortable. Je ne suis pas contorsionniste et la souplesse et moi, ça fait deux. Je m’installe donc confortablement sur le fauteuil. Je sors mon phone, et regarde les messages.
Vu l’heure, certains doivent dormir. Je n’ai pas encore sommeil, je suis encore sur haut voltage. Je branche donc mes oreillettes et je choisis un de mes albums que j’ai sur mon mobile. En avant la musique, en avant la décompression. Certaines sont calmes, d’autres plus entrainantes. Entre chants et danse, je me soûle et je m’enivre jusqu’à la fin de l’album. J’ai toujours fait ça après une dure journée et croyez-moi, ça fait un bien fou.
Je me sens plus calme, je prends ma cannette et je bois de grandes gorgées. Je regarde l’heure sur mon téléphone, et je me dis quand même qu’il faudrait que je pense à rejoindre ma chambre mais j’ai la flemme, je ne suis pas fatiguée pour le moment. Je suis encore sous l’effet de Pink. Je m’allonge alors sur la moquette, sans l’air de rien, elle est confortable, encore un petit moment ici, encore cinq minutes et ensuite, je rejoindrai le monde normal d’étudiants, je ne pensais pas à cet instant que je ne dormirai pas de sitôt…
fait par .cranberry
Ezra O. Feuerbach "Quiétude et Simplicité"
Messages : 878 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Année/études : 3ème année de socio (redoublant)
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 10 Mar - 22:30
La journée a été longue. Je sais pas ce qui me prend ces temps-ci, mais j'essaie d'assister à un maximum de mes cours. Je sais que ça va pas me durer, c'est bien trop crevant ahah, mais en attendant je profite de ma motivation passagère pour bosser un peu. Toujours est-il que je me suis surpris à aller à tous les cours prévus aujourd'hui. Et même que pour fêter ça, je suis sorti boire un verre ou deux avec quelques potes au centre ville de Montréal. Je suis debout depuis une heure beaucoup trop inhabituelle à mon gout, ce qui fait que je suis actuellement assez crevé. Et c'est pas le demi litre d'energy drink que j'ai avalé qui va changer la donne, c'est à peine si j'arrive à garder les yeux ouverts.
Du coup, la soirée au bar tourne court pour moi. Il doit être dans les environs d'une heure du mat quand je me décide à lever mon cul pour prendre le métro, direction l'université. Je m'endors d'ailleurs un petit quart d'heure pendant le voyage, ce qui fait que, une fois sorti de la bouche, je tiens un peu mieux que prévu sur mes deux jambes. Enfin, façon de parler quoi: fatigué et légèrement éméché, mais pas ivre mort pour autant, nuance. Et le chemin entre la station de métro et l'UE, les pieds dans la neige, me réveille un peu plus encore.
J'arrive à l'UE quelques temps plus tard. Et une fois devant le bâtiment, je réalise que je dois encore monter tous les escaliers pour enfin pouvoir rejoindre ma chambre. Sauf que j'ai beaucoup, beaucoup trop la flemme pour ça. Donc merde, je dormirai pas dans ma chambre cette nuit, c'est trop loin pour moi. Le salon Opal est large plus près, et crois moi, j'ai rarement vu des canapés aussi confortables pour dormir, parole de connaisseur.
J'entre enfin dans la grande salle bleue que je chéris tant dans de pareilles circonstances. Comme à mon habitude, j'ouvre les portes avec beaucoup trop de force, et fais donc mon entrée avec fracas. Au pire je m'en fous, à cette heure-ci je suis sûrement tout seul, donc bon. Je lâche un bruyant râle en guise de contentement et d'exténuement. Je me jette sur le premier canapé que je trouve mais, par un élan trop important, je rebondis comme une merde et m'étale sur la moquette. Oh c'est sympa aussi la moquette, c'est confortable, c'est même plus confortable que ce que j'imaginais. Du coup, je me mets à sourire comme un con et à me tourner dans tous les sens pour trouver la meilleure position qui soit.
C'est alors que je réalise que je suis pas franchement seul. Enfin je crois. J'ouvre brusquement les yeux, pris d'un sursaut de conscience, et me retrouve face à ma grande copine multicolore: Toni. Qui est, elle aussi, étalée au sol. Je me frotte les yeux, souris, puis me relève légèrement. Toni ? Tu dors pas encore toi ?
Toni Stefan "Quiétude et Simplicité"
Messages : 577 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 30 Année/études : 3éme année
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Ven 11 Mar - 8:33
Rien que Toi & Moi :
Tout était silencieux, un peu trop même, il faut dire que c’était la nuit donc voilà CQFD. Sauf que rien ne se passe normalement comme si la roue du destin me disait : "non, non, c’est pas comme tu le veux". Ma félicité se trouva chambouler par un gros bruit.
Je fronce les sourcils pensant au tour de garde mais à l’instant où je le pense, une autre pensée s’enclenche "Il n’y a pas de gardien/Concierge qui fait de tour de garde ici."
J’entends un autre bruit comme si quelqu’un faisait le saut de l’ange. Sauf que la fin ne finit pas par un plouf mais un truc du style plaf/boom/bing. Je fronce de nouveau les sourcils, je m’appuie sur mes coudes légèrement et regarde le cirque devant moi. "Uh ?" c’est une autre pensée qui défile puis un large sourire s’élargit sur mon visage.
Il ne changera pas celui-là. Je regarde les traits de son visage que je connais par cœur depuis le temps et comme à chaque fois, mon monde s’ouvre, ma bulle protectrice me transporte là où deux seules personnes ont le droit d’entrée. Rien n’y changera. C’est à ce moment que mon vieil ami me parle totalement surpris de me voir ici et à cette heure assez tardive. Mon corps réagit instinctivement, je m’engouffre dans ses bras pour un gros free hugh sentant par la même occasion son odeur bien particulière.
Un petit laps de temps s’installe avant que je ne lui réponds. Il y a des moments, où mon cerveau débloque. J’ai toujours cette impression de rêve éveillé mais je suis bel et bien à Montréal. Précisément dans le salon opal, je suis bien dans ses bras resserrant un peu plus mes mains sur son blouson complètement froid, très froid même. C’est là que je que ma matière grise réagit. Je m’écarte alors et je décide de m’assoir repliant mes genoux sur moi-même.
- Non Ez, même si ça fait…
Je regarde l’heure qui s’affiche sur mon mobile que je sors de mon sac à bandoulière.
- … Une heure que je suis rentrée. Pas sommeil. Quoique, plus sommeil, je dirai. Tu devrais enlever ta grosse doudoune, tu vas attraper la mort.
Evidemment, le froid qui enveloppait Ez m’avait totalement réveillé.
Le sentiment que j’avais en ce moment, me ramener toujours à nos campings sauvages chez Mase. Des souvenirs si loin et si proche à la fois. La simplicité d’un rapport unique que personne ne pouvait entraver. Je repensais à Ystanda qui m’avait dit "C’est beau d’être heureux, non ?". A ce moment, j’étais vraiment très très heureuse sauf que mon ventre se mit à gargouiller, j’avais complètement oublié de manger. J’écartais un peu mes genoux et regarda le coupable tout en le tenant fermement avec un regard qui voulait dire : mais pourquoi maintenant et j’éclatais de rire.
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Ezra O. Feuerbach "Quiétude et Simplicité"
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Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Mar 15 Mar - 22:17
J'ai pas rêvé, c'est bien Toni. Ça me fait un bon point. En effet, le Rainbow Dash en face de moi se met à sourire et me saute dessus pour me faire un gros câlin. Oh que j'en ai besoin, c'est carrément pas de refus après le chemin, aussi court soit-il, que je viens de faire dans la neige. C'est dans ces moments là que je me rends compte de mon évolution depuis que je suis à l'UE. Si la même scène s'était passée il y a quelques années de ça, en Allemagne, j'aurais sûrement râlé un peu. J'aurais pas refusé de la prendre dans mes bras pour autant, mais j'aurais fait mon casse-couilles parce que justement, il y a quelques années de ça, j'étais un mec casse-couilles. Je le suis toujours, mais maintenant c'est différent. Ça fait bien longtemps que je pense plus à l'autre pouffiasse qui m'a ruiné la santé et depuis, je suis probablement plus facile à vivre. C'est peut être aussi le fait de ne pas avoir eu ma Toni pendant pas mal de temps à mes côtés, qui fait que je suis plus ouvert à ses preuves d'affection; je sais pas. J'en sais rien, mais en tout cas j'apprécie le moment. Je resserre même un peu plus mon étreinte, avant que Toni s'écarte pour s'assoir en face de moi. J'en profite pour en faire de même.
"Non Ez, même si ça fait… Une heure que je suis rentrée. Pas sommeil. Quoique, plus sommeil, je dirais. Tu devrais enlever ta grosse doudoune, tu vas attraper la mort." Une heure ? Je sais pas trop quelle heure il est là exactement. Je sais juste que j'ai passé pas mal de temps dehors pour rentrer, entre le métro et la grosse montée pour arriver à l'université. Mais j'ai clairement aucune idée de l'heure qu'il est. Il pourrait aussi bien être une heure et demie que trois ou quatre heures, que ça ferait aucune différence dans ma tête. Et j'ai trop froid aux mains pour sortir mon portable, du coup faut croire que je saurai jamais si je passe une nuit blanche ou s'il est encore temps de dormir raisonnablement avant de reprendre les cours. D'ailleurs, un gros frisson vient me parcourir le dos. J'peux pas enlever mon manteau maintenant, faut le temps que je me réchauffe, je râle, me cachant alors le nez dans mon écharpe.
Je commence petit à petit à oublier mon sommeil, moi aussi, c'est cool. Il me manque juste un gros café et je serai capable de repartir à fond pour une journée; enfin je pense. Ça me rappelle d'ailleurs que je prendrais bien un café moi, là, maintenant. Par chance, il y a une machine à café dans le salon Opal, ils sont pas très bons mais il peuvent faire l'affaire. Perdu dans mes pensées, entre l'envie irrésistible de boire un truc chaud, et ma flemme incommensurable de me lever, je me retrouve finalement à tout zapper de ma mémoire alors que j'entends un gros bourdonnement en face de moi. Je relève aussitôt la tête, les yeux écarquillés et le rire au bord des lèvres, quand je vois l'air que prend Toni en regardant son ventre, visiblement affamé. Elle éclate alors de rire, et j'en fais de même. Toi t'as faim un peu, non ?
Enfin je rigole, mais moi aussi j'ai un peu la dalle. J'ai juste eu de la chance pour l'instant de ne pas entendre mon estomac hurler. Ça te dit qu'on se fasse un kebab ? L'idée du siècle. J'en ai pas mangé depuis des lustres. En vrai j'aime pas particulièrement ça, mais ça coûte pas cher, ça cale de ouf, et il y en a un pas loin de l'UE qui est ouvert 24h/24. Au pire y a un McDo sinon à côté aussi, si jamais. Les deux me vont. Mais maintenant j'ai faim et je suis plus fatigué, alors faut faire quelque chose.
Toni Stefan "Quiétude et Simplicité"
Messages : 577 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 30 Année/études : 3éme année
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 17 Mar - 20:23
Tu m’as horriblement manqué…
Oh Mein Gott !!! Que lui arrive t’il ? Ce n’est pas dans ses habitudes. Mais je profite pleinement de son étreinte. Jusqu’au moment où je me suis retirée. Bah oui, un Ez qui fait des câlins, c’est rare mais j’adore. Fallait-il cette séparation et cette distance ? Ou bien quelque chose en lui à changer? Je le découvrirai bien.
Assis en face de l’autre, je le regarde sur toute les coutures. Comment déshabiller un homme du regard ? Moui, les hivers allemands et ceux d’ici sont totalement différents. Il est vrai que niveau degrés inférieur à moins cinq, j’ai du mal, je dois bien l’avouer. Que j’aime faire la marmotte, mais faut bien se lever. Néanmoins, pour ne pas changer, il n’en fait qu’à sa tête quand je lui demande d’enlever sa doudoune.
- J'peux pas enlever mon manteau maintenant, faut le temps que je me réchauffe
Mais biensurrrrrrrrr. Bon, il râle, c’est que ça va. Et je lui prends directement une de ses mains et je la frictionne.
- Tu sais les moufles ou les gants, ça existe. Ce n’est pas que pour les chochottes. Tu veux perdre tes doigts ?
Toute en prenant la deuxième, je me mets à rire. Genre : de sœur /frère/pote, je passe mère. N’importe nawak. Cependant, prendre soin de lui me fait plaisir. J’aurai bien pu lui enlever son blouson mais bon, mon ventre des siennes. Pas cool. Bien sûr, ça le fait rire. Venant de sa part, ça ne me surprend pas. je dois faire une tête assez marrante pour qu'il se moque de moi comme ça.
- Toi t'as faim un peu, non ?
- Un chouia. répondis-je en me grattant l’arrière de mon crâne. Disons qu’entre Mr Bell et Chris, j’ai zappé le repas. Je n’avais pas envie d’arriver en retard dis-je solennellement.
Mes boulots, c’étaient les seules choses où j’arrivais à être sérieuse. A côté, c’est vrai que j’ai dû m’endormir plus d’une fois pendant mes cours de socio. Oups, matière principale et je n’arrive pas à garder le rythme.
- Ça te dit qu'on se fasse un kebab ?
- Oh ouiiiiiiiiiiii !!!!! Avec beaucoup de sauce blanche et tous les légumes surtout les oignons. C’est un parfait parfum d’ambiance pour ma chambre. Un petit pet par ci et un autre par là. Même un rat serait incommodé sur mes flatulences nocturnes.
Je me lève en rigolant. Ouïe, mes genoux. Trop longtemps croisé à mon avis. Pas grave, petite gymnastique pour décoincer tout ça. Je ne suis pas un clown, mais faut prendre soins de ses genoux quand même. Puis, je me dirige vers le distributeur du salon.
Je penche ma tête de côté et je reste quelques secondes comme ça. Il ressemble à celui du salon commun. Puis je me redresse.
- Un café avant de ressortir pour un repas à 1h30 du mat ? tu prends lequel? lui demandais-je en retournant mon visage vers mon ami de toujours ?
Je sors de ma poche et je regarde mes pièces et billets puis je me souviens d’une chose. Ez n’a jamais été trop Kebab. Les trucs gras et qu’on engouffre c’est plus mon truc. Que faire ????
Tout en mettant mes pièces dans la fente, je souris toute seule. J’ai l’air d’une dingue, je sais. Peu de personne m’ont vu dans cet état limite euphorique néanmoins, là, je craque. Toute ma peine, toute les épreuves, ma joie aussi d’être là ont raison de moi. J’essaye de ne pas le montrer. J’appuie déjà sur mon café, j’en profite pour sécher une grosse larme du revers de ma main. Oh mein Gott qu’est-ce qu’il m’arrive ???? J’ai vraiment besoin d’air frais. Très frais !
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Ezra O. Feuerbach "Quiétude et Simplicité"
Messages : 878 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Année/études : 3ème année de socio (redoublant)
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 24 Mar - 0:24
A l'instant où je commence à râler, Antonia telle la meilleure des mamans, attrape une de mes mains et la frictionne entre les siennes pour la réchauffer. "Tu sais les moufles ou les gants, ça existe. Ce n’est pas que pour les chochottes. Tu veux perdre tes doigts ?" demande-t-elle en attrapant ma deuxième main. Non mais elle se met à rire, même elle, elle se rend compte que c'est pas crédible comme situation. Non maman, j'y penserai la prochaine fois c'est promis, je réponds en pouffant. Elle a raison en plus, c'est vrai que j'ai eu méga froid aux mains sur le retour, c'était une torture.
J'avais pas forcément besoin de poser la question au sujet de son estomac qui crie à l'aide, mais bon. "Un chouia. Disons qu’entre Mr Bell et Chris, j’ai zappé le repas. Je n’avais pas envie d’arriver en retard" répond Toni en prenant un air solennel. Je souris à nouveau, puis bombe le torse, lève le menton et prends le même ton qu'elle. Quel emploi du temps de ministre Mademoiselle Toni Stefan, et quel professionnalisme, j'en suis épaté ! Enfin si elle était vraiment professionnelle pour de vrai, elle serait en train de dormir à l'heure qu'il est, et non en train de baver à l'idée de se faire le kebab de sa vie. Sale gosse.
"Oh ouiiiiiiiiiiii !!!!! Avec beaucoup de sauce blanche et tous les légumes surtout les oignons. C’est un parfait parfum d’ambiance pour ma chambre. Un petit pet par ci et un autre par là. Même un rat serait incommodé sur mes flatulences nocturnes." Ah, c'est exactement pour ça que je l'aime, cette fille. Pas parce qu'elle pète au lit, hein. Mais juste parce qu'elle a aucun filtre à parole: elle pense à un truc, elle le dit, et elle se fout de savoir si c'est correct ou pas. Elle est géniale, et je m'en lasse pas. Je sens que ta coloc va m'adorer !, je réponds en éclatant à nouveau de rire.
Toni se lève et se dirige vers la machine à café. Quelle bonne idée, tiens. Un bon café, mon dieu, j'en rêve. Mais la machine est beaucoup trop loin. A peine la choucroute arc-en-ciel est debout, que je m'écrase une fois de plus de tout mon long sur le tapis. Pouah, c'est trop dur la vie. "Un café avant de ressortir pour un repas à 1h30 du mat ? tu prends lequel ?" J'ai cru qu'elle me le proposerait jamais. Plus ça va et plus je l'aime, ahah. Un long s'il te plait, tu me sauves la vie, je lâche, en relevant un tout petit peu la tête, juste ce qu'il faut pour la garder dans mon champ de vision.
Je remarque alors, tandis qu'elle commande le premier café, qu'une larme vient s'écraser sur sa joue comme ça, sans prévenir, et qu'elle la sèche aussitôt en passant sa main dessus. Oh ben merde, y a un souci ? Dans un élan colossal, je me relève tant bien que mal et me rassois en tailleur. Y a quelque chose qui va pas, Toni ?, je demande au cas où. Elle vient tout juste de sourire en plus, alors moi je me retrouve un peu perdu face à autant d'émotions d'un coup. Faut pas trop m'en demander quand il est 1h30 du mat, et que je suis fatigué, et que j'ai froid, et que j'ai un peu bu, mh.
Toni Stefan "Quiétude et Simplicité"
Messages : 577 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 30 Année/études : 3éme année
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 24 Mar - 14:56
Câlins et confession.
Sentiment d’être chez soit ou un truc du genre. Les masques et les barrières tombent dès que je suis avec lui. Je veux dire par là que je suis limite à poil. Il me connaît par cœur. Le fait de pouffer en me disant "Non maman, j'y penserai la prochaine fois c'est promis" me fais sourire car c’est moi qui dit "oui papa ou grand frère" habituellement.
Je remarque juste qu’il a pris de la carrure quand il me réponds "Quel emploi du temps de ministre Mademoiselle Toni Stefan, et quel professionnalisme, j'en suis épaté !" Il fait du sport ou quoi ?
Mais oui, j’ai un gros emploi du temps. Je dors très peu, car quand je rentre, j’ai encore les nerfs et ce soir j’ai plus les nerfs que d’habitude.
- Mais si je t’assure. Deux jobs, plus les cours, faut assumer ses envies et surtout les payer.
Je me marre mais c’est vrai. Je n’aurai pas décidé de venir les rejoindre. Je serai encore dans mon Allemagne. J’aurai certainement fait des conneries et des grosses surtout. Je ne préfère pas penser à cette autre vie alternative.
Concernant ma coloc, ouai bon, pour le moment. Je n’ai pas encore de contact contact. Je rigole sur sa phrase "Je sens que ta coloc va m'adorer !", Je bloque dessus même.
"M’adorer" 1+1=2. Laissons ça de côté pour l’instant. Je préfère rester silencieuse un peu parce que j’ai tellement de choses à lui dire. Néanmoins rien ne lui échappe, j’appuie sur son café long et je jette un coup d’œil. Il s’était rassis en tailleur.
"Y a quelque chose qui va pas, Toni ?"
Prenant le deuxième gobelet je retourne près de mon pote avec un visage mi contente et mi grave. je lui tend le café le plus chaud et m’assis à ses côtés. je souffle sur mon café puis bois une petite gorgée. Instinctivement, je pose mon visage sur son épaule.
- Ez ! Fallait bien qu’un jour, tout sort d’une manière ou d’une autre. Le fait est que mon monde s’est écroulé à votre départ et que j’ai totalement dépéris.
Ma voix était calme et posée. Je tremblais comme une feuille. L’émotion rien que l’émotion. Je repris une autre gorgée.
- J’étais tellement décidé à vous rejoindre que j’ai mis mes parents à dos et que la fac où j’aurai du rentrée m’a viré. Un peu comme mon premier lycée. Après, je suis parti et je suis restée plusieurs mois en tant que fille au pair dans la famille Bell et assistante photographe chez Chris. Après tu connais la suite. Je me suis inscrite ici.
D’un seul coup, tout le poids que j’avais accumulé s’était envolé. Je me sentais plus légère. Je restais un moment comme ça parce que ça me manque et que j’ai besoin d’être tactile. Puis je repensais à Hiro. C’est vrai que niveau phénomène, c’en est un. Bon, je ne savais pas si je devais dire à Ez qu’il était venu dans ma chambre le jour où j’ai emménagé. Le fait qu’il m’a pris pour la copine d’Ez, ça m’a fait trop rire. Ce n’était pas la première fois qu’on me le disait. En parlant de copine, Je me redressai d’un coup et le regarda.
-Oh fait! T’a une copine ? Qu’est-ce que tu as voulu dire par "Je sens que ta coloc va m'adorer" ?
Bah vi, fallait que je sache tout sauf les détails du style la couleur de son boxer. Kâma-Sûtra, déjà vu. Genre de questions idiotes en action/vérité les soirs de grande beuverie à trois. Je savais très bien la raison principale de son départ et l'état dans lequel il se trouvait.
fait par .cranberry
Ezra O. Feuerbach "Quiétude et Simplicité"
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Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 31 Mar - 0:50
Toni se remet à se marrer au sujet de son emploi du temps de ministre, mais en fin de compte, je sens bien que c'est une galère sans nom, ce qu'elle doit faire. "Mais si je t’assure. Deux jobs, plus les cours, faut assumer ses envies et surtout les payer." Je penche la tête sur le côté et grimace. Je comprends carrément ce qu'elle vit, enfin plus ou moins. Pour l'instant, j'ai pas mal de chance, ma bourse me permet de m'en sortir pas trop mal, même si c'est un peu chaud en fin de mois. Mais je compte bien me trouver un emploi en tant que serveur ou barman pas trop loin de l'UE histoire de pouvoir être un peu moins dépendant de ma bourse pour manger et boire - surtout boire. Sauf que je me connais, je suis un gros flemmard, et je sens d'avance que, si je trouve enfin un petit job, je risque de me faire virer rapidement pour absences injustifiées ahah. Mais bon, on verra bien. Toujours est-il que, même si je le lui dis pas forcément - ours solitaire, tout ça tout ça -, j'admire vachement le boulot qu'elle fait en dehors des études, je sais pas comment elle fait pour se trouver un moment pour dormir.
Aussitôt les cafés prêts, la choucroute arc-en-ciel revient vers moi avec les deux gobelets, et m'en tend un. Je retire finalement mon blouson parce que fait quand même méga chaud maintenant, et attrape le café qu'elle me tend en la remerciant dans un chuchotement. Ouais, je vois bien que ça va pas fort pour elle, elle a pas autant l'air d'une pile électrique que d'habitude, elle a l'air, je sais pas, à la fois triste et joyeuse, c'est bizarre. J'avale une gorgée de mon café, et me brûle la langue. Bah évidemment, il est con le Ezra, il a oublié que c'était chaud cette merde. Je plisse les yeux et tire la langue sous la douleur, puis repose l'objet de torture à côté de moi pour attendre qu'il refroidisse un peu. "Ez ! Fallait bien qu’un jour, tout sort d’une manière ou d’une autre. Le fait est que mon monde s’est écroulé à votre départ et que j’ai totalement dépéris" lâche-t-elle en posant sa tête sur mon épaule. Mon cœur et ma mâchoire se serrent d'un coup. Je sais pas vraiment ce que je ressens à ce moment-là, c'est comme si je m'en voulais, de lui avoir fait subir ça. On était un trio de choc, on faisait tout ensemble quand on vivait à Munich, et d'un coup, y a eu une grosse couille dans le pâté, j'ai tout ruiné, et Mase et moi on s'est barrés à des milliers de kilomètres de l'Allemagne en laissant Toni en plan. Je sais pas, je me sens égoïste. C'est pas cool, je sais bien, mais j'avais juste pas le choix. Moi c'était en Allemagne, que tout mon monde était en train de s'écrouler. La fille dont j'étais fou amoureux me friendzonait au possible, je commençais clairement à perdre tous mes moyens, c'était le bordel avec mes parents,... Bref, j'avais juste besoin d'air, j'arrivais plus à tenir là-bas. J'ai probablement pensé qu'à moi sur le moment, mais c'était devenu nécessaire pour mon bien-être. Et maintenant que je suis ici, je regrette absolument rien. Sauf le fait d'avoir abandonné Toni comme on l'a fait.
"J’étais tellement décidée à vous rejoindre que j’ai mis mes parents à dos et que la fac où j’aurais du rentrer m’a virée. Un peu comme mon premier lycée. Après, je suis partie et je suis restée plusieurs mois en tant que fille au pair dans la famille Bell et assistante photographe chez Chris. Après tu connais la suite. Je me suis inscrite ici." Ouais, ça n'arrange pas vraiment ce que je ressens. Je me mordille la lèvre inférieure sous l'effet de culpabilité. Je sais même pas quoi répondre à tout ça. Je passe alors une main dans son dos et la rapproche un peu plus de moi, comme pour tenter de la réconforter. J'suis vraiment désolé Toni, je réponds dans un soupir. Il était une fois un mec qui se sentait sacrément con. J'arrive même pas à ajouter quelque chose à mon "désolé." Y a rien qui sort. J'espère juste qu'elle se plait ici malgré tout, histoire qu'elle soit pas venue au Québec pour rien quoi..
Et puis d'un coup, Toni se redresse et me regarde. "Oh fait ! T’as une copine ? Qu’est-ce que tu as voulu dire par "Je sens que ta coloc va m'adorer" ?" Surpris, j'écarquille les yeux et éclate à nouveau de rire. T'es folle ou quoi, hors de question que je me trouve une copine ! Je tiens pas à réitérer le désastre et à devoir à nouveau changer de continent, je réponds entre deux rires. Apparemment, d'après le panneau d'affichage, je suis en quelque sorte l'un des nouveaux Casanova de l'UE, malgré moi. On a parlé d'une possible histoire avec la Présidente Opal Sam, puis avec ma licorne Sud-Africaine Ava, avec Aria que je connaissais à peine - et c'est probablement tant mieux vu comment elle a fini - plus ma pote Anna, Shay Marshall la fameuse coloc de Rainbow Dash, et j'en passe certainement. Mais dans tout ça, il y a jamais eu quoi que ce soit de sérieux ou de réellement fondé. J'ai encore le temps avant d'être sérieux, je tiens pas à me retrouver une fois de plus à frapper tous les mecs qui entourent ma copine mh. Ofh, juste qu'elle va m'adorer parce que je vais te faire bouffer un kebab qui va embaumer votre chambre de mille saveurs olfactives, j'ajoute en jouant de mes sourcils. Je la connais pas encore, ta coloc, je la connais seulement de vue. Je sais juste qu'elle est blonde, qu'elle a plus ou moins la même réput que moi, et qu'on partage une passion pour les tatouages. Et c'est à peu près tout, je suis pas très avancé ahah. Elle est trop curieuse ma Toni, je suis sûr qu'elle s'attend à plein de choses merveilleuses entre Shay et moi. C'est promis, s'il se passe réellement quelque chose - ce qui m'étonnerait fortement quand même - je lui raconterai tout une fois qu'on aura chacun un litre et demi de bière dans le foie et qu'on se fera un action/vérité comme avant.
Et toi alors ?, je demande subitement en retour. Si elle a personne en vue, je tenterais bien de la caser avec mon coloc. Juste parce que bon, il est à peu près tout ce qu'elle aime si je me souviens bien. Et que ce serait vachement marrant de les voir ensemble. Mais apparemment ils se connaissent déjà un peu, alors il est fort probable qu'ils aient pas du tout besoin de moi, les coquins.
Toni Stefan "Quiétude et Simplicité"
Messages : 577 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 30 Année/études : 3éme année
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Mar 5 Avr - 18:58
Frère et sœur de coeur
Être dans ses bras un peu plus fort me transporte. C’est comme dans les moments de réconciliations, l’arbitre, le juge, le protecteur était là. Je me sentais maintenant totalement en paix avec moi-même. Mon équilibre revenait à la normalité, comme avant certes à des milliers de kilomètres de notre terre natale, mais en paix.
J'suis vraiment désolé Toni
- T’en fais pas Ez. Ta bonne vieille Toni est de retour. Tu me connais, je ne suis pas rancunière, ne t’en veux surtout pas.
Suite à ma question privée, sa réaction partit tac au tac. Pas pour rien qu’on est comme les deux doigts de la main.
T'es folle ou quoi, hors de question que je me trouve une copine ! Je tiens pas à réitérer le désastre et à devoir à nouveau changer de continent…
Il se marre, ouai bon, d’accord, vu sous cette angle là. Il faut vraiment que j’arrête de me faire des films.
Ofh, juste qu'elle va m'adorer parce que je vais te faire bouffer un kebab qui va embaumer votre chambre de mille saveurs olfactives
J’éclate de rire à ce moment. Bah oui les kebabs surtout les oignons, oulalahhhhh.
Je la connais pas encore, ta coloc, je la connais seulement de vue.
Moué, Bouba n’était pas prêt à se caser. Il avait un peu raison. La réelle différence entre les hommes et les femmes : l’amusement. N’empêche que je ne comprenais pas. Il était canon mon pote ? Les filles d’ici avait-elle de la merde dans les yeux ? Ou alors c’était son caractère qui faisait fuir ? Bah quoi Ez est cool. Ah oui, faut apprécier le côté allemand avec l’accent assez gutturale. Quenini, notre accent il est top et plein de charmes. Faut juste l’apprécier à sa juste valeur. Suite à ça, il rebondit. J’aurai du m’y attendre.
Et toi alors ?
M’enfonçant un peu plus dans ses bras, c’est qu’il est quand même confortable mon grizzly, je souris. Je laissais un petit silence en profitant de boire mon café. Puis je soulevais mon visage et le regarda droit dans les yeux. J’espérais tout simplement qu’il ne boit pas son café. car la bombe allait être énorme. enfin, je crois.
- J’ai craqué pour ton coloc. Rien d’officiel, je ne sais même pas si c’est réciproque.
Moui, ma fille tu t’enfonces, la dernière fois que tu as aimé, c’était totalement à sens unique. Alors pas confiante du tout mais pas du tout du tout. Mais en me souvenant, de cette rencontre, je dois bien l’avouer, Hiro me fait trop rire. Un être à part T O T A L E M E N T et j’éclatais de rire de nouveau. Penser que j’étais la copine d’Ez, ensuite sa femme et ne pas faire des bébés car ça fait du bruit, pour finir par sa conscience et qu’il fallait à tout prix trouver un corps afin que je sois avec mon frère de coeur. Quel drôle de numéro.
N’empêche que la fille, le jour où elle arrive, faut que ça lui tombe sur la tête. Je n’ai pas trop compris, mon naturel a pris le dessus, j’étais incapable de me contrôler (Dark Vador sort de mon corps). Ce genre de truc est surement l’un de mes plus gros points faibles parce que je peux tomber facilement sous le charme d’un homme comme d’une femme. Mon choix sexuel n’est vraiment pas encore très bien établi car des deux côté on souffre horriblement. Et puis, je ne pouvais vraiment pas lui cacher ce genre de truc là, même si j’ai réussi avec Mase au prix d’un évitement par le mur scolaire frénétique et chronique ou le numéro que vous avez demandé n’est pas disponible pour le moment.
Ezra O. Feuerbach "Quiétude et Simplicité"
Messages : 878 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Année/études : 3ème année de socio (redoublant)
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Mer 20 Avr - 0:00
On est vachement bien là, n'empêche. Je regretterais presque d'avoir liché avant de la croiser, j'aurais peut être encore plus apprécié ce moment. Mais bon, je pouvais pas prévoir, et faut avouer que je suis déjà parfaitement aux anges, alors bon. L'ambiance manque malgré tout de s'écraser avec mes excuses, mais Toni la rattrape au dernier moment. "T’en fais pas Ez. Ta bonne vieille Toni est de retour. Tu me connais, je ne suis pas rancunière, ne t’en veux surtout pas." Comme une chef. Je souris et, une fois de plus, resserre un peu plus fort mon étreinte. Changeons de sujet pour parler de quelque chose de plus léger, j'aime pas trop ce genre de moments où je me sens coupable d'avoir blessé mes amis, et complètement con parce que je sais pas quoi leur dire à part "désolé".
L'arc-en-ciel ne fait pas de remarques concernant mon désormais éternel célibat, j'apprécie. Je pense qu'elle peut me comprendre, dans un sens. Sa vie sentimentale n'est pas toute rose non plus, contrairement à ses cheveux. Et même si elle a moins pété de câble que moi à ce niveau, je pense qu'elle peut se mettre un minimum à ma place. Elle a vu comment j'étais à cette époque, et elle doit se douter maintenant que j'ai pas envie de refaire les mêmes erreurs.
J'attrape mon gobelet de café alors que j'attends la réponse de Toni. Un silence comme ça, moi je sens que ça cache quelque chose. Aurait-elle trouvé l'âme sœur ? Ma foi, pourquoi pas hein. J'attends juste de voir qui c'est. Hors de question que ce soit un gros connard ou une trainée qui passe par là. Attention, papa ours veille.
Et soudain : "J’ai craqué pour ton coloc. Rien d’officiel, je ne sais même pas si c’est réciproque." Et évidemment, il faut qu'elle me lâche la bombe au même moment que j'avale une bonne gorgée de café. Je manque de m'étouffer l'espace de quelques secondes. J'avale le café tant bien que mal, et m'en sors peu après avec quelques toussotements en me donnant quelques coups de poing frénétiques sur le torse. Hiro ?, je demande simplement, encore un peu sous l'effet de surprise. Je me disais bien qu'ils iraient au poil ensemble, mais je m'attendais pas à ce que ce soit à lui qu'elle pensait. Mais ça me rassure, dans un sens. Même si c'est un sacré gros fêtard, il m'a l'air d'être quelqu'un de confiance, donc en soit, ça devrait le faire. A moins qu'il la recale, mais honnêtement, ça m'étonnerait.
Hiro quoi... T'as bien choisi, Rainbow Dash !, je la félicite un peu plus tard, un sourire con aux lèvres. Mon coloc et mon amie d'enfance ensemble. Ce serait vachement cool, je pense. Faudrait que je voie si je peux agencer ça. Cupidon Feuerbach aux rapports. Ça m'étonnerait pas que ce soit réciproque en tout cas, si tu veux mon avis, j'enchaine. Enfin je dis ça, mais je connais pas franchement leur relation, si ça se trouve je lui donne de faux espoirs là. Mais non, je pense pas. Ils seraient bien ensemble, à mon avis. Enfin, on verra bien comment ça se passe par la suite.
Toni Stefan "Quiétude et Simplicité"
Messages : 577 Date d'inscription : 06/03/2016 Age : 30 Année/études : 3éme année
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 21 Avr - 20:03
Grand déballage
Evidemment, il fallait que ça arrive, Toni t'es nuleeeeee. Je regarde Ez s'étouffait à moitié, je me redresse afin de lui taper dans le dos, mais Ez revient tout seul parmi nous. C'est un brave viking, il a encore combattu Thanatos en face à face. Je me mets à genoux face à lui et le regarde comme une chouette.
Hiro ?
Je fais signe de la tête positivement.
Hiro quoi... T'as bien choisi, Rainbow Dash !
A savoir si j'avais bien choisi, j'en savais strictement rien néanmoins, j'étais transporter de joie.
Ça m'étonnerait pas que ce soit réciproque en tout cas, si tu veux mon avis.
- Bah justement, tu crois que j'ai mes chances? Ouai bon, faut pas que je m'emballe non plus.
Puis je commence à rire toute seule en repensant à tout. Parce que oui, c'est un phénomène, je n'ai jamais autant rit de ma vie à part avec Ez et Mase.
Tu sais quoi! 1, il s'est trompé de dortoir, 2, il s'est trompé de numéro. Au départ il a cru que j'étais ta copine, ensuite quand je lui ai dit que tu étais plus que ça, il m'a pris pour ta femme. Je te jure, c'était vraiment drôle. Un moment donner, il a paniqué et là j'ai rien compris.
Imitant Hiro, je répétais la scène à la perfection tellement, ça m'avait marqué. Je posa un doigt sur les lèvres d'Ez
- Chut! J'ai rien dit! Oublie ça, ou garde le pour toi! Si tu le dis à Ezra il va me casser la tête à coup de hache... Ca t'arrive souvent de faire le bucheron?!?
Et je partis en rire, j'essayais de me calmer tranquillement en expirant et en respirant. Au bout de trois cycles, j'étais revenu à la normal.
Ezra O. Feuerbach "Quiétude et Simplicité"
Messages : 878 Date d'inscription : 11/11/2014 Age : 30 Année/études : 3ème année de socio (redoublant)
Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni] Jeu 5 Mai - 2:25
Toni se met à douter. Et par la même occasion, me fait douter à mon tour l'espace d'un instant. "Bah justement, tu crois que j'ai mes chances? Ouais bon, faut pas que je m'emballe non plus." Je fronce les sourcils pour réfléchir un peu. Je sais pas, on parle pas souvent de ce genre de choses, c'est pas simple de savoir. Mais à mon avis, deux caractères aussi dingues que les leurs, ça ne peut que matcher. Ou éclater ahah, mais ça m'étonnerait bien plus. Après une réflexion de quelques secondes, je me lance dans une réponse un peu vague. Moi j'pense qu'il faut voir. Qui ne tente rien n'a rien comme on dit. Y a moyen que ça marche, comme y a moyen que ça marche pas. Mais c'est sûr que si t'essaies pas, il va rien se passer. Mouais, je sais pas si c'est vraiment convaincant tout ça. En tout cas, à sa place, c'est ce que j'aurais fait. Je serais sauté sur l'occasion, histoire de voir ce que ça donne. Je fais partie de ce genre de personnes qui préfèrent avoir des remords plutôt que des regrets, tenter des choses au risque que ça foire, plutôt que de m'imaginer que j'aurais pu vivre quelque chose de cool si j'avais eu les couilles de me lancer. Faut dire que ça marche pas à tous les coups hein, en atteste mon passé sentimental peu victorieux, mais ça vaut toujours le coup. Ça évite au moins de rester dans le doute.
"Tu sais quoi! 1, il s'est trompé de dortoir, 2, il s'est trompé de numéro. Au départ il a cru que j'étais ta copine, ensuite quand je lui ai dit que tu étais plus que ça, il m'a pris pour ta femme. Je te jure, c'était vraiment drôle. Un moment donner, il a paniqué et là j'ai rien compris." Alors que Toni me raconte les frasques d'Hiro, j'écarquille les yeux et grimace pour ne pas rire. Ce mec est définitivement taré, mon dieu. J'éclate alors de rire peu après, alors que Toni en rajoute une couche en imitant mon coloc dans la situation. "'Chut! J'ai rien dit! Oublie ça, ou garde le pour toi! Si tu le dis à Ezra il va me casser la tête à coup de hache...' Ça t'arrive souvent de faire le bûcheron?!?" Mon dieu, j'imagine tellement la scène, la tête blonde qui s'affole et fait de grands gestes sous la panique... Je dois même me tenir les côtes pour arrêter de rire. Une fois ma respiration - et celle de l'arc-en-ciel également au passage - un minimum revenue à la normale, je lance un regard inquiétant à mon interlocutrice. Ça m'arrive quand c'est nécessaire en effet, je réponds alors, en suivant le tout d'un clin d’œil. Ça me rappelle le jour où j'ai emmené Ava au parc Jacques Cartier et qu'on s'est retrouvés au petit matin avec les pneus enneigés. J'ai dû sortir la grosse pelle que je garde dans ma voiture pour retirer la neige, ce jour-là Ava m'a pris pour un psychopathe qui aimait enterrer les cadavres. On avait bien ri n'empêche.
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Sujet: Re: Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni]
Un soir, une nuit comme les autres ou pas [Ezra & Toni]