Il faisait trop froid, dehors. ||KELMARIA

Invité

"Ouais, ouais j'veux bien, parce que je me les gèle vraiment" répond-elle en se frottant les mains pour se réchauffer. Ouais, on est d'accord, il fait vraiment froid. Ou alors, est-ce que c'est juste une excuse qu'on se donne pour rester un peu à l'intérieur tous les deux ? Je sais pas trop. Tout le monde à part nous est cloitré autour du feu, et ils n'ont pas franchement l'air de se plaindre de la basse température autant que nous. Ça a le don de me faire sourire, tout ça. Ouais alors on rentre, je décide, sourire en coin.

Sur le chemin du retour, je me permets de passer une main dans le dos de la brune. Elle a l'air de grelotter, la pauvre, je fais ce que je peux pour la réchauffer un minimum, en attendant de rejoindre le chalet. Même si, qu'on se le dise, le chalet n'est qu'à quelques dizaines de mètres de là.

A l'intérieur, derrière le salon principal, on trouve un autre salon, plus petit, chaleureux et plus à l'abri des regards indiscrets. C'est donc ce salon qu'Aria et moi rejoignons. Le chauffage est à fond on dirait, il fait largement plus chaud ici que dehors, c'est pas désagréable. Je m'assois confortablement sur le canapé, et invite Aria à me rejoindre. Les gens sont tous soit dehors au feu de camp, ou dans leurs chambres à dormir. En d'autres termes, on n'a aucun risque d'être dérangés, alors autant se mettre à l'aise.

Invité

Ouais alors on rentre. dit-il avec un sourire en coin.

Hum, j'ai réussi, je pense. Ce sourire en coin n'était pas innocent, donc. Et je crois que lui non plus n'était pas innocent. Sur le chemin même, le Kelman passe une main dans mon dos, sûrement pour me pseudo réchauffer. Mais qu'on à l'air cons, hypocrites de se cacher que le froid, on s'en balec complètement, mais alors là.

Enfin, enfin, oui, on arrive au chalet. Le choix du salon dans lequel on entre n'a pas été pris suru ne sage décision sans arrières pensées, vois-tu. Isolé, confiné, chaleureux, à l'abris des regards. Les gens dorment ou sont au feu. En soit.. Nous étions vraiment bien ici. Je scrute furtivement la pièce, satisfaite intérieurement d'où j'ai atteri et pourquoi. Arthur finit par s'asseoir sur un canapé, m'invitant à le rejoindre. Sans tarder, mais avant, il le fallait, j'ôte mon gros pull et laisse un débardeur décolleté à sa vue, et le rejoins alors après. Je suis assise de lui d'une distance pour l'instant raisonnable, et je me tourne vers lui, m'avançant un peu tout de même, et là, d'une voix séductrice et coquine, je débute enfin le jeu.

Etrange, je n'ai plus très foid..