Aujourd'hui était une une journée comme les autres, on avait des cours, des pauses, des devoirs à s'en taper la tête contre le mur. Bon c'est pas tout, mais c'est que j'ai faim. Je pourrais manger un bœuf tout entier enfin presque, il faut quand même que je garde ma ligne. J'approche du self avec ma bande de pote, on allait manger ensemble comme tous les midis et tous les soirs. Même quand on mange pas au self on mange ensemble en ville. On est comme les dix doigts de la main.

On passe les portes du self et attrape un plateau. Je regarde ce qu'il y a avant de soupirer un bon coups. Il y avait pas grand chose d'intéressant. J'attrape une assiette de salade de tomate pour l'entrée, une assiette de purée avec un steak et en dessert une pomme. C'était pas ce que je voulais manger mais pas trop le choix, c'est pas grave vue que ce soir on va manger dehors. On s'attend et puis on avance vers une table.

Mon épaule vient heurter une demoiselle a qui je ne prête guère attention, a tel point que je ne m'excuse pas. J'en avais marre d'être trop gentil avec les autres, la preuve je n'ai jamais rien dis à Nika et j'ai encore le coquard à l'oeil. Il ne fait plus vraiment mal, mais il change encore de couleur. Pourtant ça fais déjà plusieurs jours que j'ai pris ce coups, ça me soule vraiment. Je continue de rire avec les autres pendants qu'on cherche une table.

Ah les cours ont repris ! La routine s'est bien installée dans mon esprit, il a fallut du temps, mais c'est bon, j'suis remise dans le bain. Par contre le panneau d'affichage ne me plaît pas du tout; J'y figure énormément depuis le FEQ, enfin même, depuis que je côtoie Wyatt.. Mais là, ça a pris une ampleur énorme. Mais j'essaie de faire sans et d'ignorer les propos de S, car en tant que présidente, j'dois montrer bon exemple. C'est tout.

La pause je l'avais tant attendue aujourd'hui ! Aussi après deux heures de maths, qui n'a pas envie de prendre l'air et de se manger un de ces trucs ? Ewai ! Donc toutes au self. J'suis là avec mon groupe d'amies, et on part se prendre un plateau, quand quelqu'un me heurte. J'me retourne, vois la personne, un garçon continuer tranquillement son chemin, mais déjà un peu irritée ces temps-ci, je ne me gêne pas de l'interpeller et de demander le respect qu'il a manqué.

Dis au moins pardon non ? je dis, fâchée et révoltée, avec des gros yeux.

Dis au moins pardon non ?

La voix était féminine et assez fâchée, elle n'avait l'air pas ravi du faite que je m'excuse pas après l'avoir heurter. Je dis à mon groupe d'ami de continué que j'allais les rejoindre dans quelques instant. Ainsi je me retourne vers cette voix et lui dis quelque chose qui je sais n'allais pas lui plaire. Je découvre le visage de la présidente des Opals. Ah la Sam Felicis !

- Oh tu devrais baisser d'un ton, et surtout de ne pas te faire remarquer. Je pense qu'on parle assez de toi en ce moment, donc tu ferais mieux de te taire !

J'allais pour continuer mais non j'en ai pas l'envie. Un garnet n'abandonne jamais, il continue et aime voir la tête des autres quand ils ont tord.

- Tu fais ta petite sainte nitouche devant ton blondinet, mais quand il a le dos tourné tu as l'air de bien t'éclater dans la tante des autres surtout dans celle du barbu. Et puis faudrait que tu arrêtes de le prendre pour ton jouet, ce pauvre petit bichon va finir par se suicider ! Dis je d'une voix méprisante.

Le garçon se retourne.

Oh tu devrais baisser d'un ton, et surtout de ne pas te faire remarquer. Je pense qu'on parle assez de toi en ce moment, donc tu ferais mieux de te taire !

Ses propos me choquent déjà de trop. Comment il se permet de me parler comme ça, lui ? Il croit que je suis son esclave, sa merde ? Que je vais me soumettre à ses ordres de Garnet ? D'ailleurs, c'est pas Charlie Desting ? Encore un bien bel enfoiré ! Mais faut que je me calme, que je tempère la chose, que je sois tolérante avec les gros connards, je représente ma maison; la simplicité et pas la prise de tête avec les Garnets. Donc, je me contente de me mordre bien fort la lèvre et de me surpasser, sous l'aide des murmures rassurants de mes amis qui me disent de me calmer.

Mais le garçon ne se décide pas à abandonner mes nerfs d'aussitôt. Il en rajoute une couche. C'est bien le sang Garnet. Sam.

Tu fais ta petite sainte nitouche devant ton blondinet, mais quand il a le dos tourné tu as l'air de bien t'éclater dans la tante des autres surtout dans celle du barbu. Et puis faudrait que tu arrêtes de le prendre pour ton jouet, ce pauvre petit bichon va finir par se suicider ! me lance-t-il d'une voix méprisante.

Alors là, ça va beaucoup trop loin. Même mes amis se taisent directement et restent pétrifiées. Même les gens qui n'ont rien à avoir là-dedans se retournent tous et reste bouche bées. Comment peut-on exercer la méchanceté gratuite ? Et.. comment il parle de Wyatt ! Mais je vais le tuer ! Je fais un pas en avant, énervée, mais mon amie me presse le bras pour me retire, je défais mon bras d'aussitôt, restant sur place quand même. Mon visage est crispé de colère, et mon poing libre se serre très fort.

Alors toi.. je dis d'une voix menaçante, il avait touché le point faible, Mêle-toi de tes affaires, c'est clair ? Et ne parle plus jamais de Wyatt de cette manière. Dans l'histoire, c'est toi le faible, à toujours t'en prendre aux plus faibles ! Et merde vous, les Garnets, vous croyez quoi exactement ? je commence à m'emballer et pouffe nerveusement, Vous êtes pas les rois du monde, encore moins les rois d'une pauvre université ! Alors foutez la paix à votre monde ! je crie, la voix dégradée par la colère et l'émotion. Un silence de roi règne dans le réfectoire. Ma voix pèse.

Qu'est ce que je me marre, tout le monde nous regarde. Elle a besoin de ses amies pour la retenir la petite fausse sainte-nitouche. Elle avait juste fais un pas en avant avec les points fermés. Elle va faire quoi ? Me mettre une claque, je m'en fiche totalement j'aurais eu satisfaction, c'est que j'aurais vraiment trouvé le point sensible qui la rend dans cette état.

Alors toi.. Mêle-toi de tes affaires, c'est clair ? Et ne parle plus jamais de Wyatt de cette manière. Dans l'histoire, c'est toi le faible, à toujours t'en prendre aux plus faibles ! Et merde vous, les Garnets, vous croyez quoi exactement ? Vous êtes pas les rois du monde, encore moins les rois d'une pauvre université ! Alors foutez la paix à votre monde !

Touchez, coulez ! Dans ma tête c'est le big bang, je suis tellement satisfait.

- Tu es vexé ?! Tu veux pas que je parle de lui comme ça, mais pourtant c'est la vérité tu prends ton petit bichon pour pantin ! Ma voix était amusé, je repris d'un ton plus dramatique mais surtout ironique -ça me fend le coeur de te voir comme ça, tu te détruis...

Mes potes assistent à la scène, ils reviennent vers moi pour rire. Il y a pas un bruit dans le self. Je regarde Sam, on dirait qu'elle se mettre à pleurer, ce qui n'est certainement pas digne d'un président.

-Franchement mon chou, laisse ta place de président à quelqu'un qui en vaut plus que toi. Tu as la force d'honorer ce statut. Regarde toi, tu es pas loin de t’effondrer en larme !

Un large sourire sur mes lèvres, impossible surtout de l'effacer.

Tu es vexé ?! Tu veux pas que je parle de lui comme ça, mais pourtant c'est la vérité tu prends ton petit bichon pour pantin ! il rajoute une couche, le ton amusé et reprends ironiquement, ça me fend le coeur de te voir comme ça, tu te détruis...

Je soupire et roule des yeux, croisant les bras. Je tape nerveusement du pied, et furtivement sous l'effet de l'impulsivité, je répond un commentaire qui me semble cohérent à ce qu'il vient de dire précédement.

Ton coeur ? T'en a pas. je le regarde bien de haut, fière de prouver que nous, Opals ou Moonstone également ont bien un coeur contrairement à ces pourritures de Garnets. Que nous, on respecte et on tolère les autres.

Puis les potes à Charlie se la ramènent, commençant à rire en me regardant. Ceux-là, ce ne sont que des déchets de la société qui ferait bien de vite aller se faire voir en Grèce; parce qu'ils ne sont à aucune échelle sociale. Bande de cons.
Franchement mon chou, laisse ta place de président à quelqu'un qui en vaut plus que toi. Tu as la force d'honorer ce statut. Regarde toi, tu es pas loin de t’effondrer en larme !

Alors comme ça ce gros connard ose s'attaquer à ma position de présidente ? Tout ça parce que je ne me laisse pas faire ? Non, mais je ne suis pas une machine sans émotions parce que je suis présidente d'une foutue maison dans une Université qui n'a aucune valeur en dehors de tout ce contexte! Mais c'est quoi ce gens qui limite vivent pour des questions de présidents de maisons dans une pauvre enceinte scolaire? C'est bien des gros hypocrites, péteux et sans cervelles; des garnets, ça! Je reste outrée face à ses propos et décroise les bras. Je réponds, bien déterminée à ne pas me laisser faire encore.

Tu parles, tu parles, mais toi t'es ni président ni vice-président, alors pour le cas, tu ferai mieux de fermer ta gueule. je dis, le ton bien sec, et ça résonne dans tout le réfectoire qui nous écoute, ça sera au PA tout ça, Pour terminer, c'est pas parce que je suis présidente que je suis sans émotions, et j'ai le droit de m'amuser aussi, c'est clair ? je dis, commençant à hausser le ton, puis je regarde tout les gens du réfectoire pour mettre les choses au point, et oui, je l'ose !, Est-ce que c'est clair pour TOUT le monde ? Je suis une putain d'étudiante comme vous tous qui profite de sa jeunesse, merde. je dis, l'air évident et colérique.

Elle était énervée, comment je le sais ? Elle vient de croiser ses bras, de souffler, de faire rouler ses yeux, et de taper du pieds sur le sol par agacement de mon comportement mais moi ça me plait bien de la faire chier comme ça. Et puis la petite essaie de se rebeller.

Tu parles, tu parles, mais toi t'es ni président ni vice-président, alors pour le cas, tu ferai mieux de fermer ta gueule. Pour terminer, c'est pas parce que je suis présidente que je suis sans émotions, et j'ai le droit de m'amuser aussi, c'est clair ? Est-ce que c'est clair pour TOUT le monde ? Je suis une putain d'étudiante comme vous tous qui profite de sa jeunesse, merde

Elle s'attaque sur le fête que je n'ai pas de statut réel, à vrai dire je m'en fiche pas mal de ne pas être président, ni vice-président. Et puis elle s'attaque à tout le monde dans le self, parce que oui tout le monde la regarde et me regarde.

- Je ne suis peut-être pas président, ni vice président mais les personnes qui le fond pour les rouges sont merveilleuses. Et puis je n'ai jamais voulu l'être, parce que je n'en avais point l'envie, et puis si je l'avais été, je ferais attention à ne pas être sur le panneau d'affichage comme toi. Moi au moins je ne joue pas avec mes conquêtes, mes amis et encore moins à les faire souffrir. Parce que je pense que ton sois disant pote Wyatt doit souffrir de la situation, même s'il te dis que non, je suis sur que ça le touche. Il a coeur lui, que toi tu n'as pas !