J'avais encore passer une de ses journées pénibles et ennuyante de cours. Bien sur, comme je n'écoutais pas un mot de ce que disait les profs, j'avais encore eut le droit à leurs éternelles remarques comme quoi je dormais en cours et qu'il fallait que je me bouge un peu. Bref, vous l'aurez compris, j'avais passer une journée de merde comme beaucoup en ce moment. Je sais pas trop ce que j'avais mais c'est vrai que je ne me sentais pas vraiment très bien. J'avais souvent mal à la tête et j'étais toujours fatigué, aussi, je fus bien content de retrouver ma chambre et mon lit ce soir la.

Je jetais un coup d'oeil à mon chevalet de peinture en rentrant dans ma chambre. Il était posé près de la fenêtre. Dessus trônait le début d'un tableau en peinture sur toile. Bien sur, on ne pouvait voir que des coups de crayons sur la toile. Le seul indice qui indiquait qu'il serait plus tard peint était tout le tas de pots et de tubes de peinture qui traînait à coté, ainsi que la grosse boîte contenant tous mes pinceaux et mon tas de chiffon sale. Enfin bref, tout le matériel d'un peintre. Mais ce soir, je n'étais pas vraiment d'humeur à peindre. Ok, ça faisait plusieurs soirs que je n'étais pas d'humeur à peindre car le tableau était rester en plan depuis deux semaines. Et puis, pour tout vous dire, j'avais commencer quelque chose mais ça ne me plaisait pas et je ne savais pas quoi peindre à la place.

Aussi m'allongeai-je sur mon lit à contempler mon plafond. Oui, faut croire que je venais de retourner dans une période de dépression presque. J'avais pas faim, j'étais tout le temps de fatigué et rien ne me faisait envie, même pas dessiner ou peindre. Mais non idiot, tu es malade d'amour... Dis pas de bêtises ! Tu me soûle à la fin avec ça. Non, je ne suis pas amoureux : C'est compris ?! Tu ne m'auras pas cette fois, je sais à quel point tu tiens à elle. Ta gueule. Tu sais que tu me fais chier ? Oui je sais et alors ? Et alors ba dégage et laisse moi tranquille.

Je décidai finalement d'aller prendre ma douche. L'eau chaude me ferait sans doute du bien, même si j'en doutais un peu. En ôtant mon tee-shirt dans la salle de bain, je m'arrêtai tout de même un instant pour observer mon tatouage dans mon dos. Cela faisait pas longtemps que je l'avais, je me l'étais offert pour mon dernier anniversaire. Et personne ne l'avais encore vu. Mais en tout cas, je le trouvais magnifique. Enfin bref, ne passons pas non plus notre temps à observer mon dos et filons plutôt à la douche.

Comme je l'avais dit, l'eau chaude sur mon corps nu ne me fit pas temps de bien que ça. Mais au moins, ça relaxais et en même temps réveiller. Je pris bien le temps de laver aussi mes cheveux. Une fois tout propre, je sortis de la douche et me séchais. Je remis alors juste mon caleçon, ayant oublier de prendre avec moi mon survet pour dormir. Je rassemblais alors mes affaires et sortit de la salle de bain. Puis je me dirigeai vers mon lit. Je posais mes affaires dessus et cherchai alors mon survet sous mon oreiller. A ce moment la, on frappa à la porte. J'eus juste le temps de tourner la tête, étant dos à la porte, que celle ci s'ouvrit sans que je puisse dire un mot.

Je sortais des cours complètement morte. Je m’ennuie en cours ces temps-ci donc je m’endors et c’est vraiment vraiment pas pratique surtout que les ils ont l’air d’être pas mal à cran. Et comme les profs sont énervé alors nous aussi on est énervé, et comme on les raient péter des câbles et bien nous on en rajoute histoire de les emmerder au plus au point. Et ça marche !!! Bon aller, je range mes affaires dans mon casiers et pars vers… je sais plus d’ailleurs, bon on va retourner dans ma chambre, ça sera plus simple et moins emmerdant. Voila comme ça c’est dit. Mais quand j’y pense, ça fait beaucoup de « comme » en un paragraphe. Breeeef.

Ça fait déjà un bon moment que je fais des recherche sur tous et n’importe quoi sur internet. Rien de bien intéressant. Je ferme et pose mon ordi, je me lève. Je vais aller me balader un peu dans l’enceinte de l’université, j’ai finis tard aujourd’hui et la il n’y a plus personne dehors. Je traverse les bâtiments et passe par les salles de club. Il y a un pianiste qui répète une musique vraiment belle. Je m’arrête et m’appuie contre le mur histoire d’écouter un peu plus longtemps. Bon aller je continue mon chemin, histoire de voir ce qui ce passe ailleurs. Je finis par la bibliothèque ou je regarde un peu les livres, je finis par aller sur un ordi. Je fis de nouveau des recherches sur tout et n’importe quoi, je tombe alors sur un article très intéressant. Je me lève et sors de la bibliothèque, il faut que je trouve Axel et que je lui dise ce que j’ai trouvé !

Je marche assez rapidement à travers les couloir, je quitte enfin le bâtiment et me dirige vers celui des dortoirs masculins (Ohhh la délinquante !!). La c’est le moment description bien chiante pour meubler mes pensées. Donc, je monte les escaliers, je marche dans le couloir, il manque plus que la musique épique en fond, j’arrive devant la porte… et je frappe. J’attends un instant puis j’entendis ce qui me semblais être une voix dire « OUI ». J’hésite à ouvrir puis je finis par me décider en baissant la poignée et en poussant la porte, j’avance d’un pas. Je suis encore un peu perdu dans mes pensées et donc je ne fis pas attention au « paysage » autour de moi.

-Salut, je voulais te…

Je lève la tête et vis Axel en caleçon… dos à moi. Oh mon dieu !!!!!! Je devins toute rouge. J’eu directement le réflexe de me tourner et je cacher mon visage dans mes mains, j’ai vraiment honte. Au final je ne crois pas qu’il m’ait dit d’entrée mais je suis pas débile, j’entends pas des voix… Je ne sais pas quoi faire, j’ai envie de partir en courant mais j’ose plus bouger. Et puis il y a un truc qui m’a marqué, je ne savais pas qu’il avait un tatouage dans le dos. D’ailleurs du peu que je l’ai vu j’aime bien la forme. Un tatouage tribal qui lui prend tout le dos. J’aime bien. Mais la n’est pas le problème, je devrai fuir en courant étant donné qu’il va m’assassiner.

-Salut, je voulais te…

Je vis alors Nolwenn dans l'embrasure de la porte. Pourquoi elle ? Tout le monde SAUF elle !! Surtout à ce moment la, lorsque je sors de la douche vêtue juste d'un caleçon. Et en plus de dos, mon tatouage bien mis en évidence. NON ! Tout sauf CA ! C'est pas possible, je suis maudit ! Mais enfin ! C'est super plutôt ! Parles pour toi ! Pour moi c'est juste une horreur, un cauchemar ! Mouais, dis plutôt que tu en as rêver oui ! Non ! Comment ose-tu dire cela ? Enfin bref, pas le temps de me battre avec elle, j'ai un autre problème sur le bras.

Ne sachant pas vraiment comment réagir face à cette situation, je réagis alors de façon assez violente. J'aurais pus réagir de façon plus réfléchis mais mes expériences vécues m'avaient rendus plus impulsif et agressif que je ne le pensais. Au lieu de me rhabiller avec ce qui me tombait sous la main ou quoi, je détournai mon regard de la jeune femme car je sentais le joue au rouge monter. Puis d'un ton dur et cassant, je lui criai presque :

- Sors d'ici tout de suite ! Je ne t'ai pas inviter à rentrer !

Non mais, elle se prenait pour qui ? Entrer comme ça sans même attendre qu'on l'y invite ! C'est pas possible, juste pas possible ! Je restai de dos, les muscles tendus, attendant qu'elle sorte. Une fois la porte refermée derrière elle, mes muscles se relâchèrent. Hou ! Vu le rouge aux joues qu'elle avait en te voyant, c'était épique ! Franchement, tu refuse de l'admettre, mais je suis sur qu'elle te trouve beau gosse. Non absolument pas, juste que trouver son ami dans cette tenu, c'est un peu des plus embarrassant. Tu parles ! C'est l'excuse que tu trouve mais j'en suis sur du contraire. Cette fille... TA GUEULE ! Sérieusement FERME LA !

Je m'assis sur mon lit, prenant ma tête dans mes mains. Que devais-je faire ? Ba, va la... *Regarde noir* Ok, j'ai rien dis... Je préfère. Je mis tout de même en vitesse mon jogging et un tee-shirt manche courte tout à fait banal puis je me dirigeai vers la porte. Je l'ouvris d'un coup :

- Nolwenn !

Mais la jeune fille était déjà repartis. Et merde ! Franchement je suis le roi des boulets. Ca je.... Non j'ai rien dis, ne me tuez pas seigneur... Tu sais que je suis à deux doigts de le faire ? Hum ? Oui je le sais. Tu as intérêt à te tenir à carreau alors ! Je m'appuyais alors contre l'encadrement de la porte lorsque je vis au fond du couloir une silhouette disparaître. Nolwenn a tous les coups. Sans refermer ma porte, je m'élançais à sa poursuite.

- Nolwenn attends !

- Sors d'ici tout de suite ! Je ne t'ai pas inviter à rentrer !

-Je.. je suis désolée

Oh ! et bien je crois que je vais pas traine, je reste dos à lui sans dire un mot. Je l’ai mis en colère mais je pensais pas qu’il me virerai aussi violemment, limite il m’aurai fichu un coup de pied aux fesses. Et puis je m’enfonce dans ma honte, je sais pas vraiment si ça se dit mais on va dire que si. Donc on s'excuse et on se casse ! Je fais quelques pas jusqu’à sortir de la chambre, et ceux très rapidement. Pas une seule fois je me suis tournée, et bien j’avais bien dis vrai, il ne m’avait pas répondu. Mais ou est-ce que j’ai entendu un « oui » ? Bon bref, je ferme la porte derrière moi, je lâche un long soupir, je suis toujours aussi rouge. Je pose mes mains fraiche sur mes joues. Ça fait du bien mais c’est pas ça qui va me calmer. Bon je vais le laisser tranquille ou il va m’assassiner.

J’empreinte un couloir, je crois que je vais retourner dans ma chambre, je ne me sens pas trop d’attaque a aller me balader. Il faut que je me calme sinon je vais exploser, et puis j’ai chaud. A croire que le sang mets monté au cerveau, plus jamais je n’ouvre une porte qui n’est pas la mienne. Dis comme ça c’est très étrange. Mais je n’ai pas non plus envie qu’il m’en veuille, ça serai trop bête. Bon et bien je vais tacher de me faire discrète pour le restant de ma vie, quelle dure destinée… Et puis ça va être compliqué maladroite comme je suis. Une porte s’ouvrit brusquement, j’en ai assez fait pour ce soir je grasse mon chemin, bonne nuit à tous.

-Nolwenn ! Nolwenn attends !

Oh non pas lui, je ne pensait pas qu’il allait venir limite me courir après. Mais pour que faire ? M’enfoncé plus que je ne le suis ? Ça ne serai pas sympa de sa part, mais j’avoue que je ne l’ai pas mal mérité. Sans même que je ne m’en rends compte j’avais quitté le couloirs, et j’étais à présent dans les escaliers. Bon on va dire que je suis sauvée, bon maintenant on baisse la tête et on fait profil bas. Je veux pas me créer plus d’ennuie que ça ne l’est, c’était la connerie de trop pour aujourd’hui. J’aurai du rester cloitrer dans ma chambre à me morfondre parce que je savais pas que faire. Et puis d’ailleurs je ne suis même pas sur que ce soit Axel qui m’ait appelé, j’étais à l’autre bon de couloir et j’ai pas entendu distinctement sa voix. Ça se trouve c’est l’un de mes ami de classe; Quelle serai la probabilité que ce soit le cas ? Presque nul je l’admets mais bon je peux toujours espérer que ce ne soit pas Axel qui vient m’engueuler. Comme on dit l’espoir fait vivre.

J'arrivai enfin au niveau des escaliers dans lesquels Nolwenn, a supposer que c'était elle, venait de disparaître. J'avais limite courus pour arriver jusqu'ici. Mais il n'y avait plus personne. Fait chier ! Et voila comment le roi des boulets brise en deux secondes une amitié qu'il avait eut du mal à forger. Non mais sérieusement, maintenant elle doit me prendre pour un fou dangereux ou je ne sais quoi. Bon peut être pas à ce point mais elle va croire que je la déteste à présent, ce qui est pas du tout le cas. Oh non mais sérieusement ! Je suis le roi des imbécile ! Que quelqu'un me tue sérieusement. Non le tuez pas, sinon vous me tuerez par la même occasion. Oh ça ne sera pas une grande perte et ça fera des vacances à pas mal de monde. Très drôle, dis plutôt que ça TE fera des vacances, car il n'y a que toi qui m'entends. Ah ça serait le bonheur si tu pouvais enfin te taire sérieusement.

Vu que je n'étais même pas sur que ce soit Nolwenn que j'avais aperçue, je retournai dans ma chambre, dépité et en colère contre moi même. Je refermai la porte derrière et en m'approchant de mon lit, je saisis mon pantalon qui se trouvait dessus, le roula en boule et le jetai à travers la pièce, furieux. Puis je m'effondrais sur mon lit. Franchement, j'avais vraiment le don de tout gâcher, vraiment tout. Le jour ou j'arriverai à avoir un tempérament stable, c'est que je serais enfin au paradis ou six pieds sous terre.

Je finis par me calmer, la tête entre les mains, les yeux fermés, concentrer sur ma respiration. Il fallait que je trouve quelque chose pour "réparer" la situation et vite si je ne voulais pas perdre ma seule amie. Mais quoi ? C'est en relevant la tête et en posant les yeux sur mon téléphone qui se trouvait sur ma table de nuit que je trouvai enfin la solution à mon problème. Je le pris alors et tapais un message à Nolwenn :

« Ecoute, excuse moi pour tout à l'heure, je n'aurais pas du te parler comme cela. C'était totalement idiot de ma part. Mais en ce moment je suis a cran et... Enfin bref. Encore désoler. »

Puis j'appuyais sur envoyer et posais mon téléphone. Je n'espérais pas vraiment de réponse de sa part. Comme vous avez du vous en rendre compte, je suis plutôt du genre pessimiste plutôt qu'optimiste. Donc si elle répond, tant mieux, mais je n'y crois pas trop. Je me rallongeai sur mon lit et me relançais dans la contemplation de mon plafond. Oui, on peut le dire, j'étais retombé en dépression. Mais non ! En maladie d'amour ! Dis pas de bêtises ! J'ai plus faim, je suis fatigué, je n'ai plus envie de rien faire ni de voir personne et je ne fais que de me parler à moi même et de me replier sur moi même. Ce sont tous les symptômes de la dépression ça ! Tu oublies juste de précisé que tu ne veux plus voir personne SAUF Nolwenn ! Allez vas y arrête tu me soûles. Le jour ou tu comprendras, on en reparlera. Non c'est toi qui ne veut pas comprendre ! Tu l'aimes, elle t'aime ! Que demandez de plus ! Et si c'était vraiment le cas, que faudrait-il que je fasse ? Ba que tu lui dise tout la vérité, puis que tu l'embrasses, ou inversement. Alors la, même pas en rêve ! T'es sur ? Pourtant tu le fais dans chacun de tes rêves andouille. Quoi ? Non mais tu sais quoi, ferme la avant que je ne t’exécute sur place.

Oh lala mais qu’est ce que je m’en veux d’être entrer ainsi. Mais bon faut pas que je reste à culpabiliser sinon je n’avancerai jamais et… ça devient trop je sais pas comment dire, bref c’est étrange. Je descend la dernière rangée de marche avant d’arriver au couloir que je voulais. Mon portable émit un son familier, je m’étais beaucoup amusé à mettre des sonnerie différentes pour certains contact dont Axel. Je sors mon portable et regarde l’écran, je fais attention au marche en lisant mon message, j’aimerai bien rentrer dans ma chambre entière si c’est possible.

« Ecoute, excuse moi pour tout à l'heure, je n'aurais pas du te parler comme cela. C'était totalement idiot de ma part. Mais en ce moment je suis a cran et... Enfin bref. Encore désoler. »

Je ne vois pas trop pourquoi il s’excuse, c’est moi qui suis rentrée alors qu’il était presque à poil. Bon cette je l’ai trouvé plus violent que d’habitude mais bon je ne m’inquiète pas avec lui il est particulier dans sa tête, mais ce n’est pas dérangeant à mon gout. Et… Et merde sérieux je crois que rentrer entière ne sera pas possible, je viens de loupé une marche alors que j’allais lui répondre et me voila sur les fesses. Je suis décidément pas douée, bon est bien je pourrai pas tomber plus bas, c’est l’avantage. Je reprends mon portable pour pourvoir répondre à Axel. Alors, alors… qu’est ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Bon je vais y aller par quatre chemins.

« Ce n’est rien, tu avais tes raisons, j’aurai du attendre que tu ouvre au lieu de débarquer comme je ne sais quoi mais dans la précipitation il me semblait t’avoir entendu me répondre… Pardon je suis en tors !! »

Enfin je peux toujours m’excuser mais j’avoue de la vue n’étais pas mal. Mais à quoi je pense moi ? Je devrai avoir honte et me pendre pour mes péchés… bon je pars très loin, ça doit être le fait d’être tombé sur les fesses, ça m’a ramolli le cerveau. C’est ce qu’on appelle être sur le cul. Bon alors ou en êtais-je ? Ah oui le message, je le relis une fois et.. a oui de toute façon il est déjà envoyé, heureusement que je n’avais pas de modification à faire. Qu’est ce que je dois faire ? Je retourne le voir ? Mais je pense pas qu’il veuille vraiment me voir, je ferai mieux de rentrer et cette fois en regardant devant moi.

Je me vois pas retourner le voir surtout que j’ai trop mal au fesses et si il me voit débarqué comme un canard boiteux il vas se poser des questions… Aah ! Bon je vais pas dormir ici non plus il faut que je bouge. Je me lève d’une manière ou d’une autre et marche jusqu’à ma chambre. Arrivée dans celle-ci je me laisse tombée sur mon lit en mode étoile de mer. Bon l’avantage d’avoir marché jusqu’ici c’est que j’ai plus mal ni au dos ni aux fesses. C’est tellement glamour de dire ça. Je regarde l’heure, c’est bientôt l’heure d’aller manger, mais toute cette histoire m’a coupé l’appétit. C’est assez déprimant de s’être vu et quitté ainsi. A force de dire que je ne sais pas quoi faire de tout ça, je passe pour la fille la plus inutile qui est...

Brrr Brrr... Nolwenn me répond ? Je me redresse d'un coup et regarde mon portable qui venait de vibrer. Sur l'écran allumer on pouvait lire : "Nouveau message". Je le pris vivement et le déverrouillai pour pouvoir lire le fameux message. C'était bien Nolwenn qui venait de me répondre tout simplement pour me dire :

« Ce n’est rien, tu avais tes raisons, j’aurai du attendre que tu ouvre au lieu de débarquer comme je ne sais quoi mais dans la précipitation il me semblait t’avoir entendu me répondre… Pardon je suis en tors !! »

Je ne savais pas trop comment prendre son message. Certes, c'était elle qui était "en tors" mais dans le fond, c'était encore moi qui avait péter les plombs. J'aurais très bien pus réagir de façon plus calme et douce et ça serait passer comme une lettre à la poste. Faut toujours qu'en j'en fasse de trop de tout manière. Oui je confirme. Ta gueule et aide moi plutôt à me décider sur ce que je fais dans l’immédiat. Ba dans l'immédiat, tu lui demande ou elle est, tu la rejoins, tu t'excuse puis tu lui avoue tout. Pour le début je suis plutôt d'accord. En ce qui concerne la fin, hors de question ! Quoi, ça te dis pas de sortir une bonne fois pour toute avec elle ? Non. Enfin si j'aimerai bien mais pas comme ça... Enfin arrêtes tu m'embrouilles de trop. Ba faut savoir à la fin ce que tu veux mec ! Que tu me laisse tranquille. Oui mais a part cela. Que tu te barre de ma tête. Mais on parle pas de moi la, mais du fait... Que tu FERME TA PUTAIN DE GRANDE GEULE !

Et voila que je m'énervai contre ma propre conscience. Bientôt c'est carrément une guerre qui va éclater dans ma tête, j'ai l'impression. Oh oui une guerre ! J’enverrais toute mes avions contre ton armée ! Tu oublies que je possède l'arme nucléaire. Et merde ! Tricheur ! Comment veux tu qu'on soit équitable ! On ne l'est pas, tout simplement. JE suis le patron, c'est MON corps. Toi tu n'es qu'une projection de ma pensée, rien de plus. Pfff... Pas juste. Rien n'est juste dans la vie, vas falloir t'y faire ! Bon faut tout de même que je retrouve Nolwenn, on peut pas en rester la, c'est juste pas possible. Cette situation me frustre des plus hauts points...

« Oui, enfin non... Bon bref, passons. Tu te trouves ou ? Histoire que je te rejoignes. A moins que tu préfères venir dans ma chambre pour m'annoncer la chose si importante qui t'as fait débarquer aussi précipitamment dans ma chambre. »

En fait, en y réfléchissant, la seule chose qui me faisait vraiment sortir de mon début de dépression, c'était bien les yeux et le sourire de cette fille. Ah ba tu vois ! Quand je te dis que... Tais-toi ou je balance ma bombe nucléaire sur ta misérable existence. Ok... J'enfilais alors des chaussettes ainsi qu'un pull, en prévision de sortir de ma chambre, attendant son message de retour.

Cette fois c’est moi qui pars sous la douche, j’ai qu’une envie c’est de me détendre après cette journée riche en émotions. J’y passe un peu plus de temps que d’habitude histoire de décontracter comme il se doit chaque muscles de mon corps. Il aurait fallu que j’aille m’entrainer ce soir au lieu de glandouiller dans les couloirs comme je l’ai fais. C’est pas très malin de ma part mais qu’importe, on va dire que j’ai l’excuse du faite que… Hum, non en faite ça ne serai pas très crédible de s’inventer une histoire qui n’a pas de sens. Et puis j’ai pas vraiment envie de perdre mon temps. Enfin bref, passons. Je finis tout de même par sortir de ma douche, parce que certaines personnes vont penser que je me suis noyée, ect…

Je me sèche et m’habille de façon plus cozy un jogging style leggings noir avec un tee-shirt simple et un peu ample histoire de dire j’ai des fringues sur moi alors vous plaignez pas ! Bon je saute sur mon portable et… il m’a répondu !! Vite, vite dévérouillation du téléphone et ? Bah bah mince c’est mon opérateur qui m’envoie la facture. Ceci est un faut espoir, Bon et bien je m’assois sur mon lit, une serviette sur les cheveux, dans mes mains mon téléphone et j’attends. La vibration de mon appareil me fis sursauter, je le déverrouille de nouveau et regarde le message. Cette fois il s’agit bien d’un message d’Axel :

« Oui, enfin non... Bon bref, passons. Tu te trouves ou ? Histoire que je te rejoignes. A moins que tu préfères venir dans ma chambre pour m'annoncer la chose si importante qui t'as fait débarquer aussi précipitamment dans ma chambre. »

Ou je me trouve ? Sur mon lit a présent étalé comme une étoile de mer, j’aime bien cette position, elle n’est pas désagréable. Est-ce que je le rejoins ? Je sais pas trop, je me lève et regarde par la fenêtre. Je compte bien lui répondre, mais j’eu à peine le temps de poser un doigt sur l’écran que je suis prise du violente quinte de toux. Quand je dis violente, je dis par là qu’elle me surpris beaucoup et cela me fis mal à la gorge. Je m’approche de ma table de chevet ou je pris un médicaments contre ce genre de crise. Je ramasse mon portable et m’assois contre le bord de mon lit. Cette fois si je lui répondis avec un petit sourire aux lèvres.

« Je suis actuellement dans ma chambre, mais le petit soucis c’est que..euh… j’ai oublié ce que je voulais te dire. Avec toute cette… précipitation j’ai complètement zappé."

J’envoie le message, je me lève, ramasse la serviette qui traine sur mon lit et retourne dans la salle de bain me sécher les cheveux. Me voila toute propre, je vais attendre sa réponse pour voir qui se déplace si c’est lui ou moi. Mais c’est vrai que j’ai beau chercher je n’arrive pas à mettre la main sur le sujet de ma précédente visite. J’ai pas une mémoire de poisson rouge habituellement, elle est plutôt normal mais la pas moyen de mettre la main dessus. C’est vraiment pas de bol, ou alors je peux de nouveau balancé ça sur ma chute dans les escaliers, ça peut me faire une excuse, un peu nul mais bon.

Je reçus rapidement ça réponse qui me disait qu'en gros elle était dans sa chambre et qu'elle avait oublié ce qu'elle me voulait dire à cause de toute cette agitation. Mais qu'elle cervelle de moineau ! Très gentille mais un peu tête en l'air par moment tout de même. Enfin, je peux critiqué mais je pense que j'en aurais fait tout autant si les rôles avaient été inversé. En quelques secondes, j'aurais tout oublié, allez savoir pourquoi. En même temps, voir Nolwenn en sous-vêtements. Je n'ose même pas l'imaginer. Mais tu en rêves ! Oui c'est ça, bien sur... Continue dans ton délire, moi je t'écoute plus, surtout si c'est pour sortir de telles âneries.

Bon aller, faut que je me décide. Est-ce que je vais la voir ou je lui dis de revenir plutôt ? Ah ! que c'est compliqué ! Je ne sais plus quoi choisir ! En même temps, de quoi on pourrait bien parler ? En plus, j'en suis pratiquement sur, la maintenant j'ai très envie de la voir, mais dès que je vais être en face d'elle, tout de suite je vais me rappeler de tout à l'heure et je sais pas pourquoi mais l'ambiance va être pourrie. Faut que je trouve un truc qu'on pourrait faire ou un sujet de conversation dès maintenant histoire de casser un peu la glace qui c'était installée. Mais rien ne me venait à l'esprit. Qu'est-ce que je pouvais être désintéressant tout de même !

En plus, vu l'heure, on allait bientôt manger donc même si pour ma part je n'avais absolument pas faim (ça faisait quelques jours que je mangeai pas grand chose le matin et le midi, et rien le soir), je ne pouvais pas l'obliger à ne pas aller manger, si elle avait faim, la retenir dans sa chambre ou dans la mienne n'était pas raisonnable. Bon, n'y tenant plus malgré tout, je finis par lui envoyer un message comme quoi j'arrivai, que je la rejoignais dans sa chambre. J'enfilais mes chaussures et un blouson et sortis de ma chambre que je fermais soigneusement à clé. Puis je descendis les marches et me dirigeai vers le bâtiment des filles, les mains dans les poches.

Après une volée de marche et un couloir ou je me perdis trois fois dedans, essayant de rappeler le numéro de sa chambre, je finis par arriver devant sa porte. Je pris une longue inspiration et frappais. Puis j'attendis qu'elle m'ouvre, jetant un rapide coup d'oeil dans le couloir pour voir si il y avait quelqu'un. Je faisais surement la plus grosse connerie de ma vie mais ça sera pas la première. Mais non ce n'est pas une connerie, c'est le début d'une grande chose ! Hein ? Qu'est-ce que tu as dis ? J'ai dis que... Ouai nan, je m'en fous.

Je rangeai mes affaires dans la salle de bain quand j’entendis un toc toc à la porte. J’attends de la visite ou alors c’est ma coloc’… Pourquoi est ce que j’ai ça moi ? Je regarde une boite de médoc’ qui n’est pas à moi mais à mon père. Pourquoi est-ce que j’ai embarqué son, ohh mais zut c’est Axel qui à frappé ! Enfin j’espère que c’est lui parce que j’ai pas trop envie de voir des gens. Je pose les médicaments dans un placard et me lève, dans ma précipitation inexistante , mon petit orteil dit merde aux autres et tente de se suicider contre l’encadrement de porte. Et forcément comme toujours dans la joie et la bonne humeur je pousse un petit crie très élégant suivit de jurons tout cela dans la délicatesse la plus extrême.

-Ah putxin fais chier !!

Mais pourquoi est ce que ça traine ici les… Ah oui non je n’ai rien dis puisque s’il il n’y avait pas de mur on se ferai écraser. Bref je m’approche de la porte avec un orteil en compote. Le pauvre je vais pas le laisser attendre plus que ça déjà que j’ai été longue pour arrivé jusqu’ici. Je tourne la poignée et là… Bah il y a juste Axel derrière la porte, pas la peine d’en faire tout un fromage nan mais oh ! Je le laisse entrer avant de fermer ma porte. Je vérifie d’un bref coup d’oeil que ce ne soit pas trop le bordel histoire qu’il ne trouve un mes soutif’ u des sous-vet de ma coloc ça serai pas top. Non c’est en plus le lit est fait alors que demander de plus. Je lui propose de s’assoir sur le lit, ce que moi-même je fis.

Bon, et maintenant ? Un silence vraiment très gênant et embarrassant c’est installé et c’est vraiment perturbant. Ni lui, ni moi ne savons quoi dire, alors vite Nono trouve quelque chose, viiiite j’ai dis ! Pourquoi ça viens pas ?? Au si je sais mais j’ai un peu peur qu’il m’envoi balader mais ça serai déjà mieux que ce silence de mort. Par contre comment je vais sortir ça. Je regarde mes mains qui tripotent, je tripote quoi d'ailleurs ? Oh c’est… c’est quoi ce truc ? Une sorte de bâtonnet en métal gris clair et je ne sais pas du tout d’ou sort ce machin. Bon revenons à notre mouton ou bouc selon les préférence.

-Il représente quoi pour toi ton tatouage ?

C’est une question un peu bizarre quand on y pensent et pourtant elle ne l’ai pas tant que ça. Généralement les gens qui se tatouent ont une signification particulière pour les tatouage, moi même j’en ai pour les miens. Mais je me souviens que celui d’Axel n’a pas de forme précise ou alors je ne l’ai pas remarqué et puis j’aimerai le connaitre un peu plus que ce que je sais à son sujet c’est a dire pas grand chose. J’espère qu’il va me répondre et pas resté silencieux parce que je suis pas une grande fan des silences gênant.

Alors que j'attendais derrière la porte, j'entendis un bruit de fracas, comme si on venait dans se cogner dans quelque chose de dur, suivit d'une exclamation de jurons. Je reconnus tout de suite la voix de Nolwenn, et pensant qu'il lui était arrivé quelque chose, j'eus un mouvement vers la poignée pour ouvrir la porte avant de me raviser, me disant qu'il valait mieux attendre qu'elle m'ouvre, que c'était sans doute rien du tout. J'avais pas envie de me retrouver dans la même situation que tout à l'heure. En plus, si ça se trouve, c'est en voulant se dépêcher de s'habiller qu'elle c'était cognée accidentellement. Bref, mieux valait attendre.

A peine quelques secondes plus tard elle vient m'ouvrir et lorsque mes yeux croisa les siens, je ne pus m'empêcher de penser, d'abord que c'était les plus beaux yeux du monde, puis ensuite à ce qui c'était passer tout à l'heure, que c'était ces mêmes yeux qui m'avaient vu presque nu. Je détournais alors immédiatement le regard, étant remplis de sentiments contradictoires. J'aurais mieux fait de ne pas venir, je savais que j'allais éprouver de la gêne en la voyant. Mais ça avait été plus fort que moi, il a fallait que je la revoie, allez savoir pourquoi. Parce que tu es amoureux... Hein ? Quoi ? Qui a parler ? Peu importe. Arrête de faire semblant que tu m'entends pas et de m'ignorer totalement. Je suis et je serais toujours la, quoi qui l'arrive. Garde bien ça en tête...

J'entrai malgré tout dans la chambre, après m'être rapidement renseigner sur ce qui venait de se passer, par rapport au cris qu'elle venait de pousser. Elle me répondit simplement qu'elle venait de se taper l'orteil dans la porte et qu'il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat. Puis elle me proposa de m’asseoir et ne voyant pas trop où il y avait de la place pour s'asseoir hormis le lit de Nolwenn, je m'assis à coté d'elle sur ce dernier. Je fixai alors mes mains, laissant un petit silence gênant s’installer entre nous deux. Je savais que je devais dire quelque chose, mais je sais pas, rien ne venait, rien ne voulait sortir. C'est alors que Nolwenn brisa la glace en me posant une question :

-Il représente quoi pour toi ton tatouage ?

Je tournais alors ma tête vers elle, me demandant pendant une fraction de seconde de quoi elle parlait avant de me rappeler qu'elle avait aperçu tout à l'heure mon dos nu, par conséquent, mon nouveau tatouage. Je lâchais un très léger soupir, réfléchissant à ce qui m'avait pousser à le faire. A vrai dire, je n'en savais trop rien. Peut être que j'avais eu envie de goutter à la torture de l'aiguille de tatouage, ou alors que je recherchais comme une sorte de liberté, que j'étais maître de mon destin en prenant de tels choix. En fin, la n'était pas la question. C'était ce qu'il représentait pour moi, pas pourquoi je l'avais fait. Je finis par lui répondre :

- La liberté. C'est sensé représenter deux grandes ailes, mais des ailes plutôt...moderne. J'arrive pas à trouver le mot. Enfin bref. Mais comme ça on en a pas l'impression, mais en y faisant attention, on se dit pourquoi pas après tout. Mais en gros, pour moi ça symbolise la liberté vis à vis de mes parents adoptifs, le fait que maintenant j'ai décidé de voler par mes propres ailes, mais aussi ça me rapproche de mes parents qui m'attendent la haut. C'est un peu compliqué à expliquer comme cela... Enfin bref.

Oui, valait mieux que je me taise, car je commençais vraiment à m'y perdre dans mes explications. Pour mieux qu'elle s'en rende compte par elle même, j'enlevais mon pull et mon tee-shirt, révélant ma peau nue et ainsi mon tatouage. Elle l'avait vu une fois, ce n'était plus un secret pour elle maintenant. Elle avait bien le droit de l'admirer à présent. Mais au même moment, je me rappelais qu'elle allait voir toute la musculature que je m'étais faite a force de travailler dans la ferme de mes parents adoptifs, ce qui me mit plutôt mal à l'aise. Ba oui,voyez vous ça, la jolie Nolwenn va enfin pouvoir mater le beau corps de notre ami et se rincer l'oeil comme il faut. Il faut dire ce qui est : notre ami Axel est un beau gosse malgré tout ce qu'il peut dire. T'en fais pas un peu trop la ? Ah tu as décidé d'arrêter de m'ignorer ? Ba en fait, c'est dur d'ignorer quelqu'un qui vous hurle directement dans le cerveau. Mais je ne hurle pas ! Mais si, bien sur que si, tu viens de le refaire la. Mais... Oh mais ta gueule, tu es fatiguant à la fin. Ferme la une bonne fois pour toute et laisse moi tranquille un peu. Et arrête de faire des commentaires à tout bout de champs, ça à le don de m'énerver au plus au point.

- La liberté. C'est sensé représenter deux grandes ailes, mais des ailes plutôt...moderne. J'arrive pas à trouver le mot. Enfin bref. Mais comme ça on en a pas l'impression, mais en y faisant attention, on se dit pourquoi pas après tout. Mais en gros, pour moi ça symbolise la liberté vis à vis de mes parents adoptifs, le fait que maintenant j'ai décidé de voler par mes propres ailes, mais aussi ça me rapproche de mes parents qui m'attendent la haut. C'est un peu compliqué à expliquer comme cela... Enfin bref.

Même si il a du mal à s’exprimer, c’est une jolie signification. Je vois a peut près ce qu’il veut dire et j’aime bien. Plus j’y pensais, moins j’arrivai à me représenter ce tatouage qui lui prend presque tout le dos. Euh non, non je ne dis pas que je veux qu’il se déshabille !! Juste le fait de pensé à cette idée me gêne un peu beaucoup. Bon Nono pense à autre chose ou on va me prendre pour une perverse, ce que je ne suis pas vraiment alors… Bon petite voix intérieur vient m’aider !! Le silence de mort dans la tête, ça craint bon ça suffit la rigolade, revenons aux choses sérieuse.

Je regarde toujours Axel, se fut à ce moment là que mon coeur s’arrêta, arrêt cardiaque. Non sincèrement ce qu’il fit me surpris au plus haut point. Il enleva son tee-shirt et me montra son tatouage, je crois que j’ai le visage un peu rouge… encore, pour changé. Mais il veut ma mort c’est pas possible, c’est pas humain ! Mes yeux se fixèrent sur son dos, je me repris et regarde plus en détail la peau dénudée du jeune homme. Je dois avouer qu’il est mieux comme ça. Non, non, non ne partons pas trop loin. J’espère qu’il ne vas pas se tourner vers moi, sinon je suis mal et il va rire. En même temps que je laisse mon regard parcourir le dos d’Axel je pus quand même constater qu’il avait un beau corps musclé et je vais arrêté de parler de ça parce que ça va mal finir tout cela.

Il est temps de réagir un peu et évidemment la seul façon de bouger c’est de tripoter son dos… En effet je ne pus m’empêcher de poser mes doigts fin et légèrement parcourir les traits de ce tatouage, qui est soit dit en passant, vraiment beau. A présent je vois mieux ce que voulait dire Axel, ces ailes aux allures modernes, a présent je ne regardais plus mais j’admirais l’oeuvre tatoué. Il en fallait de l’imagination pour cela ou alors c’est moi qui n’y aurait jamais pensé. Mais plus j’y pense et plus je me dis que les bons tatoueurs sont vraiment doués et dotés de doigts de fée. Certes on s’en fiche un peu mais personnellement je tiens énormément à mes tatouages et je ne regrette pour rien au monde de les avoir fait faire. Ils ont tous les deux une signification très particulière pour moi et si c’était à refaire, je le referais sans aucune hésitation. Les miens sont bien moins imposant mais j’aime énormément la façon dont laquelle mon tatoueur s’y est pris et puis je l’aime bien, il était super sympa et… je pars loin, tous ça pour dire que ç’est un tatoueur sympa et que j’aime beaucoup son magasin.

J’en reviens à Axel qui du bout de mes doigts, je frôle la peau en passant d’un bout à l’autre sur ce dessin noir comme l’ébène. Mais, mais qu’est-ce que je suis en train de faire ?? Oh non, moi qui voulait passer inaperçu, et bien c’est fichu. Je retire mes doigts et instinctivement je tourne la tête sur le côté et regarde ma chambre en mode "je suis gêné mais on fait comme si tout allait bien ». Je regarde toujours sur le coté, mais un regard presque pesant était braqué sur moi. J’ai qu’une envie c’est de m’enterrer dans un trou, mais évidement c’est pas possible. J’aurais très bien pus partir en courant ou sauter par la fenêtre, mais je me contenta simplement de tourner la tête vers Axel qui me regarde depuis sans doute plusieurs interminables secondes. Je me sentis très, comment dire, pas très à l’aise, j’ose à peine le regarder dans les yeux, mais je le fis quand même. J’aime bien braver les limites, mais parfois ça part trop loin. Je pus remarquer que son regard avait quelque chose de changé, ce n’est pas se regard habituel dont je suis confrontée chaque fois que je le croise. Non c’est bien plus profond, comme si il y a quelque chose de nouveau, de changé si je pus dire, comme du désire, de la peur. C’est très étrange et pas très rassurant à la fois.

Ses doigts délicats frôlèrent ma peau nue et à ce contact, je ne puis m'empêcher de frémir. A chaque fois que je sentais ses doigts contre mon dos, je ressentais alors une sensation très étrange me remonter dans tout le dos, comme une grande vague de chaleur. Elle me montait jusqu'à la tête avant de faire un tour complet dans tout mon corps. C'était bien la première fois que je ressentais cela et j'avais l'impression que cette chaleur s'emparait de plus en plus de mon cerveau et commençait à prendre le contrôle de chacun de mes muscles. J'essayais de l'en empêcher, ne sachant pas ce que c'était et ne voulant pas qu'on prenne possession de mon corps. Mais si, laisse la faire, c'est une veille connaissance. Raison de plus pour ne pas la laisser faire alors !

Je me rendis compte que je fixais alors Nolwenn et je ressentis alors une certaine gêne. Mais je ne pus détourner mon regard d'elle, devant reprendre le combat contre cette sensation inconnue. Heureusement que Nolwenn avait arrêté de me caresser le dos parce que cela renforçait son pouvoir. Oh mais attend, je vais l'aider, depuis le temps que j'attendais une telle ouverture. Et voila que tu t'y mets aussi ! Non, vous n'aurez jamais le contrôle pour faire je ne sais quoi. Je ne te laisserai pas faire. Oh si, tu vas le devoir car l'occasion est bien trop belle. Pour faire quoi ? Devine !

J'eus alors un instant de flottement, cherchant ce qu'elle voulait dire. Puis soudain tout deviens clair mais il était trop tard. Je me sentis alors perdre peu à peu le contrôle au dépend de cette sensation étrange, chaude et réconfortante à la fois. Je me vis alors, sans pouvoir rien faire, rapprocher mon visage peu à peu de celui de Nolwenn. Je sais même pas qu'elle expression on pouvait lire sur mon visage. Du désir peut être ? Je tirai alors le plus fort possible pour retenir mon corps. Je réussis pendant quelques secondes, retenant mon visage à quelques centimètres de celui de Nolwenn. Celle ci ne bougeait pas. Je voyais sur son visage qu'il y avait une forme d’incompréhension mais aussi autre chose que je ne sus déchiffrer, peut être du désir elle aussi.

Puis la chaleur avec l'aide de ma conscience reprirent le dessus sur moi et je me vis coller mes lèvres sur celle de Nolwenn. Mon corps s'animait alors tout seul, essayant de profiter le plus possible de la situation. Je pouvais presque entendre ma conscience jubilait pendant que je continuais de reprendre le contrôle. Je lutais pendant que ma conscience faisait animer mes lèvres contre celles de Nolwenn. Mais ce fut quand me je mis poser ma main dans le coup de Nolwenn tout en continuant de l'embrasser que je réussis à reprendre suffisamment de force pour virer ma conscience des manettes. Une fois de nouveau aux commandes, je mis fin à ce baiser et refis alors tomber ma main le long de mon corps. Je me sentis alors extrêmement gêner des conneries de ma conscience et je ne pus reposer le regarde sur Nolwenn, préférant partir dans l'observation de mes mains posées sur mes genoux. Je réussis tout de même à formuler :

- Excuse moi, je n'aurais pas dus...

Son regard… il est un peu trop intense. Je ne bouge plus, je ne sais pas que faire ni quoi dire. Je n’arrive pas à réagir, je suis comme envouter par ses yeux, je ne saurais comment l’expliqué mais je les trouvent presque terrifiant. Non Axel ne me fais pas peur d’ordinaire mais je n’aime pas trop me faire observer de la sorte, je ne suis déjà pas très adroite alors qu’est ce que je suis censée faire lorsque l’on me fixe ainsi ? Je me sens toute chose d’un coup, c’est la gêne qui me rends ainsi ? Oui c’est sans doute ça, ça ne peut être QUE ça. Ses yeux, c’est comme un puits sans fond, tu tombe dedans mais tu n’en trouve jamais le bout.

Axel s’approcha peu à peu de moi. Mais qui est dans son corps ? Qui que tu sois, sors de ce corps !! C’est pas normal qu’il réagisse ainsi, du moins, ce n’est pas dans ses habitudes. Il est de plus en plus proche et même si je le voulais je suis incapable de bouger. Je ne peux même pas expliqué ce que je ressens actuellement, de la peur ? De la surprise ? Du désir ? Le choc ? Bon je ne vais exagérée non plus mais je suis peu habituée à ce genre de réaction surtout de la part d’Axel qui est renfermé comme pas deux et qui exprime tellement peu ses sentiments. Et la de le voir comme ça… enfin j’exagère mais il est à peine à cinq centimètre de moi, comment suis-je censée réagir ?

Il s’approcha encore jusqu’à coller ses lèvres sur les miennes. Si je pouvais être bouche bée, je le serai. Je réagis pas et me laisse faire, en même temps comment puis-je réagir avec ça ?? Je…je ne trouve pas les mots pour exprimer mon ressentis actuel. Mais je crois que je vais imploser, c’est pas possible, ce n’est pas Axel, il est possédé ! Je ne sais même pas que faire. Il s’écarte alors et s’excuse de son geste. Comme je disais, je ne trouve pas les mots pour exprimer tout ce qui vient de ce passer, pour moi c’est invraisemblable. Mais qu’est-ce qu’il lui arrive, décidément aujourd’hui il n’a pas l’air comme d’habitude, bon je vais pas m’en plaindre non plus. C’est même carrément flatteur.

Je ne vais pas rester comme ça, je vais finir par avoir l’air d’une handicapée, je ne quittais pas le jeune homme des yeux, qui, lui fixait ses mains. Je fais quoi ? Je dis quoi ? Pourquoi est-ce que je pose des questions dont je connais déjà la réponse, c’est assez stupide et pourtant ça m’arrive régulièrement. Je crois que c’est prise par l’adrénaline, l’incompréhension, cette drôle de situation, bref prenez toute les excuse que vous voulez, mais au final ma réaction va dans le même sens de sa précédente action. En effet, d’une main je relève la tête d’Axel et pose délicatement mes lèvre sur celle du jeune homme. Bon je ne peux plus rien lui reprocher je suis dans le même bateau que lui.

Décidément cette soirée aura été riche en émotion, après quelques secondes, je recule et retire ma mains de son visage. Il n’y aurai pas un trou quelque part ? Histoire que je me cache dedans et que me fasse toute petite… Et maintenant qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? « Désolé, moi aussi j’avais envie de tester pour voir ? ». Non je ne crois pas, non, et puis à présent je suis tonte chamboulé je n’ai même pas l’envie de prononcer de simples mots qui pourrais expliquer mon action. Tant pis je laisse les choses telle quelle et on verra bien.

Contre toute attente, Nolwenn posa sa main sur mon visage, me refaisant relever la tête. Sa main était chaude contre ma joue, réconfortante. Je regardais alors une fraction de seconde la jeune femme. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle faisait ça. Elle devrait m’en vouloir plutôt, mais non, elle semble même plutôt sereine, un peu étonnée tout de même. Et puis ce fut elle qui vient à son tour coller ses lèvres contre les miennes. Je fus tellement surpris que l’autre dans ma tête en profita pour reprendre le contrôle total. Je ne comprenais pas ce qu’il venait de se passer. Elle m’aime ? Non, impossible. Mais si, bien sûr que si gros bêta ! Depuis le temps que je te le dis ! Faudrait que tu me fasse un peu plus confiance à la fin ! Mais j’étais tellement choqué que j’avais totalement cessé de lutter contre ma conscience. Tant mieux pour moi ! C’est tellement plus drôle quand c’est moi qui suis aux commande !

Cette sensation chaude me consumais totalement, j’avais comme l’impression qu’elle brûlait chaque cellule de mon corps et que j’allais exploser. Même lorsque Nolwenn retira ses lèvres des miennes. J’étais totalement en feu et impossible de l’éteindre par ma seule volonté. J’avais besoin d’une douche froide pour arriver à la faire disparaitre je pense. Oh mais non ! Elle est très bien cette chaleur ! Douce, chaude et réconfortante à la fois, comme celle d’un feu. Pourquoi aller l’éteindre ?Pourquoi ? Parce que je vais me consumer de haut en bas, voilà pourquoi ! Ne dis pas de bêtise ! Tu veux que je te dise ce que c’est ? Si ça t’amuse… C’est le désire, l’envie d’elle, l’amour… Blablabla… Dis pas n’importe quoi ! Mais c’est la vérité ! Et je vais te croire… N’importe quoi ! Je ne suis pas… Amoureux d’elle ? Tu ne penses qu’à elle, tu ne vis que pour elle en ce moment. Si ça ce n’est pas de l’amour, alors je ne sais plus quoi faire pour t’ouvrir les yeux mon grand. Tu as peut être raison… Mais j’ai tellement peur. Laisse-moi faire et tout ira bien ! J’ai l’habitude avec les filles. Mais elle va me trouver bizarre si je te laisse toujours le contrôle, elle a beaucoup plus l’habitude de ma carapace que de toi. Tu n’as pas tords. Mais peu importe, pour ce soir, laisse-moi faire. Maintenant c’est toi qui me fait peur… [i]Tu veux que je te rende le contrôle ? Oui je préfère. Tu sais quoi à coté de quoi tu passes, enfin bon… Tiens !

Je me rendis compte que pendant tout mon dialogue avec ma conscience, j’avais fait que de fixer Nolwenn, le regard dans le vide. Cette chaleur m’habitait toujours et j’essayais de l’ignorer autant que possible même si c’était difficile, surtout que rien que le fait de regarder les yeux de Nolwenn ravivait sa puissance. J’ouvris deux fois la bouche, cherchant quoi dire mais comme rien ne venait, je la refermais. Puis je me mis alors à sourire bêtement en détournant mon regard d’elle. Je n’en revenais toujours pas en fait. Elle avait vraiment des sentiments pour moi ! Je réussis enfin à articuler :

- Tu… Et moi qui… Je suis vraiment le roi des aveugles.

Ma conscience m’avait prévenu des tas de fois et je n’avais jamais voulu la croire. Et pourtant… Puisque je te dis que je dis toujours la vérité ! C’est bon, la ramène pas ! Je me laissai tomber en arrière sur le lit, m’allongeant sur toute la largeur du lit. Je croisais les bras derrière la tête et fixais le plafond. Un sourire ne me quittait plus, allez savoir pourquoi. Enfin vous devez le savoir, moi je n’ai pas envie de savoir de toute manière. Il est la et ce n’est pas grave. Juste que je suis toujours torse nu. Mais ce n’est pas un problème non plus. Nolwenn m’aime et c’est tout ce qui compte pour l’instant. Un vrai gamin ! On dirait que c’est la première fois que tu sors avec une fille ! Mais c’est la première fois ! Je te rappelle que c’est toujours toi qui te tapais les filles et moi qui restait dans mon coin. Tout de suite, monsieur fait la victime ![/i]

Je regarde la chambre puis de nouveau Axel qui se tient assit en face de moi. Je ne sais plus vraiment comment réagir, j’ai, comment dire, un peu perdu ma confiance. Oui en moins de 2 minutes, ça arrive, je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée d’agir ainsi, mais à présent je ne peu pas faire demi-tour et ceux pour deux raison : 1) Je m’y suis entrainé toute seule en sautant à pieds joint dans ce bordel et 2) je mentirai en disant que je n’aime pas Axel; Donc à ce stade la je ne peux plus rien faire, je suis piégée dans un jeu que je ne peux qu’apprécier.

-Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Lui dis-je simplement et ironiquement, ce n’est pas parce que je doute de certaines choses que je ne peux pas en profiter. Et ce n’est pas comme ci que je tentais d’éviter mes sentiments, disons simplement que j’ai essayer de les retarder et que j’essaie encore de savoir ce qui est bon pour… Oh puis merde je cherche des excuse à la cxn mais je ne peux rien faire contre ça. Je me complique la vie pour que dal va falloir que je me calme et j’arrête de me faire des idées inutilement sachant que cela ne me mène nul part. Pauvre Axel, si il savait comme c’est le bordel dans ma tête…

Faut que je me calme c’est simplement l’adrénaline, il ne faut pas que je doute de moi ça va tourner à la catastrophe. C’est un peu comme dans les magasin tu flash sur quelque chose, on se dis « oh je le prends » et au moment de l’acheter on hésite au point de ne rien faire alors qu’en réalité on meurt d’envie de se l’approprié. Et bien je suis un peu comme ça pour tout et n’importe quoi et même pour les garçons, mais je ne veut pas que ça tourne ainsi cette fois, pas avec Axel. C’est trop insupportable, voir ce que l’on convoite s’en aller sans rien faire par ce que l’on a hésité, ce n’est pas acceptable. Je me calme tranquillement en essayant de paraitre tout à fait normal, mais j’ai un vrai dont pour mentir, ce qui est ironique, donc pas sur que cela passe inaperçu...

- Je ne vois pas du tout de quoi tu parles.

Je me relevais d'un coup, ayant peur de m'être trompé sur toute la ligne. Mais en voyant son petit sourire espiègle accompagné de son ton de plaisanterie, je compris qu'elle se payait de ma tête et je me remis à sourire. Ah celle la... Enfin, je peux pas lui en vouloir de plaisanter. Je lui donnai un léger coup de point sur l'épaule, la poussant un peu pour répondre à sa plaisanterie. Rien de bien méchant bien sûr ! Je n'oserais jamais taper sur une fille. Même si elle veut ta peau ? Ba la, j'y réfléchirais à deux fois. Mais pour l'instant, je n'avais pas eut besoin de le faire et j'espère que ça restera comme cela. Soudain je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Je le sortis et déverrouillai l'écran. Le nom que je lus sur l'entête du sms me fit tout de suite perdre le sourire. Mes parents adoptifs.

" Il faut qu'on parle, appelle nous dès que tu peux. "

Cela ne présageait rien de bon. Non, rien de bon du tout. Tu es d'accord avec moi. Au moins je sais que je peux compter sur toi pour cette épreuve. Je me demandai ce que me voulais mes parents et cela me rendit tendu et nerveux. Je rangeai rapidement mon portable, ne voulant pas que Nolwenn le lise et ne s'inquiète inutilement. Mais je sentais dans le ton de mes parents que c'était urgent et sérieux et que je devrais les appeler au plus vite. Autant dire que ma petite soirée sympa avec Nolwenn est finie. Pour une fois que j'avais une soirée parfaite, elle devait être gâchée par mes imbéciles de parent. Je lançais un regard sur la pièce avant de me décider qu'il fallait que j'abandonne Nolwenn et que je retourne dans ma chambre. Je m'excusais alors auprès d'elle :

- Excuses moi mais il faut que j'y aille, j'ai un coup de fil urgent à passer. On se voit demain ?

Ajoutai-je avec un léger sourire. Je remis alors mon tee-shirt qui traînait sur le lit à coté de moi. Puis je regardai une dernière fois Nolwenn. Elle était vraiment belle, même en toute simplicité et je devais avouer que je prenais un malin plaisir à dessiner son visage. Je ne pus m'empêcher de l'embrasser une dernière fois, pousser par ma conscience débile. Hé ! Mais je ne suis pas débile ! C'est toi qui l'es. Arrêtes avec tes phrases nulles comme celle ci. Tu es pitoyable. Gnagnagna.... Je me levais alors du lit et me dirigeai, soucieux, vers la porte, que j'ouvris. Avant de sortir, je lançais un dernier sourire, plutôt faible, vers Nolwenn.

- A demain !

Puis je sortis dans le couloir et refermais la porte derrière moi. J'étais vraiment nul de l'abandonner comme cela mais je n'avais pas le choix. Mes parents étaient plutôt du genre impatient et déjà que je sentais que ça allait mal finir pour moi, alors en plus si je ne me dépêchait pas de les appeler, ça allait être pire. T'inquiète pas, je suis avec toi. Merci. Je sais si je dois me sentir rassuré et en sécurité avec toi, j'en doute même très fortement, mais merci. Je retournai alors rapidement dans ma chambre, fermai la porte, déverrouillai mon téléphone et les appelai, la peur au ventre.