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| Oups, mauvaise pioche [Wyatt / Summer] | |
| Auteur | Message |
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Summer E. Anderson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Oups, mauvaise pioche [Wyatt / Summer] Mer 27 Mai - 21:31 | |
| Sérieusement, je déteste le sport. C'est vraiment inutile de courir en rond comme ils nous font faire. Non mais sérieux ? Qui aime courir en rond à part les poissons ? Enfin les poissons ne court pas mais bref. Vous avez compris. Sinon c'est que... En plus j'ai rien mangé ce matin donc ça aide vraiment pas à tenir la route. Pourquoi j'ai pas mangé ce matin me demandez vous ? Ba tout simplement parce que mes rêves m'avaient complètement coupé l’appétit, tout simplement. Enfin tout ça pour dire que là maintenant, je ne me sens vraiment pas bien et qu'une douche me ferais vraiment le plus grand bien.
Je sortis alors des vestiaires des filles et me dirigeai vers les douches sans faire vraiment attention à celle que je prenais. J'avais la tête dans le chou et je n'avais pas que ça à faire de m'arrêter sur des détailles. Et plus vite ma douche sera prise, plus vite je pourrais aller m'en fumer une. Je pris alors une cabine, la fermai derrière moi, me déshabillai et glissai sous l'eau, d'abord froide puis tiède. Sentir l'eau sur mon corps réveillai peu à peu mes sens. J'en avais vraiment mare d'être complètement insomniaque. Ca me mettait toujours dans des situations délicates comme celle ci. J'avais bien cru que j'allais m'évanouir à la fin de ce cours atroce.
En ce moment, mes rêves étaient de pire en pire. J'étais beaucoup plus fatiguée qu'avant et maigrissait à vue d'oeil à force de sauter des repas, manque d'appétit. Il faudrait vraiment que j'en parle à Keith mais je n'en avais pas le courage. Même si c'était le seul qui me comprenait, je sais pas, je ne voulais pas lui infliger cela. Je me sentais prise dans une impasse, impuissante. Une seule idée m'obsédait de plus en plus : le faire payer à mon père. C'était lui la cause de tout ceci. Mes poings se serrèrent rien qu'en pensant à lui. Puis je respirais un coup, essayant de me calme et de garder mon sang froid. Puis j’éteignis l'eau avant de me rendre compte de mon erreur.
J'avais oubliée de prendre mes vêtements de ville. Ah l'andouille ! Et impossible que je retourne dans ces vêtements crasseux pleins de sueur inutile. Je me séchais alors rapidement et remis mes sous vêtements. Puis je drapais ma serviette autour de moi, rassemblais mes affaires de sport et sortis de la cabine. Je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'oeil dans le miroir. Je faisais presque peur à voir. Entre mes cernes et mes joues creusées, mes os saillants au niveau des clavicules, mon manque de maquillage et mes cheveux mouillés... On dirait presque un cadavre. Je ne pouvais pas continuer comme cela, c'est impossible. Si Keith me voyait... Je n'imagine même pas ce qu'il me dirait. Soudain, la porte s'ouvrit et la personne qui entra était bien la dernière à laquelle je m'attendais. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oups, mauvaise pioche [Wyatt / Summer] Dim 31 Mai - 13:59 | |
| Le cours de Sport, c’est le pire cours. On doit courir, faire des acrobaties au risque de se faire mal juste pour le plaisir du prof. C’est bien le seul à être content pendant ses deux heures. On sue comme des porcs pour avoir mal partout après. Comme à son habitude Wyatt traine des pieds, il fait les exercices mais sans aucune envie. Il n’est pas vraiment le seul à faire ça, ils sont plusieurs.
Bon voilà, le cours est terminé mais il faut juste retourner dans les vestiaires se changer, avant de mettre des vêtements propres, il faut passer par la case Douche. Il arrive dans le vestiaire des garçons, attrape une serviette pour pouvoir me sécher ainsi que des vêtements propres. Les douches des filles et des garçons se trouvent à côté, ils partagent le même couloir et sont séparés par une simple porte. Tout le monde respectait les douches des filles et celles des garçons. Il n’y avait plus grand monde chez les filles comme chez les garçons. Il se dirige vers les douches des garçons, il arrive dans celle-ci, pose ses vêtements et s’aperçoit qu’il a oublié son gel douche. Il repart dans les vestiaires avec sa serviette sur l’épaule.
Il finit par y arrivé dans la douche, mais par malheur il se trouve de porte il entre dans les douches des filles. Ce n’est pas ça le plus grave, c’est que ses vêtements sont restés dans les douches des garçons. Il se déshabille, se glisse sous l’eau bien chaude, et se savonne. Il se sent bien mieux, au moins maintenant il ne transpire plus du tout et ne pue plus la sueur.
La personne a qu’il pensait c’était Sam. Elle ne sortait plus de ses pensés, il souriait bêtement. Voilà que la douche fut terminée, il s’essuie avant de se rendre compte qu’il n’y a pas ses vêtements dans la cabine. Il ne pue pas mettre son caleçon, il en avait prévu un propre. Il met sa serviette autour de la taille comme si de rien n’était et ouvre la porte de la cabine. Et la, un gros dilemme.
Une fille, il est avec une fille qui a juste sa serviette autour d’elle. Il rougit, et se sentit très mal. C’est à ce moment la qu’il se rend compte qu’il était chez les filles. Bref, ce n’est pas ça le pire pour lui, c’est d’être avec une fille dans la même pièce et dans la même situation. Il ne l’a connais pas du tout. Pour ne pas que ça serviette ne tombe, il la tient pour être sur qu’on ne voit rien de lui ou plutôt du bas. La tête baissé et honteux de cette situation.
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| | | Summer E. Anderson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Oups, mauvaise pioche [Wyatt / Summer] Dim 31 Mai - 19:44 | |
| Je regardai le jeune homme, sa serviette autour de la taille, torse nu. Je ne le connaissais absolument pas. Il devait peut être, être dans ma classe mais vu que je ne faisais jamais attention au personnes qui m'entoure, son visage ne me disait rien. Il avait les cheveux long - pour un garçon - de couleur... je dirais châtain. Un gas au cheveux long, ça ne passe pas inaperçu tout de même ! Et ba pour moi si visiblement. Ah qu'elle tête en l'air je faisais. De toute manière j'avais d'autres préoccupations plus importantes que de savoir qui est dans ma classe et qui ne l'est pas.
Soudain, cette présence masculine dans la même pièce que moi me fit angoisser. J'étais dans une position de faiblesse, surtout accoutré comme cela, et je ne portais pas mon couteau sur moi. Je fit alors une montée d'angoisse, cherchant rapidement la sortie des yeux au cas où. Puis quelque chose m'interpella et je me mis à reconsidérer l'affaire. Je redétaillais le garçon des pieds à la tête et vit qu'il rougissait et semblait gêné. Il n'allait peut être pas me sauter dessus tout bien considéré. Je me calmais alors rapidement et mon angoisse partie aussi vite qu'elle était arrivée. Non, il ne me fera rien, même si il était plus grand et plus fort que moi. Il fallait que j'arrête de me croire dans ma banlieue où on se fait agresser pour un oui ou pour un non. Ici, j'étais en lieu sur, loin de tous problèmes. Enfin, je crois...
Je ne savais pas trop comment prendre cette situation. Devais-je l'accuser de voyeurisme car vu comment il avait honte, c'était qu'on était bien dans les douches des filles. Ou devais-je passer l'éponge, en mode "J'en est rien à faire" ? Il me faisait presque de la peine à être aussi gêné et aussi rouge. Pour ma part, ce n'était pas la première fois que je voyais un gas de mon âge en serviette - j'avais déjà dormis chez plusieurs potes. Mais lui... On dirait bien que c'était la première fois qu'il voyait une fille en serviette. Je ne pus m'empêcher de sourire devant cette situation, et je m'esclaffais alors :
- Je n'ai jamais vu un gas aussi coincé. Aller, déstresse, il n'y a pas mort d'homme. Ca arrive à tout le monde de se tromper. A moins que ce soit autre chose ?
Ajoutai-je, avec un ton lourd de sous entendus. Je cherchai le regard du jeune homme qui me fuyait tout le temps. Pfff... Je perdais mon temps avec lui, et mon énergie. Comme je disais, on ne fait pas plus coincé que lui. Je me dirigeai alors vers un miroir, posais mes affaires de sport par terre - c'est la place qu'elle méritait de toute manière - vérifiai que ma serviette était bien en place avec de commencer à m'attaquer à mes cheveux. Je n'avais pas ma brosse sur moi bien sur, aussi dus-je utiliser mes doigts. Je sentis la fatigue au bout de deux nœuds démêler, aussi dus-je arrêter très rapidement mon entreprise de vouloir les démêler. Je m'appuyais contre le rebord du lavabo, essayant de faire passer mon léger vertige. Je jetais un regard dans le miroir et vit que le jeune homme me regardait, hésitant. Je n'aimais pas l'état dans lequel j'étais et je n'avais rien sous la main pour l'oublier. Tout ce qu'il se trouvait dans cette salle de bain c'était un gas louche en serviette m'observant en ce demandant ce que j'avais. Enfin, je crois. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Oups, mauvaise pioche [Wyatt / Summer] Mer 10 Juin - 15:36 | |
| Elle le regardait, c'est surtout qu'il le gène qu'une femme, fille le regarde, qu'il est une serviette autours de la taille pour le cacher ou qu'il soit complètement habillé. Il sera toujours gêné peu importe le contexte, la situation. Cette fille ne lui disait rien, il l'avait juste vu pendant le cours de sport mais c'est tout. Elle est dans sa classe ? Peut-être, il ne sait pas et s'en fiche vraiment pas mal. Cette jeune femme était dans un état pas terrible, elle était marquée au niveau des yeux de quelqu'un de fatigué. Même s'il n'osait pas la regardé, il voyait bien que quelque chose n'allait pas chez elle. Mais avant il était gêné par le tout.
C'est pas tout, la demoiselle a eu un moment de coups de stresse, il ne sait pas pourquoi. Ce n'est pas lui qui va agresser les filles même s'il ne leur parle pas. Il est surtout très timide et renfermé sur lui-même, ce n'est vraiment pas de ça faute, c'est celle de la fille qu'il a aimé en Australie. Il ne ressort plus rien pour elle, mais cela n'empêche qu'il est toujours en colère. La seule personne qui l'a réussi à le faire parler, et un petit, très léger sourire reste Sam. Mais cette fille a vraiment quelque chose de spéciale qui l'attire, elle ressemble énormément à sa sœur, souriante, agréable, bavarde, tenace, sauf qu'elle est brune et que sa sœur est Blonde et blanche comme lui.
Elle avait en tout cas finis de se stresser pour que dalle, c'est déjà bien mais quand à Wyatt il est toujours dans le même état rouge comme une tomate. Pas parce qu'il est coincé, mais plutôt parce qu'il est gêné de s'être retrouver dans une situation comme celle-là. Il soupire longuement, il continue de tenir sa serviette pour ne pas la retrouver en bas de ses pieds.
- Je n'ai jamais vu un gas aussi coincé. Aller, déstresse, il n'y a pas mort d'homme. Ca arrive à tout le monde de se tromper. A moins que ce soit autre chose ?
C'est quoi cette fille ?! Moi coincé, les autres jugent sans savoir pourquoi une personne réagis de tel manière. Elle ne sait pas que Wyatt est un garçon très sensible et qu'une rupture avec une fille qu'il a plus qu'aimé peut lui faire encore mal même si cela fait déjà plus d'un an.
-Je ne suis pas coincé, juste que j'ai un problème avec les femmes, filles….
Qu'elle sache qu'il aime les hommes, il s'en fiche, qu'on sache qu'il est toujours peiné cela ne lui plait pas que les autres le sache. Certaines filles sont des vrais pestes, elles se moquent sans savoir.
-Je suis peut-être pas à l'aise, mais moi au moins je fais attention à moi… Je ne me laisse pas aller …
Il fait référence à elle et son état. Si elle était dans la rue, peu de personne se retournerait vers elle actuellement. Il ne dit pas qu'elle est moche au contraire, elle doit être belle mais avec les cernes, sa fatigue sa beauté est gâchée. Il avait certes détourné plusieurs le regard, qu'à présent il ne le fait plus. Il sait qu'elle le voit dans le miroir, elle se regarde aussi dedans.
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| | | Summer E. Anderson "Mystères et Non-dits"
| Sujet: Re: Oups, mauvaise pioche [Wyatt / Summer] Sam 4 Juil - 9:13 | |
| - Je ne suis pas coincé, juste que j'ai un problème avec les femmes, filles…
C'est ça... Bon admettons que ça soit vrai car vu ça tête, ça pourrait bien être le cas, même si j'avais du mal à gober cela. Avoir un problème avec les filles... N'est-ce pas un synonyme d'être coincé avec les filles tout de même ? Bon j'arrête de l'embêter avec cela, sinon je pense que je vais me le mettre à dos. Même si il n'avait pas l'air méchant, on n'est jamais sûr de rien dans ce monde. De plus, je n'ai rien pour me défendre et je suis bien trop fatiguée pour lever le petit doigt.
- Je suis peut-être pas à l'aise, mais moi au moins je fais attention à moi… Je ne me laisse pas aller…
Je lui jetais alors un regard noir a travers le miroir. Comme si j'avais le choix d'être dans cet état. Comme si j'avais le choix de faire des cauchemars toutes les nuits. Comme si j'avais eus le choix de voir ma tante se faire tuer par mon père. Si seulement cette fameuse nuit j'étais restée dans mon lit... Non parce que mon père m'aurait retrouvé et Dieu seul sait ce qu'il m'aurait fait. Il m'aurait probablement enlever pour de nouveau me forcer à... Non, mieux vaut ne pas y penser.
Mais que pouvais-je lui répondre ? Il ne savait rien de moi et s'attaquer à mon état sans en savoir les raisons était vraiment petit pour un homme. A je vous jure ! Tous les mêmes. Mais je ne pouvais pas les lui révéler, ces raisons. C'était bien trop... personnel. Seul Keith les connaissait, enfin je crois... Keith... Il faudrait que je lui renvois un message pour qu'on se revoit car cet étranger à ma fois raison, ça ne peut plus durer... Bon bref, revenons en à nos mouton. Je fini par lui répondre sur un ton un peu dur, cassant :
- Comme si j'avais le choix... Si tu as un méthode miracle pour arrêter les cauchemars, vas y, je t'écoute. Et ne me réponds pas des somnifères car j'en prends déjà et ça ne marche pas.
Comme cela je lui en avais dit le moins possible tout en donnant la cause de mon état. Parfait. J'avoue qu'il y avait aussi la drogue et l'alcool qui me mettait mal, mais c'était toujours à cause de la même chose : mon père et mes cauchemars. A si seulement j'avais eu une famille normal, un père normal... Je serrai de mes mains le bord du lavabo. Mon vertige venait d'augmenter. Il fallait que j'arrête de me fatiguer et je commençais à être en manque. Mais il ne fallait pas que je faiblisse devant lui, il ne le fallait pas... Sinon il trouverait encore une ouverture pour me rembarrer comme il venait de le faire. Calme toi, respire... Je fermais les yeux et me concentrai sur ma respiration, essayant de faire passer mon vertige. |
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