PRÉNOM(S) NOM ; Arthur Kelman
  SURNOM(S) ; Pas encore !
  ÂGE ; 23 ans
  DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 14 Mars 1992 à San Diego, Californie
  STATUT AMOUREUX; Seul
  ORIENTATION SEXUELLE ; Hétéro
  ÉTUDES ; Histoire-Géo, 2ème année
  GROUPE ; Aucun
  SIGNES DISTINCTIFS ; Tant que je garde mon jean, tu ne verras rien, sauf quelques cicatrices au visage et mon tatouage sur le bras, si je suis en marcel.
  VILAIN SECRET ? ; En rentrant d'Irak, j'ai été diagnostiqué comme souffrant d'ESPT (État de Stress Post-Traumatique) chronique. Les symptômes se sont largement atténués depuis, mais en gros, je reste toujours très sensible à tout ce qui m'entoure. Je peux péter un câble avec un rien. Vraiment, un rien.
  PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Max Thieriot.
   

Je ne suis pas le gars le plus souriant au monde, c'est un fait. Mais ce n'est pas pour autant que je suis quelqu'un de renfermé. Au contraire même, j'adore aller vers les gens. Discuter avec eux, les découvrir,... Tout ça, ça me plait. C'est probablement l'une de mes passions premières. Oui, pour faire simple, les autres sont ma passion. Drôle de passion, hein ? Chacun son truc. Mais je donnerais tout pour eux. Qu'il s'agisse d'un proche ou d'un simple inconnu. C'est un devoir, un but dans ma vie. Améliorer le quotidien des autres. Le type qui aide la vieille à traverser sur le passage piéton ? C'est moi. Celui qui fonce à son association d'enfants handicapés après les cours ? Encore moi. Qui fait du soutien scolaire à ses camarades, sans leur demander quoi que ce soit en retour ? Toujours moi. J'adore ça. Je suis sûr que, si tout le monde pensait et faisait comme moi, le monde serait définitivement plus beau.

Un monde plus beau. Un monde meilleur. Ça aussi, c'est mon but ultime. C'est bien pour ça que je suis parti près de deux ans en Irak. De Juin 2009 à Mai 2011. J'étais jeune, hein ? Ouais, j'ai toujours su que j'étais prêt pour ça. J'y serais bien resté plus longtemps, mais j'ai pas vraiment eu le choix. Regarde ma jambe gauche. Tu vois, si je soulève un peu le bas de mon pantalon, c'est pas une cheville qui apparait. Non non, c'est bien une barre de fer. Autrement dit, après le genou, j'ai plus rien, à part une prothèse. Mais on s'y fait, hein ! C'est bien à cause de ça que j'ai du rentrer chez moi plus vite que prévu. Alors oui, pendant mes deux ans au front, j'ai peut-être blessé, voire tué des innocents, mais qu'est-ce que j'y pouvais ? Si c'est le prix à payer pour un monde meilleur, alors il faut faire quelques sacrifices. Un jour, ça paiera. C'est exactement ce que je me dis pour ma jambe. J'ai perdu un morceau de jambe, et alors ? Au moins j'ai participé à l'amélioration du monde, même si j'ai du y laisser une partie de moi.

Mais eh, allez pas croire que je pense qu'aux autres, hein. Je sais me faire plaisir aussi. Et encore heureux, d'ailleurs. J'adore sortir. Je bois rarement à outrance, parce que je sais que je peux partir dans un trip pas très fun, et que je peux facilement gâcher une soirée à cause d'un verre de trop. Par contre, je fume. Pas bien, c'est mal, je sais, tapez moi les doigts. Mais j'ai besoin de me détendre, de temps à autres, et j'ai pas encore trouvé mieux que ça. Ça, et le sport. Le sport, ça aussi c'est ma vie. Même si je dois redoubler d'efforts maintenant que j'ai une prothèse. C'est beaucoup de boulot, mais quand on aime, on ne compte pas, hein ? Je dois avouer que je suis assez fier du résultat, j'ai quand même un corps plutôt sympa. Mais bon, malgré tout, j'essaie de ne pas trop le dévoiler. Pas envie d'effrayer les gens avec une jambe en moins et deux trous de balles sur le flanc. Mon visage est déjà assez marqué comme ça, inutile de titiller encore plus la rétine des autres.

Que dire de plus ? Ah oui. Je veux bien respecter les gens et faire mon possible pour améliorer leur quotidien, mais si on cherche à faire du mien un fardeau, je préfère vous prévenir, je peux vite devenir très con. En gros, tu me cherches, tu me trouves. Comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas hésité à tuer des innocents pour faire de ce monde un monde meilleur, alors je n'hésiterai pas à abîmer quelques égoïstes s'ils me font comprendre qu'ils ne cherchent qu'à assouvir leur plaisir personnel en rabaissant leurs compatriotes. Me suis-je bien fait comprendre ? Super. Je crois que le principal est dit. Parlez moi un peu de vous, maintenant.
   

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate. (Avec une jambe de bois ! On tient un bon truc là.)

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui se semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

il suffit de rajouter "checked" juste avant le > de la bonne ligne
   

Je suis né au Naval Medical Center de San Diego, en Californie. Le Marine qu'est mon père avait profité de sa vétérance bien méritée pour se trouver une charmante jeune femme, ma  mère, l'épouser, et lui faire deux gosses : Max mon frère de six ans mon aîné, et Arthur, moi. Max et moi, on ne s'est jamais trop entendus. Quand on était tout petits, passait encore. Il me martyrisait un peu mais en fin de compte, tous les grands frères font ça à leurs cadets, hein ? Ce sentiment idiot de supériorité, là, qu'on a quand on a onze ans et que l'innocente petite tête blondinette n'en a que cinq. La majorité des fratries le vivent, je le sais. Mais moi, je retournais toujours sous les jupons de ma mère, qui en parlait à mon père, qui s'occupait lui-même de me venger. J'étais le petit préféré car je considérais mon père comme mon idole. Max, lui, ne supportait pas cette complicité et cette admiration réciproque entre Papa et moi, surtout à l'adolescence.

A quinze ans et moi neuf, Max n'aimait rien, comme si tout le répugnait. A chaque fois qu'on allait au zoo, il trainait les pieds et répétait qu'on devrait relâcher ces pauvres bêtes et créer des zoos humains à la place. Quelques années plus tard, quand mon père m'a appris à me servir d'une arme à feu pour m'initier à son boulot, Max a littéralement fugué. On l'a retrouvé le lendemain chez un de ses amis. Il a alors traité mon père de crétin inhumain, s'est préparé un sac et a quitté le cocon familial pour s'installer chez sa copine. J'étais choqué, et déçu par son comportement. Traiter notre père, que je considère comme un véritable héro, de crétin inhumain, sous prétexte qu'il cherchait à m'apprendre comment devenir un homme et comment parfaire le monde, je n'aurais jamais pensé que ça puisse arriver un jour.

Suite à cette histoire, les désaccords avec Max se sont enchainés. De toute manière, il ne vivait plus avec nous, il revenait juste diner à la maison une fois toutes les deux semaines. Pendant ces retrouvailles, il ne se gênait pas pour descendre mon père et critiquer mon éducation. Mais qu'importait, moi, tout ça me plaisait. Papa m'apprenait les valeurs patriotes et m'incitait à répandre le bien autour de nous. J'adorais ça, si bien que, dès mes dix-sept ans, je suis parti en formation pour rejoindre l'Armée de Terre. Ma mère était assez inquiète, mais mon père a tout de suite accepté mon choix. Il m'a même dit qu'il n'avait jamais été plus fier de moi que la première fois qu'il m'a vu avec mon uniforme. C'est donc empli de la fierté de mon père, que je suis parti en Irak.

Même s'il était de mon devoir de le faire, et même si j'ai tendance à en parler avec fierté, la vie au front n'était pas facile. Je préfère donc ne pas m'étendre sur le sujet, je sais que j'ai encore un peu de mal à évoquer ce passage de ma vie. Sachez seulement que, pendant près de deux ans, j'ai combattu pour le bien commun. Malheureusement, ma mission a subitement du prendre fin en cette belle fin d'après-midi de mai 2011. Suite à une grave blessure à la jambe, j'ai été transporté d'urgence à l'hôpital allié le plus proche. Et là, c'est le drame. Tous les tissus du mollet étaient déchirés et le tibia était en miettes. Il n'y avait pas d'autre choix que de m'amputer. J'ai tendance à relativiser aujourd'hui, mais à l'époque, je n'avais tout juste que dix-neuf ans et avais l'impression que ma vie s'en allait avec ce petit morceau de moi.

J'ai terriblement mal vécu cette mésaventure. J'ai rapidement été renvoyé aux États-Unis et y ai passé plus d'un an dans un centre de rééducation. On m'a installé une prothèse sur mesure et, petit à petit, j'ai dû réapprendre à marcher. C'est pas chose facile, croyez-moi. J'ai aussi été suivi de très près par quelques psys. Non seulement pour le traumatisme d'avoir été amputé, mais aussi parce que j'ai été diagnostiqué comme souffrant d'ESPT, c'est-à-dire d'État de Stress Post-Traumatique chronique suite aux deux ans passés à me battre. Je faisais des cauchemars toutes les nuits, je n'avais plus goût à rien, je n'arrêtais pas de me dire que j'aurais pu mieux faire, je revivais des scènes horribles, je me sentais différent des autres, je faisais n'importe quoi... C'était l'horreur. Les symptômes de l'ESPT ont duré près de cinq mois. Aujourd'hui, ils ont grandement diminué, mais persistent toujours. Je fais toujours beaucoup de cauchemars et de flashbacks, et suis toujours aussi sensible et très facilement irritable. Le moindre bruit sourd, le moindre comportement suspect, me fait sortir de mes gonds et pourrait me rendre incontrôlable. J'essaie quand même de ne pas le montrer, je refuse d'être pris pour un fou.

A la sortie du centre de rééducation, je savais d'emblée que je ne pourrais pas retourner à l'armée. C'est donc avec regret que j'ai décidé de reprendre mes études. J'ai toujours été passionné par l'Histoire des États-Unis, c'est pourquoi j'ai commencé l'année dernière des études d'Histoire-Géographie. Pourquoi à Montréal ? Allez savoir. La ville me plaisait, l'université était réputée pour le talent de ses professeurs, et un centre se trouvait juste à proximité, au cas où. Aujourd'hui, j'entame ma deuxième année à Enamor. Je n'ai pas encore eu trop d'écarts de comportement, il ne me reste plus qu'à prier pour continuer sur cette voie...