Ah la base la journée devait être très bonne, vous savez pourquoi ? Aujourd’hui avec Ashley on se voit, j’ai plein de chose à lui raconter, comme ce qu’il s’est passé hier lors de la soirée où j’avais été invité. J’explique rapidement, alors que je m’amusais tranquillement je me suis fait bousculer par des filles. Et puis j’ai fait ma tête de mules et j’ai commencé à gueuler après elles, tout ça parce qu’elles m’avaient bousculé sans s’excuser. Puis c’est là que mes yeux se sont posés sur un mec, une bombe, pas autant Damon bien sûr, mais vraiment pas mal foutu. Alors bon, j’ai été le voir et puis au loin ça se remarquait toute de suite de quel bords il était. Je n’ai pas perdu mon temps, on a discuté, discuté, discuté puis on a finis chez lui et pas que dans le salon mais plutôt dans la chambre. Mais là je ne raconte pas, c’est trop personnel, je le dirais qu’à Ashley car oui, je lui raconte tout. En même temps c’est ma meilleure Amie, c’est aussi ma garnet préféré comme Damon, entre les deux je n’ai pas de préférence enfin si, il y en a un j’aimerais bien le/la mettre dans mon lit.

Alors voilà que je vous ai un peu raconté ma soirée d’hier, il faut que j’aille la dire à Ashley et pour cela il faut que je me prépare. Il était 9h, je me lève de mon lit et attrape des vêtements propres donc un jeans, un tee-shirt, un caleçon, une paire de chaussette et après je prendrais mon sweat mais avant il faut que j’aille prendre une bonne douche. J’entre dans la salle de bain, me déshabille et rentre dans la douche, l’eau était bien chaude et agréable. Je frotte bien partout et sors la serviette autour de la taille. Il était impossible de se voir dans le miroir, il y avait de la vapeur partout. En attendant de pouvoir me regarder dedans, je m’habille. Une fois avec tous mes vêtements le dos, j’essuie la glace avec ma serviette. Je m’observe et remarque mes yeux marqués par la fatigue. Oh ce n’est pas grave, j’ai passé une merveilleuse soirée alors ça valait le coup d’être fatigué. Je regarde l’heure 9h30, bon j’attrape un sweat et vais au self chercher un truc à manger. Je remonte avec une banane en main.

Après avoir pris mon petit déjeuner, je finis de me préparer c’est-à-dire brossage de dent, et surtout me coiffer parce que c’est tout de même une catastrophe mes cheveux. Mon téléphone sonne, je soupire et sors de la salle de bain brosse à dent en bouche. Je regarde et vis un numéro inconnus, je l’attrape et vais cracher le dentifrice dans le lavabo et me rince la bouche avant de répondre. La voie au téléphone était assez bizarre, ce n’était pas une personne que je connaissais, elle était grosse, sérieuse, forte.

-Monsieur Desting ?

-Oui c’est moi-même, c’est pourquoi ?

-Ici la police de Lexington, je suis sincère désolé de vous l’annoncez par téléphone. Vos parents sont malheureusement décéder dans un accident de voiture cette nuit. Votre père était au volant lors des faits, les conditions pour conduire n’étaient pas terribles, il pleut fortement et il roulait trop vite. Le compteur montrait qu’il était à 130 au lieu de 100. Et votre mère n’a pas survécu, ils n’ont pas souffert, ils sont morts sur le coup. Est-il possible que vous passiez à la morgue ?!

La nouvelle était vraiment terrible, car je ne pensais pas recevoir ce type de coup de fils un jour. Le pire c’est qu’on ne se parle plus depuis que j’ai quitté la maison. On était en conflit, les larmes me montent, elles coulent sur mes joues, je réponds que oui, je passerais avant de raccrocher. Je laisse tomber le téléphone, il retombe sur le lit, quant à moi je m’effondre sur le sol. J’hurle de douleur, mais à la fois je suis encolère, et attristé par la nouvelle tragique que je venais de recevoir.

Après quelques minutes sur le sol, je me redresse les larmes toujours présentes. Il était 10h25, j’avais rendez-vous avec Ashley à 12h00. Je regarde dans mon placard à la recherche de quelque chose à boire. J’avais réussi à tenir 1 mois sans alcool, je commençais quelque chose de très bien, mais là tout tombait à l’eau. J’en avais vraiment besoin, il fallait que j’oublie tout, que je me donne du courage pour affronter cela. Mes vêtements tombaient sur le sol, la chambre commençait à avoir une allure de dépotoir sans détritus, puis là je vis le bouchon à vis d’une bouteille d’alcool. C’était un alcool assez fort, puis je dévisse le bouchon, elle était neuve. Je vais dans la salle de bain et assois sur les toilettes, la porte était fermée. Je commençais à boire comme un trou avec les larmes qui continuaient de couler. Je pensais être fort, mais en réalité j’étais faible, lâche. Déjà auparavant je n’avais pas su être fort pour assumer mes responsabilités.

11h30, la bouteille était déjà vide, j’en avais déjà attrapé une autre que j’avais entamé à deux tiers. Plus les minutes avançait et moins je sentais la peine en moi. Je sors en titubant vers la porte pour sortir de la salle de bain. J’attrape la poignet, la tourne et m’écroule en l’ouvrant. La bouteille près de moi, moi gisant sur le sol. La sur le sol sans bouger, inconscient.

Voilà 12h, c’était l’heure du rendez-vous car oui on allait manger ensemble ce midi. On devait se rejoindre en bas du couloir, et je sais qu’elle ne supporte pas que l’on soit en retard mais là c’est un peu raté. Elle va gueuler comme un putois mais vue qu’elle est curieuse, elle va jouer la fouine afin de savoir pourquoi mon retard et sortir ses griffes de lionne.

J’ai hâte, j’ai hâte, j’ai hâte ! Aujourd’hui je vais voir Charlie, ça fait un moment que l’on a pas passé du temps ensemble, parce que d’ordinaire oui on se voit on s’échange deux, trois mots parce que soit l’un ou soit l’autre est pressé. Donc au finale on pas vraiment l’occasion de se parler réellement. J’ai pleins de ragots à lui dire, régulièrement il est au courant des ragots et des rumeurs en avant première et aujourd’hui j’ai appris plusieurs petites choses intéressantes qui valent le coup d’être entendu.

Ce matin je n’eu aucun mal à me lever, je suis tellement impatiente de retrouver mon ami, je prépare mes vêtements que je pose sur mon lit, j’ouvre la fenêtre, faut aérer, l’air frais c’est bon pour la peau, pendant ce temps je pars dans la salle de bain, aujourd’hui je me lave les cheveux donc ça va prendre plus de temps. Je laisse couler l’eau chaude sur mon corps, je fais tout les soins nécessaires au bien de mes cheveux et de ma délicate peau. Je sors après un bon moment passé sous la douche, ça fais un bien fou. J’ouvre la porte, habillé de mon peignoir, maintenant c’est la salle de bain qui doit aérer sinon la buée ne partira jamais. Pendant ce temps j’enfile mes sous-vêtements et mon pantalon noir. Je retourne dans la salle de bain finir de me préparer. Je prends soins de ma peau et me maquille. C’est tout un art d’être une fille.

Je me dépêche d’aller au self ou je me prends un ptit déj équilibré comme il le faut pour maintenir une belle ligne sans se privé de ce que l’on aime. J’aime faire attention à moi certes, mais hors de question de ce priver. Je retourne dans ma chambre, il est 10h30, j’ai encore du temps devant moi. J’allume mon ordi et m’installe devant assise sur mon lit, je trainasse sur internet jusqu’à ce que l’heure m’affiche pour ma plus grande joie, midi.

Je me lève et sors de ma chambre, je ne supporte pas attendre, et cela dépend des raisons mais en général je n’aime pas faire attendre les autre non plus. Donc je m’active de sortir de ma chambre, je me dirige d’un pas tranquille vers le lieu de rendez-vous. Une fois sur place, j’attends, je suis un peu en avance mais il ne devrai pas trop tarder. J’attends, encore, puis j’attends encore. Cinq, dix et quinze minutes passe sans qu’il vienne. Là je suis en colère, je le répète, je ne supporte pas attendre. Autant dire qu’il a intérêt à avoir une bonne excuse. Je m’impatiente sérieusement, je vais pas rester la longtemps, je compte bien savoir si qu’il se passe.

Je finis par partir, non pas en direction de ma chambre mais en direction de la sienne. Je crois un mec dans les couloirs, celui-ci me regarde bizarrement, je lui lance un petit coup d’oeil. Le jeune homme continua son chemin sans insister. J’arrive à la chambre de Charlie, je frappe, je m’attends à une réponse mais au lieu de cela, rien. Un long silence. Au moment ou j’ai frappé , la porte c’est entre-ouverte, un peu comme dans les film, le moment ou la personne frappe et découvre un drame après être rentrée. Sauf que là c’est pas un film et j’espère qu’il ne se passe rien de grave, sinon je vais encore devoir lui sortir les vers du nez.

J’entre dans la chambre, ce n’est pas un Charlie en forme que je trouve, non bien au contraire c’est un Charlie étalé sur le sol que je retrouve. Il n’a vraiment pas de chance celui-là. Je m’approche de lui doucement, normal je ne vais pas lui sauter dessus et je l’ai déjà retrouvé évanoui. Ne surtout pas paniqué, je regarde si il est toujours convient, non ce n’est pas un simple malaise, et merde ! Bon le côté positif c’est qu’il respire encore.

Je sors mon portable et appelle les urgences. Je fais exactement ce que l’on me demande, puis on m’annonce que l’on m’envoi une ambulance. Oui je préfère téléphoner au urgences plutôt qu’appeler cette incapable d’infirmière. Je me pose à côté de mon ami, plus inquiète tu meurs mais à ma plus grande surprise, je réussis à rester très calme.

-Ne t’inquiète pas ça va aller.

Je lui parle d’une voix calme et douce pour le rassurer. Mais aussi et surtout pour me rassurer.

Je me sentais totalement bizarre, comme si j’étais en train de quitter mon corps. Que mon âme s’élevait dans les aires, comme si elle voulait s’en aller, me quitter, pour aller au paradis ou plutôt en enfer pour la mienne. J’étais dans un très mauvais état, que je ne ressentais pas la présence d’Ashley dans la pièce, je n’avais même pas entendu ses paroles, ni son coups de fils aux urgences.

Au bout de quelques minutes, des sirènes retentissent, puis plus rien. Ils venaient de couper le moteur et ils montèrent. Le directeur de l’UE les accompagnait, il avait entendu l’avertisseur sonore des pompiers. Ils montèrent ensemble car le directeur connaissait les dortoirs et savait qu’elles chambres appartenaient à qui. Une fois arrivé devant la porte de ma chambre, ils découvrirent tous mon corps allongé sur le sol. Comme ça on aurait pu croire que j’étais mort, ce n’était pas le cas.

Ils firent un premier diagnostic rapide pour savoir à peu près ce qu’il c’était passé. Ils virent une bouteille d’alcool près de moi qui était à présent vide, il y avait une tache sur le sol, c’était celui de l’alcool. Rapidement ils comprirent que ce n’était pas un simple malaise, mais quelque chose de plus grave et que si on ne me prenait pas en charge à temps il y avait une chance de mort. Le problème ici c’est que personne ne sait exactement la quantité que j’ai absorbé d’alcool. Le temps était vraiment précieux, alors rapidement ils décidèrent de m’emmener aux urgences. Ils me mirent sur le brancard et commencent à sortir de la chambre. Un des pompiers se retourne vers Ashley.

-Si vous souhaitez venir avec nous, suivez nous.

Une fois en bas, on me mit dans le camion grâce au brancard. On me couvre rapidement afin que je ne sois pas en hypothermie. Ils firent tout pour éviter mon décès. Ashley montait à l’arrière avec un des pompiers, et les deux autres devants. Le camion démarre et part en direction de l’hôpital. Le directeur regarde le camion s’éloigné, en se demandant comment j’en étais arrivé là.

Nous voilà à l’hôpital, je suis rapidement pris en charge. La première chose qu’on me fit c’est de me changer. Je perds mes habilles normaux et me voilà en blouse. C’est moche, en plus ça tient mal… Ensuite on me fit un lavage d’estomac car on ne savait pas si j’avais pris des médicaments ou non en plus de l’alcool. On me garde en salle de soin sous surveillance. Mon corps ne bouge toujours pas, ma respiration n’est pas toujours au top, mais ici je serais en sécurité.

Dans ma tête, je ne pense qu’à mes parents, au moment que j’ai passé avec eux, le tort le tort que j’ai pu leur causé, la douleur que je leur ai apporté. Mais aussi à mes amis, au mal que je peux leur faire.

Un médecin vient à la rencontre d’Ashley qui attend encore en dehors de ma chambre. Il se met à l’écart avec elle. Voilà déjà 2h que je suis ici.

-Bonjour, c’est à propos de Monsieur Desting. Actuellement, il est en salle de soin, nous avons fait des analyses de sang et il est fortement alcoolisé. Son état n’est pas encore tout à fait stable, car sa respiration n’est toujours correcte, c’est encore irrégulier. Il a fait coma éthylique, s’il n’est pas mort c’est grâce à vous et de votre rapidité. Si vous souhaitez aller le voir, vous pouvez y aller. Nous ne savons pas encore, quand il se réveillera.

On reste calme, on reste calme, ce n’est pas le moment de craquer. Je regarde Charlie qui semble vraiment ailleurs, inconscient, gisant sur le sol. C’est horrible de le voir dans cet état, je n’aime vraiment pas cela. Aller activé vous un peu, l’ambulance c’est sensé être rapide pourquoi mette t-il autant de temps ? Cela fait déjà dix minutes que je les attends, Charlie ne peut pas rester comme ça encore plus longtemps. C’est pas possible ils ont prient leur café avec de partir ou comment ça se passe ?

Enfin j’entends les sirènes au loin, je m’approche la fenêtre et vois l’ambulance entrer dans la cours, je m’avance vers la porte, prête à les accueillir. Je regarde les proviseur qui se tient derrière les ambulancier, alors lui il atterrit. Même pas fichu de prendre soins de ses élèves correctement. Je recule et laisse les hommes passer afin qu’ils s’occupent de mon ami. J’espère vraiment que ça va aller, il a l’air d’un cadavre vu comme cela, pas étonnant que le proviseur tire une tête pareil. L’un des hommes se relève suivaient des autres qui commence à emmener Charlie sur un brancard.

-Si vous souhaitez venir avec nous, suivez nous.

Encore heureux qu’il me le propose, je ne l’aurai pas laissé comme ça. Je les aurai quand même suivaient qu’ils me donnent l’autorisation ou non. Je commence à partir avec eux. Je m’arrête sur le seuil de la porte récupère mon sac que j’avais balancé sur le lit de Charlot, je regarde la chambre, elle est dans un sale état. Et ces cadavres de bouteilles qui trainent de partout. Je descends rapidement et monte dans l’ambulance avec les hommes et Charlie évanoui.

J’eu l’impression que le voyage durait une éternité, ce n’est pas possible que cela dure aussi longtemps. Enfin on arrive, des ambulanciers viennent chercher Charlie, ils le descendent et l’emmènent. Quand à moi on me descend du côté urgence, mode « visiteur ». Je due patienter un long moment, mais pour le moment je m’occupais du côté administratif, il faut bien que quelqu’un s’occupe de la paperasse. Et dieu seul sait comme c’est casse-pieds de faire cela.

On vint enfin me chercher, on me parla un peu de son état, mais dans quelle galère c’est -il fourré ?

-Bonjour, c’est à propos de Monsieur Desting. Actuellement, il est en salle de soin, nous avons fait des analyses de sang et il est fortement alcoolisé. Son état n’est pas encore tout à fait stable, car sa respiration n’est toujours correcte, c’est encore irrégulier. Il a fait coma éthylique, s’il n’est pas mort c’est grâce à vous et de votre rapidité. Si vous souhaitez aller le voir, vous pouvez y aller. Nous ne savons pas encore, quand il se réveillera.

C’est pas vrai, mais Charlie qu’est ce qu’il t-a prit ? Je n’écoutais qu’à moutier ce que le médecin me disais. Si je pouvais le secouer je le ferai volontiers parce que c’est très désagréable comme situation. Qu’est ce que je vais pouvoir faire de lui, je veux qu’il aille mieux et vite. Que l’on sorte d’ici et qu’on en rigole, mais ce n’est qu’une image et partit comme ç’est, cela ne risque pas de se passer comme cela.

On m’autorise enfin à aller le voir, j’entre alors calmement dans la chambre de Charlie. Je m’assois à côté de son lit. J’ai tellement l’impression qu’il est en train de dormir et qu'il se moque de moi. Je n’ai pas envie que l’on s’éternise ici mais je resterai le temps qu’il faudra, non je ne le laisse pas seul. Je ne sais pas ce qu’il c’est passé mais c’est hors de question que je parte d’ici. je n’aime vraiment pas le voir ainsi.

-Mais qu’est ce qu’il c’est passé dans ta tête ? Qu’est ce qu’il-t-a prit…, murmurai-je presque exaspéré.