PRÉNOM(S) NOM ; Thalia McAdams
  SURNOM(S) ; Tal
  ÂGE ; 20
  DATE & LIEU DE NAISSANCE ;  16 janvier 1996, Montréal
  STATUT AMOUREUX; Célibataire
  ORIENTATION SEXUELLE ; Bisexuelle
 ÉTUDES ; Droit, première année
  GROUPE ; Artistes
  SIGNES DISTINCTIFS ; Aucun
  VILAIN SECRET ? ; L'automutilation, le suicide et son problème mental.
  PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Willa Holland
   

Avant / 6-12 ans
Il fut un temps ou j’étais une vraie peste. Mes amis  qui m’ont connus à cette période vous diront que j’ai tout a fait raison, même qu’ils diront probablement que j’étais pire.
J’avais cette légère tendance à être la bosse des bécosses. Oui oui, j’avais une de ses têtes dures. Je voulais toujours que mes idées soient les meilleurs et que tout le monde m’écoute. Si on ne m’écoutait pas, je peux vous dire que je faisais une crise.
J’étai une personne égoïste et sans cœur. Je faisais tout pour que tout le monde ne m’aime pas. Mais lorsque ceux-ci ne me toleraient plus, gare à eux parce que je pouvais ruiner leur réputation en quinze minutes.

Après / 12-aujourd’hui

Le bon côté
J’ai vraiment changée depuis le temps où j’étais jeune. Maintenant je suis une avec le plus grand cœur que vous n’aurrai jamais rencontré. Je suis généreuse et je cherche toujours à faire passer les autres avant moi. Le bonheur des autres compte avant le mien.  Je serai toujours là pour ceux que j’aime. Même en plein millieu de la nuit, si quelqu’un à besoin de moi, je vais venir à toute vitesse!
Je suis aussi une fille un peu fo-folle. J’aime faire des niaiseries et rire avec mes amis, quans je suis avec eux, il n’y a que nous qui compte.
On dit souvent que j’ai des libellules dans la tête, je ne crois pas avoir besoin de donner des expliations, c’est plustôt clair.


Il y a aussi le côté un peu moins «cool» de moi
Le stress est mon plus gros problème. Je suis une personne très anxieuse. Les exams, les amis, les amours tout me fait stresser! D’ailleurs, cela me rend un peu parano et possessive. J’ai toujours peur que les gens complotent derrière mon dos et qu’ils font enfaite semblant de m’aimer et c’est pourquoi je me rattache terriblement sur les autres, parce que j’ai peur de les perdre.
Ma plus grande peur est de me retrouver seule. Pas seuleulement seule dans le sens où tout le monde m’abandooneraient, mais aussi seule avec mes pensée. J’ai peur de ce qu’elles peuvent faire sur moi. Parce que lorsque je suis seule avec elles, je m'enfonce dans un tourbillon de pensée qui sont aussi folles et noires les unes que les autres
Je suis aussi une fille qui manque énormément de confiance en elle.
Je me bat jour après jour contre les démons qui tentent de prendre le contrôle de moi et cela m'épuise plus que tout...


   

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate.

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui se semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

il suffit de rajouter "checked" juste avant le > de la bonne ligne
   

Naissance-12 ans

Je suis née le 16 janvier 1996. J’étais un bébé en pleine santé et la première fille de mes parents. Tout le monde m’aimait beaucoup, j’étais un bébé rieur et bien joyeuse.

Deux ans plus tard, mes parents ont eu une autre petite fille. Je ne l’aimais pas vraiment au début, mais j’ai fini par l’accepter. Nous étions vraiment le portrait de la famille parfaite, quatre, aisé, joyeux… tout était parfait
À l’école, je n’avais pas beaucoup d’amis vu mon caractère terrible et tout ce que je faisais subir aux autres. Lorsque j’ai fini le primaire, je me suis dit que j’allais changer et que j’allais devenir une bonne personne.

13-14 ans

C’est à partir de cet âge que ma vie à chamboulé. Mes parents ont commencé à se chicaner de plus en plus souvent et le portrait de la famille parfaite avait disparu. J’ai alors appris que mon père trompait ma mère avec celle que j’appelais la sorcière. Je croyais que c’était elle qui avait fait tomber ma famille et sans l’avoir jamais rencontré, je la voulais morte. Et puis, tout à débouler vraiment vite, mes parents se sont séparés, mon père est partit vivre avec sa nouvelle copine dans une autre ville et moi j’étais prise entre les deux. Mes parents s’haïssaient plus que n’importe quoi, et d’ailleurs en date d’aujourd’hui, c’est toujours le cas.  

15 ans

De mon côté, j’étais déchirée. Je ne voulais pas que mes parents ne se séparent et pourtant, c’est ce qu’ils ont fait. Pendant ses années, je me suis beaucoup rapprochée de ma petite sœur et nous étions toujours là l’une pour l’autre.  

Pour ce qui s’est passé par la suite, mes souvenirs sont vagues mais je vais essayer de relater les évènements comme je n’en rappelle.
Presque tous les soirs, je pleurais dans mon lit. Mon appétit avait diminué et je ne faisais que dormir. Ma mère qui suspectait que quelque chose n’allait pas, m’a apporté à l’hôpital. Là, j’ai rencontré un psychiatre qui m’a dit que je n’avais rien et de retourner chez moi.

Mais évidemment, je n’avais pas rien…  Je m’enfonçais de plus en plus bas dans ce trou sans fin. J’ai commencé à m’automutiler. Je trouvais que cela faisait partir la douleur psychologique en la rendant physique. J’aimais cela mais je ne le faisais pas très souvent, ni même profondément, mais je le faisais quand même.

16 ans

Avec mes trois meilleures amies, nous nous sommes inscrites à un voyage scolaire à Boston.  J’avais vraiment hâte. Seulement, mon problème n’était toujours pas régler et plus rien n’était clair dans ma tête. Je vivais comme si j’étais un robot. Non, je ne vivais pas, j’étais morte de l’intérieur et quelqu’un d’autre avait pris ma place et faisait avancer se corps sans âme.  
Bref, nous sommes parties pour ce voyage scolaire en autobus et j’avais pris soin de bien apporter ma lame de rasoir si jamais j’avais besoin de me couper. Là vous direz surement que c’était stupide, que je pouvais simplement arrêter. Mais ce n’était vraiment pas si simple que cela. L’automutilation, c’était comme la cigarette, une fois que tu as commencé, il est impossible de s’arrêter.

Le premier soir dans la chambre d’hôtel que je partageais avec mes trois meilleures amis, je suis allée prendre ma douche et j’ai apporté ma lame avec moi dans celle-ci, j’ai commencé à me couper. Une fois, deux fois, trois fois. Je suis sortie de là en essuyant mes bras sans me rendre compte que j’avais mis du sang sur la serviette. Je me suis couchée dans mon lit et j’ai pleuré. Mes amis étaient toutes dans la salle de bain et je les entendais murmurer. J’étais certaine à ce moment qu’elles se foutaient de moi, mais ce que je ne savais pas c’est qu’elle avaient vu la serviette pleine de sang et qu’elles s’inquiétaient. Elles sont sorties après quelques minutes ne sachant pas trop comment réagir et moi je me suis enfermée dans la salle de bain. J’ai repris ma lame et j’ai coupé. Plus profond que je n’avais jamais faite et plus des dizaines de fois. Le sang coulait le long de mes bras et atterrissaient sur le sol créant une petite flaque de sang.  Après ce fut black out et la suite on me l’a raconté  parce que je ne pourrais dire ce qui s’est passé.  Mon amie à défoncée la porte puisque je ne répondais plus elle ma vue gisant dans mon sang et sous le choc et la frustration elle a essayé de m’étrangler. Puis en criant elle est sortie de la salle de bain pour prendre le téléphone et appeler les accompagnateurs du voyant. Je ne voulais pas qu’elle le fasse alors je lui ai sauté dessus en la griffant puis en prenant le téléphone et le lançant à l’autre bout de la chambre. Mais c’était trop tard,  elle l’avait déjà fait et les accompagnateurs sont arrivés.

Nous avons parlé avec eux toute la nuit et après cela en rentrant du voyage, ils ont parlé à mes parents pour les mettre au courant et c’était la première fois que je les voyais se supporter après leur divorce.  

Ils m’ont ramené à l’hôpital et cette fois, c’était pour de vrai. Un m’a diagnostiqué une dépression et je suis restée à l’hôpital deux mois après cela pour que les psychiatres puissent me soigner.

Malheureusement, mon histoire de s’arrête pas là… Six mois après tout cela, j’ai fait une rechute. J’ai fait une tentative de suicide en prenant des médicaments et je me suis retrouvée à l’hôpital en ambulance. Cette fois ci, je n’ai pas été internée parce que je savais quoi faire. Je leur ai raconté une tonne de mensonges disant que c’était une erreur et ils m’ont laissé partir au bout de deux jours.
 
17 ans

J’ai eu plusieurs rechutes depuis le temps où j’étais supposément soignée. En tout, trois tentatives de suicide, des cicatrices partout sur le corps et un cerveau complètement devenu fou. Après plusieurs rencontres à l’hôpital avec des psychiatres, on m’a diagnostiqué  - attention les yeux - un trouble de l’adaptation anxio-depressif avec un trouble de la personnalité. C’est quoi tout ça? Je ne le sais même pas moi-même, j’imagine que c’est un terme scientifique pour dire que je suis complètement «fucked-up».

18 ans – aujourd’hui

J’allais un peu mieux, toutes ses années de thérapies ont porté fruit. J’avais toujours quelques rechutes une fois de temps en temps, mais en somme, j’allais mieux et j’avais envie de voler de mes propres ailes. C’est pourquoi après le Cegep, je suis partie vivre en appartement au cœur même de la ville de Montréal et que je me suis inscrite à la meilleure Université, l’Université Enamor.