Ahhh, l’amour ! Une erreur et une faute grave. Mais on tranche ces liens si facilement... || FAUVE&WYATT

Allez, quand est-ce que ça sonne ? Un regard à la pendule. 16h03. Bordel, c'est long deux minutes. T'arrêtes de te plaindre ? Non, j'en ai marre d'être là. C'est long, c'est chiant, c'est nul, j'aime pas la littérature. ET CE PROFESSEUR. Est-ce permis d'avoir l'air aussi ennuyé par son propre cours ? Il s'endort lui-même, comme si endormir ses élèves ne suffisait pas. C'est dans ces moments-là que j'apprécie un peu la présence d'Ella. Elle me tient compagnie. Trop mignon. Ta gueule.

DRIIIIIING.

Enfin. Je laisse échapper un soupire de soulagement. Depuis le début de la journée, j'attends une seule chose : rejoindre la salle de musique pour évacuer la pression. Trousse, livre, sac, dehors. Libération. Tout le monde se précipite vers la sortie et je me retrouve noyée dans une foule qui ne fait pas vraiment attention à ce qu'il se trouve autour. Argh. Personne ne fait attention au petit lutin que je suis. Putain. J'ai le coup à chaque fois. « Fais gaffe bordel ! » lançai-je rageusement à un maigrichon qui venait de m'assommer avec son sac. Même pas il se retourne. Connard.

Après m'être faufilée laborieusement à travers cet amas de gens mal élevés et indifférents, j'arrive finalement dans un couloir peu fréquenté, celui qui mène à mon endroit fétiche : la fameuse salle de musique. La porte est entre-ouverte. Je fronce les sourcils. Qui ose troubler ma séance ? Eh oh, c'est pas TA salle. On s'en fout, je suis toujours toute seule sur ce créneau d'habitude.

D'un pas décidé, je marche vers la porte. Oh. Du piano. Y'a pas grand monde qui joue du piano. Et mince, c'est pas un débutant. Je passe la tête dans la salle. Un jeune homme jouait savamment un très bel air. C'est toujours joli, le piano. J'aime tellement écouter. C'est apaisant. Sans un bruit, j'abaisse la poignée et entre.

Adossée contre le mur, subjuguée par la mélodie, j'en oublie presque que j'étais en rogne parce-qu'il m'avait piqué mon créneau. Qui n'est même pas le tien. Doucement, ses doigts arrêtèrent de bouger. Fini. « Wah, fantastique ! Tu joues super bien ! » Mes mains s'entrechoquèrent pour l'applaudir, puis je m'approchai de lui. Pas question de ne pas rencontrer cet artiste.

Invité

Aujourd'hui pas grand chose pour notre cher Wyatt, il a décidé de faire un peu de piano depuis le temps qu'il en a pas refais. Cela lui manque tous les jours. Encore dans son lit, Monsieur Swako finit par se lever et va prendre une bonne douche. En sortant de la douche, il s'habille et secoue ses cheveux dans sa serviette. Il venait de les mouillés sans pour autant les laver. Il fait ça tous les jours de les mouillés. Voilà qu'il est prêt. Réellement il est sensé être en cours actuellement mais il n'a pas la fois d'y aller, alors il préfère aller à la salle de musique.

Descendant les marches tranquillement, main dans les poches, croise un surveillant. Ne dit rien, comme à son habitude il ne parle pratiquement pas. C'est quelqu'un de très discret. Déambule dans les couloirs avant d'arriver dans la salle de musique. Pousse la porte et par chance personne. S'approche du beau piano, et s'assoit derrière celui ci. Vérifie qu'il soit bien accorder. La sonnerie sonna, mais c'était pour annoncer la fin d'un cours et le début d'un autre.

Commence à jouer quelque refrain de musique histoire de s'échauffer avant d'attaquer une musique plus compliquer. Pendant plus d'une heure, il s'amusait à jouer avec ce piano. Avant d'être dérangé, celui ci s'était attaqué à la 5ème symphonie de Beethoven. Il aimait cette musique, qui dégage du mystère mais aussi de la crainte. C'est vrai qu'elle est étrange mais si belle.

La sonnerie retenti encore une fois, continue de jouer comme si rien ne c'était passer. Il n'avait même pas remarqué la présence d'une nouvelle personne dans la pièce. Puis quand il eu finis il entend des applaudissements puis des paroles.

Wah, fantastique ! Tu joues super bien !

Oh que c'est gent... oh non, une fille. C'est qu'il en a peur, mais il n'aime plus leurs parler suite à sa grande souffrance. Et bien sur celle ci avait décider de s'approcher de lui. Il lui répond légèrement avec froideur, et surtout distant.

-Merci...beaucoup

Il n'osait pas le regarder, cherche à fuir son regard.

Je lève un sourcil interrogateur. Bizarre, ce garçon. Un sourire a brièvement éclairci son visage et, lorsqu'il a levé les yeux vers moi, il a semblé se fermer. C'est parce-que t'es moche. T'es pas drôle. C'est une réaction que je n'arrive pas à comprendre. C'est comme si je lui avais fait quelque chose, dans une vie antérieure ou actuelle et qu'il m'en voulait. Pourtant, je ne me rappelle pas l'avoir croisé dans l'université, ni dans cette salle... Le mec m'a tout de même remercié mais ça a eu l'air de lui faire mal, comme si les mots lui arrachaient la gorge. Bon, au moins, il fait preuve d'un minimum de politesse. M'enfin.

Je fais deux pas de plus et m'accoude sur le piano. Je le dévisage sans gêne alors que lui semble vouloir fuir mon regard. De plus en plus bizarre. Je tapote de façon rythmée sur le couvercle de l'instrument, histoire d'attirer son attention. Ce serait dommage qu'il loupe une jolie fille comme moi, non ? Dommage ? T'es sûre ? Tant mieux s'il t'échappe. Non mais même sans ça, t'avoueras qu'il est bizarre. Déjà, un garçon avec les cheveux longs c'est bizarre. Non, c'est pas bizarre, c'est juste pas ton style. Oui bah il a quand même une sacrée longueur, hein. La petite australienne n'a jamais vu de surfeurs coiffés comme ça ? Non mais c'est pas pareil... Allez, t'as tort. Tss.

Je penche la tête sur le côté. Ce silence commence à devenir pesant. Hmm... Que dire. Je suis pas persuadée qu'il me réponde, le monsieur. Souffle, respire, pas trop agressive. « C'est quoi ton nom ? » Je décroche une grimace qui se veut être un sourire amical. Je n'ose pas me présenter d'abord. Je me vois pas dire "Elle, c'est Fauve". Là, il aura une raison valable de ne pas me parler. J'ai beau ne pas avoir honte de ce que je suis, il y a des choses qui dérangent. Ceci en fait partie.

Invité

Wyatt le garçon qui cache bien des choses, s'il n'était pas aussi fermé sur lui même il laisserait à tout le monde l'occasion de voir qu'en réalité c'est un jeune homme charmant, calme, doux, gentil, attentionné qui aime malgré tout déconner. Toujours sérieux, à tout ses moyens quand il est au piano mais face à une demoiselle ce n'est plus la même chose. S'il pouvait se cacher il le ferait sans se faire prier. C'est quelque chose qui le dérange d'être comme ça, mais sa peine de coeur le fait toujours autant souffrir. Dire que la seule personne qui peut le comprendre est sa soeur, mais malheureusement celle ci n'est pas ici.

Il n'avait pas repris le piano depuis la dernière musique qu'il a joué avant d'être interrompu. Quand il relève légèrement la tête de son piano - ou plutôt du piano de l'UE, il vit que la demoiselle s'était rapprocher puis avait finis par poser ses coudes sur celui-ci. Son regard est assez pesant, mais c'est une habitude pour lui donc c'est comme ci c'était tout à fais normal.

Commence à jouer laisser ses doigts glisser sur les touches blanches et noires. On peut distinguer que la mélodie appartient au groupe de musique Gun's N'Roses - Knocking on Heaven's Door. Il ne joue pas fort, justement il entend la question de celle ci.

-C'est quoi ton nom ?

Joue quelque seconde de plus et s'arrête. Il avait juste commencé le début, la reprendrait après. Il relève la tête pour la regarder un instant avant de rebaisser un peu le regard. Il a peur du regard des autres.

-Wyatt, et toi ?

Il reprend sa musique, continue doucement de sorte à entendre la réponse de celle ci. Est concentré, dans ce qu'il fait.

Sans prêter attention à ma question, le jeune homme pose à nouveau ses doigts sur les touches du piano. Puis, sans plus d'explication, il recommence à jouer. Mal élevé, tss. Cependant, il s'arrête rapidement. Ah, je vais peut-être enfin être prise en considération ! Oh, petite femme en mal d'amour. Miracle, son regard croise le mien. « Wyatt, et toi ? » Ouuuh, classe comme matricule. Matricule ? Bah ouais. Merde, il s'est remis à jouer. Genre, il en a un peu rien à foutre. Je toussote pour attirer une nouvelle fois son regard vers moi. Narcissique. « Fauve. »

S'il n'était pas aussi désinvolte, je pourrais continuer à admirer son talent. Je reste silencieuse, vexée de si peu d'attention. C'aurait pu durer un moment si je n'avais pas reconnu la chanson. Knockin' on Heaven's Doors de Guns N' Roses ! Je re-toussote, cette fois-ci pour m'éclaircir la voix. N'oublions pas la cause de ma venue : chanter ! C'est une bonne occasion d'échauffement je pense. Et puis j'aime tellement chanter devant d'autres. Se montrer, tout ça, j'adore. Je me répète mais... Narcissique. Je me redresse, me concentre sur la musique et commence à chanter.

« Mama take this badge from me
I can't use it anymore
It's getting dark too dark to see
Feels like I'm knockin' on heaven's door »

Hmm, pas trop mal. Je t'ai pas demandé ton avis, à toi. Pourquoi tu t'arrêtes ? Je veux des éloges. Pff. Non mais ça se trouve il est pas d'accord pour que je m'incruste et avait pas tellement envie que je vienne l'emmerder. Ah oui, t'es soucieuse de ça, toi, c'est vrai. Ah oui, non, c'est vrai.

nullité.

Invité

Malgré que Wyatt jouait du piano pendant que la demoiselle lui parlait, il l'écoutait. C'est vrai que quand il réagit de cette manière on peut penser qu'il s'en fiche totalement des autres c'est juste qu'il est particulier. Il faut juste le connaitre. Un toussotement, mais rien de très dérangeant pour Wyatt qui est comme imperturbable.

Fauve.

Pendant qu'il continue à jouer, il se rend compte qu'il a en face une demoiselle avec un nom peu commun. Le peu de coups d’œil qu'il lui a jeté, il s’aperçoit que le prénom va bien avec la personnalité que dégage celle ci. On dirait une vrai tigresse, et peut-être que c'est son cas. Puis une voix agréable vient se mélanger au note de musique qu'il jouait.

« Mama take this badge from me
I can't use it anymore
It's getting dark too dark to see
Feels like I'm knockin' on heaven's door »

Il continue de jouer de plus bel, il est lancé pourtant ce n'est pas ce qu'il préfère quand quelqu'un vient comme elle l'a fais. Mais quand la voix est agréable, il s'en fiche. Mais bon, il ne faudra pas trop compter pour qu'il lui parle comme deux personnes civilisés le feront. Il reste très distant avec les autres surtout si cette personne est une fille.

"Knock-knock-knockin' on heaven's door
Knock-knock-knockin' on heaven's door
Knock-knock-knockin' on heaven's door
Knock-knock-knockin' on heaven's door"

Il se laisse aller et se décide à parler un peu ou plutôt chanter. La voix de Wyatt est assez fine, elle va avec son comportement, sa nature. Il n'a pas la plus belle voix pour chanter mais n'est pas non plus mauvais. Il chante depuis plus longtemps qu'il ne joue du piano. C'est très rare que celui ci chante devant d'autres personnes ou ne chante tout court.

A ma grande surprise, la pression de ses doigts sur les touches du piano se fait plus forte. Il devait sans doute se retenir au cas où je lui parlais. Comme quoi, il s'en fiche peut-être pas comme ça. Ah ça t'en sais rien. La ferme Ella, laisse-moi tranquille de temps en temps, non ? Quelques secondes s'écoulent encore après mon couplet. Puis, étonnamment, c'est Wyatt qui prend la suite.

« Knock-knock-knockin' on heaven's door
Knock-knock-knockin' on heaven's door
Knock-knock-knockin' on heaven's door
Knock-knock-knockin' on heaven's door »

J'esquisse un sourire. Les autres en général, ce n'est pas mon fort. Mais chanter avec les autres, j'aime vraiment ça. C'est, à mon avis, la meilleure façon de rencontrer quelqu'un. On partage tellement plus en chantant. Et c'est encore mieux quand cela suscite une concurrence avec l'autre.

Wyatt arrive à la fin de sa partie. Il n'est peut-être pas aussi doué qu'au piano mais sa voix est plutôt jolie. Aussi timide que lui, je dirais. Je ne pense pas qu'il se lâche, il demeure encore sur sa réserve. Rah ça m'énerve, je lui ai fait quelque chose ou quoi ? J'attrape un tabouret pas trop loin et m'assois à côté de lui, face aux touches du piano. Mon regard suivait ses doigts comme un chat suivrait sa proie. « Tu as bien de la chance, de savoir jouer de cet instrument en plus de savoir plutôt bien chanter ! Fauve aurait aimé jouer du piano, aussi. » C'est vrai que j'aurais bien voulu. Mais bon, on avait pas trop les moyens de payer des cours. J'ai juste appris quelques morceaux à la guitare, grâce à mon père. Mais à part ça...

Invité

Wyatt n'appréciait pas vraiment chanter devant les autres, c'est comme s'il se dévoilait. C'est très rare que l'on puisse l'entendre prononcer des paroles de chanson. Malgré tout, il ne se lâche, il a besoin de garder le reste en lui. Après qu'il est finis de chanter son couplet, Fauve vient s'assoir à coter de Wyatt qui finis aussi la chanson au piano. Puis Fauve lui répond :

Tu as bien de la chance, de savoir jouer de cet instrument en plus de savoir plutôt bien chanter ! Fauve aurait aimé jouer du piano, aussi

Ce n'est pas qu'il ne veut pas lui adresser la parole mais c'est qu'il ne se sent pas le courage de parler à des filles même s'il a réussis avec Ava et Nell mais voilà ce n'etait pas dans le même contexte. Bref ce qui le surprend le plus c'est la façon qu'elle utilise pour parler d'elle, c'est à dire à la troisième personne. Pour rester polie il lui répond sans sourire, de façon neutre. Il n'est pas méchant quand on connait la raison de sa froideur on lui pardonne assez rapidement.

-Merci, mais je suis sur que tu peux faire du piano en plus du chant, sachant que tu as la voix qui... A bien du mal à finir sa phrase comme si le mot qu'il voulait dire le gène, mais finis par répondre. est magn...magnifique

Il a peur de faire un compliment aux personnes du sexe opposé au siens. Il sait que quand on les flatte cela leurs donnent le sourire. Il adorait faire plaisir à sa copine, plutôt son ex copine cela lui donnait le sourire, elle aimait les compliments mais a présent ce n'est plus possible. Il n'aime plus, mais si une fille arrivait à lui faire oublier son histoire d'amour et surtout sa peine de Coeur peut être qu'il retrouverait son sourire.

Sans un sourire, il se détache de son instrument pour me regarder. « Merci, mais je suis sur que tu peux faire du piano en plus du chant, sachant que tu as la voix qui... est magn...magnifique. » Et beh, j'ai bien cru qu'il allait s'étouffer. Une nouvelle fois, ses yeux dévient vers le bas. Bien que le compliment m'aille droit au coeur, je suis encore étonnée de la froideur du personnage. Timide ou asocial, j'en sais rien, mais il commence à m'embêter sévère, le garçon. Alors décoinçons-le, héhé. « Merci, mais je crois que Fauve n'aura jamais la patience pour ça. » Tout en parlant, je me penche doucement vers lui, puis pose délicatement ma main sur son avant bras. Je cherche son regard avec insistance et, chose faite, je bats des cils plusieurs fois. « Mais peut-être que tu pourrais lui apprendre ? » je murmure près de son oreille.

A-gui-cheuse. Quitte à ce qu'il soit mal à l'aise, autant qu'il le soit pour quelque chose, non ? Sérieusement, j'le connais absolument pas et il me fuit comme la peste ! Tu l'as interrompu, aussi... Mais il est quand même resté poli avec toi ! Poli ? Tu penses que c'est le mot ? Il a le regard fuyant et me répond du bout des lèvres. Il te regarde quand il te parle, te répond quand même et a même accepté de chanter avec toi. Hmm. J'ai raison et tu le sais. Dans tous les cas, le "mal" est fait et je sens que l'on va bien s'amuser.

Invité

- Merci, mais je crois que Fauve n'aura jamais la patience pour ça.

Cela lui parait bizarre que Fauve parle d’elle a la troisième personne, mais il pense qu’elle doit aussi le trouver bizarre du faite qu’il ne la regarde que très rarement, qu’il ne tombe pas sous le charme de cette tigresse. Elle pense qu’elle n’aurait pas la patience mais quand on aime ça on trouve toujours. Elle avait posé sa main sur mon avant bras, il l’avait regardé faire sans aucun mot. Et puis il avait aussi vu son petit battement de sourcil comme les ailes d’un papillon. Son souffle il l’avait également senti quand elle a murmuré près de son oreille.

- Mais peut-être que tu pourrais lui apprendre ?

Malgré qu’il aime apprendre aux autres, un certain mal à l’aise vient s’installer en lui. Dans une certaine façon, Fauve lui rappelait la fille qu’il avait tant aimée. Qu’est ce qui pouvait lui rappeler ? Fauve utilise le même ton, assez persuasif, et ce murmure, ses battements de sourcils… Il regardait la main de Fauve toujours posé sur son bras puis il vient le posé sur le piano. Il ne savait pas quoi répondre à la demoiselle mais il prit encore son courage à deux mains et le fais en la regardant.

-…Si elle le souhaite

Wyatt toi aussi tu te mets à parler d’elle a la troisième personne ? Il ne fallait surtout pas qu’il rentre dans son jeu, sinon il va être fichu. Elle utilise un ton aguicheur avec lui, alors qu’elle ne le connait pas du tout. Mon regard restait toujours posé sur la demoiselle malgré qu’il cherche encore à la fuir. Malgré qu’il soit mal à l’aise il essayait de faire un effort.

-Je pourrais lui ...apprendre

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