PRÉNOM(S) NOM ; Côme Harlington Prince
  SURNOM(S) ; Aucun
  ÂGE ; 22 ans
  DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 4 Mai 1993, Paris, France.
  STATUT AMOUREUX; Néant huhu
  ORIENTATION SEXUELLE ; Hétéro
 ÉTUDES ; Littérature, 2ème année
  GROUPE ; Sans groupes
  SIGNES DISTINCTIFS ; La date de naissance en chiffre romain de son fils tatouée sur son avant bras droit.
  VILAIN SECRET ? ; Côme a perdu la garde de son fils.
  PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Colin O'Donoghue
   

Contrairement à la plupart des gens je ne cherche pas spécialement à être entouré d'amis de confiance. Je me contente généralement de trainer avec des connaissances mais jamais sans trop me rapprocher d'eux. Je ne suis pourtant pas asocial, ni complètement solitaire, il est vrai que j'aime la solitude mais j'apprécie tout autant sortir et faire la fête en bonne compagnie.

J'ai tendance à envoyer chier les autres sans raison valable, le plus souvent le matin juste parce que je suis mal luné. Ce qui fait que jusqu'à environ 9 heure je ne parle à personne et en général tout le monde m'évite.

J'apprécie plus facilement une personne qui ne s'intéresse pas à moi et ne le cache pas plutôt qu'une personne qui fera semblant de trouver ma vie passionnante. En effet pour moi la franchise est quelque chose de primordiale chez une personne. Si j'ai quelque chose à dire à quelqu'un je n'irais pas par quatre chemins, c'est pourquoi on me reproche souvent de manquer de tact.

Je peux facilement m'emporter, parfois pour des choses futiles. Mes réactions sont donc pour la plupart imprévisibles et incontrôlables. Il m'arrive certaines fois d'être violent, brutal et un peu fou sur les bords.

J'ai ce que l'on peut appeler un périmètre de sécurité autour de moi, ou plus communément un espace vital. Il consiste à ce que personne ne le franchisse sans mon invitation. Généralement je crée le contact en premier ce qui fait comprendre à l'autre qu'il peut me toucher, mais les personnes qui me touchent le bras sans me connaître ou des comportement de ce genre horripilent.
   

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate.

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui se semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

   

<< -Pourquoi pas Lucien ? Ton père s'appelait Lucien.
-Ça ne rend pas le prénom beau pour autant.
-C'est vrai.
-Côme.
-Quoi ?
-Je pensais à Côme. Personne ne porte ce prénom.
-Parce qu'il est moche. Hors de question que mon fils s'appelle ainsi. >>


Aujourd'hui je m'appelle Côme. Mon père avait pourtant prévenu ma mère. Côme. Quatre lettres. Un accent, deux voyelles et deux consonnes. Rien de transcendant. C'est drôle, au fil des ans je reste persuadé que la seule raison pour laquelle ma mère m'a donné ce prénom vient de l'aversion que mon père a eue en l'entendant. Elle a surement voulu se venger. À sa place je me serais aussi vengé. Surement pas en appelant mon fils Côme, personne ne mérite ça, pas même moi. Non, je pense que je serai allé voir sa femme, sa vraie femme, et que j'aurais fait voler en éclat tout ce qu'il s'était tant appliqué à cacher à ma mère.

Au final je ne l'ai jamais connu. Pas même en photo. D'après ce que ma mère m'a dit de lui il avait déjà deux enfants lorsqu'elle a appris qu'il était marié à une autre.

Ma mère était ce genre de femme indépendante autant financièrement que sentimentalement. Sa mauvaise expérience avec mon géniteur l'avait convaincue que les hommes ce n'était pas pour elle et elle me rabattait sans cesse que j'étais le seul homme de sa vie. L'on a longtemps eu une relation très fusionnelle bien qu'elle n'était pas souvent présente à la maison. Elle travaillait à Orly en aiguilleuse du ciel. J'ai toujours trouvé que le nom de son métier avait quelque chose de féerique. Petit je l'imaginais en fée du ciel, à prévoir le beau et le mauvais temps, c'est lorsque je l'ai accusé du mauvais temps le jour de mon 7e anniversaires qu'elle m'a expliqué en quoi consistait réellement son métier.

La primaire a pour moi été une très mauvaise passe. Heureusement avec le temps et les mauvaises expériences j'ai pris du poil de la bête, j'ai commencé à devenir mignon et j'ai appris à me battre. Pas fan des sports d'équipe je m'étais directement inscrit à la boxe et au judo.

Au lycée je n'étais ni populaire ni paumé. Je n'avais pas non plus de cercle d'amis attitré. Certains jours j'étais avec les populaires, d'autres fois avec les geeks mais certes le plus souvent avec les babas cool. Ils fumaient pas mal et leur ouverture d'esprit me convenait parfaitement. Ils ne posaient pas de question et c'était très bien comme ça.

Cette période de ma vie a été je pense la plus heureuse, seulement à l'époque je ne la voyais pas comme telle et aujourd'hui je regrette de ne pas avoir plus profité.
L'année de mes 17 ans ma mère est tombée gravement malade. Comme elle était originaire du Nord du Canada l'on a déménagé. Elle souhaitait un retour aux sources avant de partir pour de bon. Je pense qu'au fond de moi je savais qu'elle allait mourir. Une tumeur grosse comme une balle de baseball au cerveau ça ne se soigne pas comme ça. J'ai pourtant espéré jusqu'au bout.

Elle est partie après un an à combattre la maladie, alors que l'on était assis à une terrasse. Elle dans son fauteuil, recouverte d'une grande couverture, moi lui tenant la main.

-Regarde.
-Quoi ?
-Tout ça Côme. Les gens qui passent, le soleil sur ta peau, les rires des gens. La vie. C'est beau. La beauté est partout si tu veux bien la voir.

Pendant quelques secondes je l'ai vu, toute la beauté dont elle me parlait, puis elle a expiré une dernière fois et j'ai surtout ressenti toute la solitude que son départ entrainait.

Sans elle le monde m'a alors paru beaucoup plus froid et sans intérêt.

Après son enterrement j'ai de nouveau déménagé. Cette fois-ci pour le Québec. Là-bas j'ai décidé de profiter de la vie. Après tout c'est ce que ma mère aurait voulu. J'ai repris mes études et quand je ne travaillais pas je dépensais mon argent en soirée. Au bout d'un moment mes journées se résumaient à assister aux cours et ma nuit à boire et à baiser. Puis financièrement j'ai eu du mal alors j'ai commencé à vendre à droite et à gauche, histoire de me faire un peu d'argent. Ce que je préférais néanmoins c'était faire les poches des usagers du métro.  

J'ai eu le déclic un matin, lorsqu'une belle blonde s'est pointée à mon université pour me dire que j'étais le père du gamin dans la poussette, juste à côté. Il devait avoir peut être un an. Elle m'a dit,avoir " mal jugé la responsabilité qu'entrainait un enfant " , qu'elle me le donnait. Puis elle s'était enfuie. J'avais d'abord cru à une blague sauf que dans les deux cas je me retrouvais avec un bambin sur les bras, qui plus est avait les même yeux que moi. J'ai tout de même décidé de faire un test de paternité, parce que la couleur des yeux ça ne veut rien dire et qu'au plus profond de moi j’espérais que ce ne soit pas le mien. Sauf que si.  

J'ai donc commencé à élever Sammy. Pendant un an j'ai jonglé entre mon rôle de père et la vie d'étudiant. Jusqu'à ce qu'un soir en pleine soirée la nounou de Sammy m'appelle pour venir le chercher : elle ne pouvait plus le garder. Je suis donc rentré en voiture, quelques peu éméché pour ne pas dire totalement ivre mort et une fois mon fils récupéré, sur le chemin du retour l'on a eu un petit accrochage à un feu rouge. Aucun blessés mais les policiers m'ont arrêtés. Éthylotest positif. L'on m'a retiré la garde de Samuel immédiatement pour mise en danger de la sécurité de l'enfant et pour une consommation excessive et habituelle de drogues et alcools et on l'a envoyé dans un foyer à Montréal. Aujourd'hui j'ai déménagé à Montréal pour rendre visite à mon fils dès que j'y suis autorisé. Dans un même temps je me suis inscrit à Enamor afin de poursuivre mes études tout en continuant de me battre pour récupérer la garde du petit.