PRÉNOM(S) NOM ; Leah Marina O'Brien
  SURNOM(S) ; Elle en a horreur mais se fait parfois appeler par O'Brien
  ÂGE ; 18 ans
  DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 28 Avril 1997 à Cairns, Australie.
  STATUT AMOUREUX; Célibataire
  ORIENTATION SEXUELLE ; hétérosexuelle mais aime bien s'éclater sous la couette avec les nanas
 ÉTUDES ; Musicologie en arts - 2ème année
  GROUPE ; musiciens
  SIGNES DISTINCTIFS ;des tatouages colorés, un septum, un anneau à la narine gauche, une couleur de cheveux assez surprenante et un style bien à elle. On la remarque, c'est certain.
  VILAIN SECRET ? ; Leah est une escort girl depuis quelques mois. Elle n'est pas fière mais doit payer ses études d'une manière ou d'une autre. Elle ne s'en sort pas trop mal car elle gagne beaucoup d'argent en peu de temps et sans coucher. Elle se fiche bien souvent de sa réputation mais si ça se savait, elle en prendrait un gros coup.
  PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Melanie Martinez
   

Leah est une jeune femme complexe, c’est le moins qu’on puisse dire. On pourrait la qualifier de schizophrène de temps en temps. Si on cherche bien et qu’on la connait bien, elle a une âme de petite fille. Elle peut être très enfantine, souriante, gentille, généreuse et douce mais on la voit rarement sous cet angle. Son passé lui a fait développer un côté sombre dont elle ne peut pas se débarrasser. Le pire chez elle, c’est son humour noir et son ironie qui ne sont là que pour la protéger. Elle n’aime pas se laisser envahir par ses émotions. Le contrôle, c’est son dada. Elle ne parlera à personne avant sa clope et son café. Elle a en effet de mauvaises habitudes. Malgré tout, elle est très ouverte d’esprit et s’entoure de personnes qui ont cette même qualité. Elle ne supporte pas la violence, quelle soit verbale ou physique même si elle même peut blesser à cause de ses réactions à certains moments. Elle aime qu’on lui fiche la paix et qu’on se fiche la paix mutuellement. C’est d’ailleurs pour ça que si il y a bien quelqu'un dans l’université qu’elle voudrait frapper, c’est ce parasite qui se nomme S. Pour elle, si on veut compromettre une personne, on le fait à découvert et pas en se cachant comme une poule mouillée. Elle aime se moquer de ceux qui cherchent la perfection et la popularité. Toutes ces personnes en manque d’attention la font sourire. Malgré sa carapace, elle aime rire et est quelqu’un d’assez sociable. Les personnes qui font sa connaissance sont bien souvent surpris par son physique atypique mais s’attachent assez rapidement au personnage qu’elle représente. Il faut faire attention à ne pas vexer la féministe qui sommeille en elle. Elle est pour l'égalité des sexes alors mieux vaut ne pas trop critiquer la gente féminine. Étant très indépendante, elle n'a jamais compté sur les hommes pour quoi que soit (sauf pour ouvrir les bouteilles).

La musique, c’est toute sa vie. Elle a eu de nombreuses influences musicales lors de son enfance et de son adolescence qui lui ont permis d’avoir une culture musicale impressionnante. Musicologie est ce qui lui fallait et elle le sait depuis ses six ans. Elle chante depuis qu’elle sait parler et c’est pour cela qu’elle fait partie du club des musiciens. En temps normal, elle se ficherait complètement de ces fameux clubs mais la musique, c’est son élément. Ça vibre en elle. Malgré l’importance qu’elle accorde à ses études, elle vit au jour le jour et s’amuse autant qu’elle peut. Fumer un peu de tout, boire, danser toute la nuit, c’est ce qu’elle préfère. Elle fréquente deux milieux très distincts. Elle fait partie de ces personnes qui raquent à la fin du mois pour se payer à manger. Elle ne possède pas grand chose dû à son milieu social. Cependant, son « emploi » l’oblige à côtoyer un milieu bien plus aisé. Elle maitrise l’art du déguisement car lorsqu’elle travaille, ce n’est plus la même jeune femme. Elle n’aime pas vraiment ces soirées mondaines et ces évènements très chics mais elle n’a pas le choix. Elle se sacrifie pour éviter à sa mère de lui envoyer de l’argent. C’est une jeune demoiselle qui a un cœur énorme. Malgré ses excès, son caractère compliqué et ses mauvaises habitudes, elle est attachante, drôle, adorable et a la tête remplie de rêves.

Ses morceaux préférés : If My Heart Should Somehow Stops de James Vincent McMorrow, Raise Hell de Dorothy, See Me Now de The Kooks, Primadonna de Marina And The Diamonds et Dog Days Are Over de Florence + The Machine.

Ses films préférés : Philadelphia, The Perks Of Being A Wallflower, Into the Wild

Ses petites habitudes qu'elle adore : "Danser" en pijama sur de la musique rock, fumer sa clope du soir et observer les étoiles avec de la musique dans les oreilles, parler à haute voix lorsqu'elle est toute seule, prendre des bains chauds et remplit de mousse dès qu'elle le peut.

Ce qu'elle aime : les sushis (et la bonne nourriture en général), le café, les coups de téléphone avec sa mère, snapchat, faire la grasse matinée, les mojitos et les malibu, son casque audio, ses vêtements, l'humour et l'ouverture d'esprit de ses amis, des beaux yeux chez un homme.

Ce qu'elle n'aime pas : les enfants gâtés, les files d'attente, la violence sur les animaux (et les humains par la même occasion), l'hypocrisie, le fait de péter plus haut que son ..., les sacs à mains voyants, le thé, la jalousie, le narcissisme, la plupart des gens venant de Garnet en fait
   

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate.

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

il suffit de rajouter "checked" juste avant le > de la bonne ligne
   

The power of love -

Tout a commencé à la fin des années 80 dans une petite ville, au sud de Dublin. Une jeune femme du nom de Fiona à la chevelure d’un noir profond commençait à peine à travailler dans un hôpital comme infirmière. Ce fut le coup de foudre lorsqu’elle vu le jeune homme blessé à la jambe, allongé sur le lit. Son air heureux et insouciant conquit instantanément l’irlandaise. Il riait de sa blessure avec ses deux amis et parlait avec cet accent absolument craquant. Elle prit son courage à deux mains pour s’approcher et le soigner. Ils commencèrent à parler et le jeune homme fut lui aussi conquit par la timidité et la beauté pure de l’infirmière. Elle apprit qu’il s’appelait Bryan, qu’il venait d’Australie et qu’il était ranger depuis peu dans le Bush australien. Il était venu dans le nord pour une formation de trois semaines. Bien sur, l’alchimie avait opéré lors de ces quelques minutes ensemble et Bryan passa son seul temps libre avec Fiona. Les sentiments entre eux n’ont fait que se renforcer en très peu de temps. L’irlandaise était captivée par les récits de Bryan à propos de l’Australie, de sa population et de sa faune et flore si diversifiée. Quant à lui, il était fasciné par l’enthousiasme, la gentillesse et la beauté cristalline de la jolie brune. Lors de son départ, elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui. Lorsqu’elle fermait les yeux, elle le voyait allongé sur le lit d’hôpital avec ce sourire idiot qu’elle adorait plus que tout. Elle n’en dormait plus. Les appels se faisait rares car le jeune homme était très occupé par son métier qui l’empêchait d’avoir un téléphone fixe sous la main. Lui aussi était malheureux. Elle prit alors la décision la plus folle de sa vie, le rejoindre à l’autre bout du monde. Elle partit sans mettre au courant ses parents, sachant pertinemment qu’ils l’en empêcheraient. Elle laissa toute sa vie derrière elle pour rejoindre son véritable amour. Elle avait raison parce que quelques années plus tard, son ventre s’arrondissait. Je n’allais pas tarder à arriver. Puis Leah Marina O’Brien, c’est à dire moi, a fait son apparition dans leur vie. C’était à Cairns, en Avril et en plein automne qu’elle accoucha. Selon elle, je suis née lors d’un jour ensoleillé mais ça me semble tout à fait banal car il fait tout le temps beau dans le nord de l’Australie. Ils étaient les parents les plus heureux au monde.

Cry baby -

J’étais une jolie petite poupée brune, toujours souriante et toujours la première à faire le pitre. J’ai hérité du physique de ma mère et du caractère de mon père. Qu’est-ce que j’étais heureuse. J’ai vécu huit années dans l’insouciance et je ne peux que penser à cette belle période de ma vie avec nostalgie. Certes, mon père partait des jours entiers dans le Bush Australien mais lorsque je le voyais, tout redevenait simple. On était trois contre le monde avec notre bonne humeur continue et nos grands sourires. Seulement, il fallait bien qu’un jour, tout s’effondre. Si mon enfance m’a apprit une seule chose, c’est que la vie n’est pas une partie de plaisir pour tous et qu’il faut se battre. Ça ressemblait à une matinée normale, mon père partait pour cinq jour dans le Bush et ma mère allait m’emmener à l’école. Je ne le savais pas encore mais j’embrassais mon père pour la dernière fois. Dix jours plus tard, il était porté disparu. Le temps s’accélérait et plus il passait, plus il détruisait ma mère. Il était considéré comme mort au bout de deux mois malgré le fait qu’aucun corps ne fut retrouvé. Le pire pour ma mère était d’être dans l’attente d’un éventuel retour. Le Bush est rempli de dangers, entre les bêtes sauvages et la chaleur écrasante, il fallait savoir s’y retrouver et avoir assez d'eau pour tenir plusieurs jours. Les disparitions étaient fréquentes mais les rangers connaissaient les lieux. Ça rongeait ma mère parce qu’elle avait toujours l’espoir de revoir un jour son visage. Moi, je n’étais qu’une enfant et je ne saisissais pas vraiment tout. En revanche, j’étais consciente que je ne reverrais plus jamais mon père. Au bout d’un an, ma mère a tiré une croix sur ses espoirs, elle a fait ses valises, elle m’a prise sous le bras et elle est rentrée en Irlande, là où il la hanterait moins. Elle allait un peu mieux, tandis que j’avais plus de mal à m’acclimater. Pourtant, je faisais avec. Elle a réussit à avoir un job de secrétaire assez bien payé pour nous faire vivre toutes les deux. De mon côté, j’étais une petite fille assez rebelle. Pendant que certaines parlaient barbies et bratz, moi je chantais. Mon père me manquait et je comblais ce trou béant par de la musique. J’étais un peu à part. Cette différence s’est accentuée avec le temps. Malgré les critiques et les moqueries de mes camarades, je traçais ma route sans écouter personne. Ma bonne humeur, mes grands sourires et mon insouciance n’existaient plus réellement. J’étais une personne différente, endurcie par les évènements de la vie.

I still haven’t found what I’m looking for -

Mon entrée au lycée fut moins difficile que ce que je pensais. Je me faisais des amis et j’ai même eu mon premier amour à cette époque de ma vie. C’est le moment de mon changement capillaire. Une partie de mes cheveux restait noir et l’autre devint blonde puis passa par toutes les couleurs de l’arc en ciel. Ma mère ne pouvait pas m’en vouloir. Mon père avait les cheveux blond miel et j’avais changé ma couleur pour qu’il soit toujours en moi. Elle ne fit que s’effondrer lorsque je lui appris la signification de ce changement. On peut dire que mes années lycée étaient un temps de découverte de moi-même et des autres. Peu de temps après la révolution capillaire, les piercings et les tatouages suivirent. Les tatouages représentaient mes années insouciantes ainsi que celles qui ont suivi la disparition de mon père. Je commençais à fumer, et pas que des cigarettes. Je ne touchais pourtant pas à la drogue dure et restait concentrée sur mes études. J’avais un seul but, c’était entrer dans l’université Enamor et de suivre un cursus de musicologie. L’établissement offre des filières artistiques géniales et au meilleur de la technologie. L’université est envahie de demandes chaque année alors mon objectif ne quittait pas mon esprit. La dernière année, je travaillais en plus de mes études comme serveuse dans un petit pub irlandais pour pouvoir m’offrir la vie au Canada. Montréal est une ville dynamique et agréable mais vivre à l’étranger coûte bonbon. Par chance, j’ai réussis à avoir ma place. À présent, les études dans cette université me plaisent énormément et j’apprends tous les jours. Malheureusement, je suis fauchée et j’ai très peu de temps pour travailler. J’ai trouvé une alternative qui paye très bien. Je n’en suis pas fière et personne n’est au courant mais je suis une escort girl. J’accompagne tout simplement des hommes de tout âge et qui ont généralement pas mal d’argent dans des soirées où les gens friqués font la fête. Ils veulent se montrer aux bras d’une jeune femme attirante et distinguée et moi, je veux du pognon. Donnant donnant. Pour réussir à être une escort girl qui rentre dans les codes, j’ai une perruque brune, des robes de soirées et des bijoux hors de prix qu’ils m’offrent la plupart du temps et un fond de teint assez couvrant pour faire disparaitre mes tatouages, sans oublier de retirer les piercings. Je deviens quelqu’un d’autre lors de ces soirées. Ils n’y voient que du feu, ils sont heureux et moi je reçois mon argent. Inutile de préciser que ce genre d’activités est très mal vu. Je me fiche pas mal du regard des autres mais je n’ai certainement pas envie qu’une telle chose se sache à mon propos. Je trouve ça tellement dégradant pour l’image de la femme mais je ne veux pas demander de l’argent à ma mère et je ne veux pas renoncer à habiter à Montréal et abandonner mon rêve. J’ai toujours survécu. La vie ne m’a pas épargnée mais je ne perd jamais espoir. Après mes études, j'essayerais de dégoter un boulot de chanteuse dans un piano bar et de voyager pour participer à pleins de festivals.