Mercredi après-midi, j'ai déjà pas mal travaillé, donc il se conclut que Aria va hiberner, bien au chaud dans son lit douillet. En espérant que ma coloc sera partie jouer aux échecs, ça a l'air d'une intello. J'veux pas être dérangée, j'ai envie de dormir, j'suis pas d'humeur, le monde me fait chier, d'ailleurs j'dois chier je crois, bon c'est pas frais, mais là j'en ai marre.

Bon, déjà une étape de faite. Sortir du bâtiment scolaire, sortie de ce brouhaha infernal, de cet enfer de kikoos superficiels, moutons de la société, de ces bouches à merde qui parlent de la certaine Aria, qui est soit disant une pute et que son amant, Foster II, mon pote, est un connard, et qu'Adam sera enfin libre pour être attaqué par les putes d'Ena. Ouais, on en rediscuteras les pichattes.

Je soupirais donc, mon sac à dos sur les épaules. J'étais crevée de tout ça, et j'avais plus de rhum, j'avais tout bu l'autre soir avec Indi, enfin presque, puisque j'avais éclaté la bouteille parterre sans faire exprès. Bordel, j'en râle encore, j'me rends compte que j'aurais du être raisonnable pour encore en avoir une goutte aujourd'hui.

M'enfin, le temps de penser, j'avais déjà atteins le bâtiment des dortoirs, ce qui me fit déjà plaisir. J'avais pouvoir me reposer de tout ces cons, enfin, enfin. Je soupirais de soulagement et franchis la porte, et escalada les escaliers, quatre à quatre, et j'parcourais le couloir machinalement pour atteindre ma porte.

Nika connaitre les cours ? Vous rigolez il connait plutôt les tables de colles, il connait les tables sur pour dormir dessus. Si je vous parle de colle c'est que justement aujourd'hui monsieur y a passé la journée. Devinez encore le pourquoi ? A balancer des injures à au prof de maths parce que celui ci voulait le faire travailler. Il sait cru drôle le prof quand même. Comme ci, j'allais perdre mon temps à travailler pour que dalle.

J'avais quand même fais autre chose après les heures de colles, un petit tours au bar, au lit de ma conquête de jour que j'ai lâché comme une vieille chaussette pourris. Et puis quand on voit le panneau d'affichage, je ne suis pas le seul c*nnard de l'UE. Vous savez la fille, la au nom de je sais plus quoi. Il parait qu'elle se tape le frère de son mec. En plus je sais qui c'est de vus, oui tout le monde sait qui est Aria... Enfin je me souvient de son nom.

Je venais justement de sortir de sa chambre à cette demoiselle qui pleure à présent parce qu'elle a cru que j'avais des sentiments pour elle. Comme si je savais ce que le mot sentiment pouvais dire ? Faut pas non plus m'en demander de trop. Mais bon si les gens sont naïfs ce n'est quand même pas de ma faute. Alors je marche tranquillement dans le couloirs de filles sachant que si je me fais chopé je suis encore collé. Puis la surprise Aria !

-Alors, t'es pas avec ton mec ? Oups désolé avec ton deuxième mec ?

D'un ton méchant, agressif comme à mon habitude.