Vous vous souvenez de la fois ou ma chambre a été saccager ? Pour moi c'est mon colocataire Owen, il est louche ce mec. Pour moi il travail avec S, vous savez la grande folle qui fais peur à tout le monde, sauf à moi bien sur. J'avais déjà des problèmes -ce que personne ne doit savoir-, mais depuis ce jour là ils se sont accentués. Je me sens espionné, suivis partout où je vais. C'est invivable, il a des moments je me retourne en croyant qu'on me suis, qu'on va me faire du mal alors que je suis seul dans ses moments là. Alors oui j'ai un traitement, je ne le prends plus depuis 2 mois à présent. Vous savez pourquoi ? Je ne vais plus voir le médecin, j'ai pas les moyens de me payer une consultation pour avoir une nouvel prescription. Tu as de l'argent pour tes verres .... C'est bon, l'alcool me fait du bien, j'oublie tous mes problèmes. En ce moment je traine seul, je ne fais plus confiance aux gens. Déjà que je leur faisait pas confiance aussi facilement, mais la c'est pire que tout. On ne peut pas m'approcher sans que j'ai peur pour ma sécurité. Quand je me regarde dans le miroir j'ai l'impression que ce n'est pas moi. Ma maladie devient un vrai calvaire, c'est comme ci on me torturait de l'intérieur. Il a l'impression que son passé le rattrape petit à petit.

C'est pas tout, mais la c'est l'heure des cours. J'avance dans le couloir d'un pas confiant. A l'intérieur j'ai complètement peur, affolé, mais extérieurement je le montre pas. Il y a que S qui le sait, mais je m'en fou complètement d'elle, elle ne me fait pas peur.  Elle ne m’atteindra jamais, je suis bien trop fort pour elle. Un coup il est complètement affolé, deux secondes après il se sent pousser des ailes. Il ne sait pas lui même comment il doit agir. Il arrive devant la morte du cours, il regarde le prof qui est dans la salle. Il rentre dedans avec méfiance, il se dit que le prof va lui sauter dessus et l'assassiner. Je vais m'assoir dans le fond de la salle, et continue d'observer tout le monde. Je me sens peu rassurer, je commence à trembler comme une feuille au niveau des mains. Pourquoi ? Ce n'est pas le moment qu'elles me lâchent. Regarde partout, c'est actuellement se que font mes yeux. Une personne se retourne vers moi, un ami.

-Hey Nika ça va pas ?! T'es bizarre!

Il l'avait dis en chuchotant, mais pour moi il se moquait, il rigolait. Je me sentais agressé, il n'avait rien dis de méchant mais dans même tête tout était différent. Ma tête avait compris qu'il m'agressait, qu'il essayait de m'atteindre. Je me lève alors et me jette sur lui. Je le frappais avec mes poings. Tout le monde essayait de me décroché de lui, je hurlais.

Quand ils eurent réussis à m'attraper et à me séparer de l'autre, des larmes coulaient de mon visage. J'étais déchainé, je bougeais dans tous les sens pour me décrocher mais on me tenait fermement. Je venais de casser le nez de mon pote, il était encore allongé par terre. Impossible de comprendre ce qu'il se passe dans ma tête. Alors que tout le monde me regarde étonné, certain me tenait pendant que d'autres s'occupèrent du blesser. Ils ne faisaient rien de mal, mais Nika lui voyait tout le monde le regarder en rigolant. Ce qui l'énervait encore plus.

J'peux vous dire qu'une aprem de shopping, c'est le meilleur décompresseur du siècle. Y a rien de mieux pour s'aérer la tête et souffle un peu. Les révisions, c'est utile, mais au bout d'un moment t'as tellement révisé que plus rien veut rentrer dans ta tête et du coup c'est carrément inutile de s'obliger à rester devant ses cahiers, parce que tu retiendras que dalle. Du coup, vu que c'est ce qu'il se passait pour moi, j'ai décidé d'aller faire les magasins. C'est jamais très drôle quand on est seul, mais là faut avouer que je voulais être tranquille, et pas m'encombrer d'une nana qui n'aurait fait que m'admirer, de toute façon.

Je gare ma grosse Mercedes devant le bat. Oui parce qu'il faut que j'aille m'emmerder avec la secrétaire, pour je ne sais plus quel papier que mon père m'a demandé de lui emmener. Parce qu'il n'a pas la délicatesse et le temps de se bouger le fion pour ses filles, vous comprenez. Ce serait trop lui demander. De toute façon il est jamais à la maison, alors passer à l'Université pour signer un papier, qu'est-ce que vous voulez qu'il s'en tracasse, vraiment ? Je souffle un bon coup après avoir serré le frein. C'est bon, détends-toi San, c'est rien. Tu vas pas gâcher ta journée à cause d'un foutu papier, voyons.

J'attrape mon sac à main sur le siège passager et ouvre la portière, sautant de la voiture - ouais, elle est plutôt haute - avant de la refermer. Je pousse d'un doigt mes lunettes de soleil sur mon nez et alors que je m'apprête à me verrouiller mon auto tout en me retournant, je me stoppe net. A moins de 5 mètres, y a trois mecs qui retiennent un gars, et un petit attroupement de curieux. Et le gars, au milieu, je le reconnaîtrais entre mille. Nika Starkov. C'est un peu la bête noire de la maison, j'vais pas vous le cacher. Il a frappé une Moonstone l'an dernier. Et forcément, à chaque fois on se fait charrier par nos bons vieux ennemis là-dessus. Et j'dois dire que ça ne me plaît pas vraiment. Sauf que vu comment il se débat, il pleure de rage. Qu'est-ce qu'il s'est encore passé ?

- Bon ça va, c'est pas le spectacle du dimanche aussi, dégagez tous sinon j'vous les coupe ! je grogne à tous les curieux qui déguerpissent à mon ordre.
- Tu devrais pas, Lopez, souffle un des mecs qui le retient alors que je m'approche de Nika.
- Depuis quand j'ai besoin que tu me dises c'que j'dois faire ? je lui lance avant de me radoucir pour m'adresser à Starkov. Nika, viens avec moi. Faut qu'on parle et que t'ailles te passer un coup d'eau sur le visage. Lâchez-le, vous.
- On doit l'emmener voir le dirlo.
- T'écoutes toujours ce que te dis ta mère, Lake ? Tu le lâches, je m'en occupe je t'ai dit.

Les trois gars le lâchent et s'éloignent un peu, tout en restant à une distance respectable, certainement pour surveiller Starkov. Mais si ils lui font jamais confiance il continuera à vouloir tout casser. C'est pas en employant la force qu'il s'adoucira.

- Est-ce que tu es calmé Nika ? T'as rien à craindre avec moi, viens, je fais en lui tendant la main comme à un enfant qui aurait trop pleuré. C'est pas à prendre dans le sens négatif, heein.

Personne ne voulait me lâcher, j'étais tellement agressif, j'hurlais de rage, et à la fois je pleurais à cause de cette colère qui était en moi. Il fallait que ça sorte, et ça avait choisis de sortir la, maintenant aujourd'hui. Ils étaient trois à me tenir fermement, ils essayaient de me faire sortir dans la cours pour que je prenne l'air. Je me débattais, je bougeais dans tous les sens. Une fois dehors, j'étais devenu une bête de foire, on m’observait, ils parlaient tous. Ils se moquent, ils sont tous entrain de rire. Ils s’arrêtèrent dans la cour, on me tenait fermement les bras, mes jambes trainaient par terre. Une voix retentit.

- Bon ça va, c'est pas le spectacle du dimanche aussi, dégagez tous sinon j'vous les coupe ! Depuis quand j'ai besoin que tu me dises c'que j'dois faire ? Nika, viens avec moi. Faut qu'on parle et que t'ailles te passer un coup d'eau sur le visage. Lâchez-le, vous. T'écoutes toujours ce que te dis ta mère, Lake ? Tu le lâches, je m'en occupe je t'ai dit.

Elle avait l'air de prendre ma défense mais la j'en sais strictement rien. Dans ma tête, je suis complètement perdu, je suis chamboulé par tout ce qu'il se passe.

-Est-ce que tu es calmé Nika ? T'as rien à craindre avec moi, viens

Ils finissèrent par me lâcher, je retombe sur le sol mais je ne me fis pas mal. C'était pas grave, mais au moins j'étais plus tranquille. Je me retourne vers eux, ils s'étaient éloignés mais pas trop loin quand même. La fille qui m'avait défendu c'était Santana la présidente, elle me tend la main. J'hésite à la prendre. Va-t-elle se moquer ? Fait-elle sa par pitié ? J'en sais strictement rien. Je ne l'attrape pas, je me relève. Je la regarde méfiant. Assez agressif, je ne l'aurais pas été si j'avais été bien dans ma tête. C'est suite à ma paranoïa que je suis agressif c'est rien d'autre parce que avant j'étais un gentil garçon, un peu brutal sur certain moment mais pas tout le temps.

-Bah ouais, ça va. S'ils arrêtaient d'être con avec moi, tout irait bien.

Je la regardais, j'ai du mal à faire confiance aux gens même ceux qu'ils sont dans la même maison que moi. C'est cette maladie de merde. Un médecin, c'est ce qu'il me faudrait, que je me fasse soigner. Mais pour moi tout va bien, pour moi je ne suis pas malade c'est juste les autres qui sont cons. J'avance un peu loin, il faut que je m'éloigne des autres. Sinon je vais faire un massacre, j'ai envie de les frapper. Ils m'agressent alors que c'est l'autre qui ma agressé.

Nika reste un instant par terre après que les mecs l'aient lâché, me regardant, carrément méfiant. J'veux bien croire qu'j'suis une sale peste, mais j'ai quand même un bon côté. Surtout avec les gens qu'en ont besoin et qui sont dans ma maison, voyons. Il se relève sans attraper ma main, et j'ai l'impression qu'il est toujours aussi enragé qu'un loup. Ok. Sympa. Je souffle, essayant de garder mon calme. Très bien. Surtout ne t'énerve pas, sinon il serait capable de t'en coller une.

"Bah ouais, ça va. S'ils arrêtaient d'être con avec moi, tout irait bien." Et si toi t'arrêtais d'être con et agressif avec les autres, peut-être qu'ils se calmeraient. J'ai tellement envie de le lui hurler, et de le gifler, mais ma conscience m'arrête au bon moment. Il ne faut pas utiliser la violence, ça ne résout rien. Je me mords les lèvres avant de lui sourire.

- Fais pas gaffe à eux. Fais-moi confiance, ils arrêteront de t'emmerder si tu viens avec moi. Faut qu'on parle, tous les deux, d'accord ?

Je fais signe aux gars de se casser et m'approche de la porte du bat pour l'ouvrir, attendant que Nika se décide à venir. Je remonte mes lunettes de soleil sur le dessus de ma tête, regardant le brun. J'peux pas laisser la situation dégénérer encore, faut qu'on ait une petite discussion. En espérant qu'il ne se mettre pas en colère. De toute manière, j'peux pas faire franchement autrement. Si j'le fais pas, personne le fera à ma place, et c'est un peu mon taf, ne l'oublions pas. J'dois veiller à ce que tout reste en ordre. Et surtout à ce qu'on ne perde pas en popularité, et si Nika ne se calme pas, ça fera forcément baisser la popularité Garnet, ça coule de source. Et s'il recommence à frapper toutes les nanas qu'il croise, ces cons de Moonstone risquent d'en profiter. Faudrait qu'on réussisse à leur clouer le bec, à ces abrutis. Mais bon, vu qu'ils sont "parfaits" vous comprenez, et tellement hypocrites, c'est franchement dur de leur trouver une bête noire. On dirait que tout est calculé chez eux. ça respire tellement le faux pas tous les pores.

- Fais pas gaffe à eux. Fais-moi confiance, ils arrêteront de t'emmerder si tu viens avec moi. Faut qu'on parle, tous les deux, d'accord ?

Lui faire confiance ? Actuellement c'est le contraire, il ne fait confiance à personne. Il est vraiment particulier depuis qu'il est arrivé ici. Réellement Nika c'est pas un bonhomme très méchant, c'est juste ça carapace qui le rend comme tel. Une fois ça carapace percé, on pourrait dire qu'il est aussi doux qu'un agneau ou presque. C'est à cause de son passé, son père qu'il la rendu comme ça. Avant il n'était pas violent avec les filles, mais c'est encore bel et bien la faute de son paternel.

Il regarde Santana qui l'invite à rentrer dans le bâtiment, à nouveau parce que oui : on vient de le sortir de force pour une bagarre qu'il avait provoqué. Elle veut parler, parler de quoi ? Moi j'ai rien à dire, j'ai aucun problème réellement c'est de leurs faute si je suis comme ça aussi. En réalité Nika pense qu'il n'a aucun problème mais en réalité il en a un gros. Il est paranoïaque, il pense que tout le monde lui en veut et pas qu'un peu. Plus les jours avancent et plus ça paranoïa devient plus forte. C'est la première qu'il montre autant de violence, pour résoudre le problème faudrait qu'il admette qu'il a bien un problème, mais aussi qu'il veule bien se faire aider, de se faire soigner. Il fut à l'intérieur du bâtiment, il regarde Santana intrigué par la situation et surtout assez méfiant.

-Bon, qu'est ce qu'il y a ?!

Dit-il d'un ton assez ferme, comme à son habitude. Tant qu'elle ne répond pas comme lui rien ne se passera. Si elle hurle, cris, le menace ou autre il risque d'être violent et de se montrer brutal envers elle. Mais a mon avis ça elle l'a bien compris.

Après que M. Starkov ait daigné entrer dans le bâtiment, je referme la porte, ravalant un soupir. Il faut que je reste détendue, carrément inoffensive sinon il va péter un câble, et c'est pas franchement recommandé, vous voyez. J'ai pas envie de perdre un oeil, et si on pouvait éviter aux Garnet de perdre encore en popularité parce que l'un de leur membre - toujours le même - frappe leur présidente, ce serait pas plus mal. Et surtout, à mon avis, j'aurais plus trop la cote non plus. M'enfin, j'saurais me défendre, c'est absolument pas le souci, j'ai suivi la batterie d'entraînements du genre si vous voulez tout savoir - boulot de Papa oblige. Et puis j'pense qu'aussi, Les Gens s'affoleraient parce que je me fais agresser, et qui sait ce qu'il adviendrait de Starkov si Papa l'embarquait.

"Bon, qu'est-ce qu'il y a ?" me demande-t-il comme si je l'agaçais. C'qui doit être le cas, je le cache pas. Je prends une grande inspiration. Restons douce, agréable, en mode Moonstone sinon il va nous sauter dessus pour nous égorger. Comment aborder le sujet.

- Ecoute Nika, j'sais pas quel est le problème mais va falloir le régler. Rapidement. Si c'est parce que les gens sont désagréables avec toi, tu m'le dis et je règle le souci. Aucun problème. Mais faut que t'arrêtes de taper des crises, ok ? On a déjà eu un souci avec toi l'année dernière, quand t'as tapé une Moonstone. Je sais pas si tu te rends compte des conséquences, mais passons. Et là, tu viens encore de défigurer un mec. Alors non, j'suis pas d'accord. Quand tu fais partie d'un groupe, tu respectes et tu te tiens un minimum à carreaux. Parce que sinon tu ternis l'image du groupe. Alors sois tu me dis où est le problème et j'le règle, sois tu gardes pour toi et tu te calmes, et j'entends plus parler de toi avant longtemps. Compris ?

J'ai pas élevé le ton, mais j'suis consciente que ce que j'viens de dire risque de pas forcément lui plaire. Mais fallait le faire. J'aurais dû m'armer d'un mec, parce que bon, il fait quand même plus d'une tête que moi, le Starkov. Et on est jamais trop prudent. M'enfin bon, j'ai le goût du risque, faut croire.

- Ecoute Nika, j'sais pas quel est le problème mais va falloir le régler. Rapidement. Si c'est parce que les gens sont désagréables avec toi, tu m'le dis et je règle le souci. Aucun problème. Mais faut que t'arrêtes de taper des crises, ok ? On a déjà eu un souci avec toi l'année dernière, quand t'as tapé une Moonstone. Je sais pas si tu te rends compte des conséquences, mais passons. Et là, tu viens encore de défigurer un mec. Alors non, j'suis pas d'accord. Quand tu fais partie d'un groupe, tu respectes et tu te tiens un minimum à carreaux. Parce que sinon tu ternis l'image du groupe. Alors sois tu me dis où est le problème et j'le règle, sois tu gardes pour toi et tu te calmes, et j'entends plus parler de toi avant longtemps. Compris ?

Elle essayait de rester calme face à Nika l'impulsif. Elle réagissait très bien, il ne fallait surtout pas s'énerver contre lui sauf si on voulait se faire tabasser à mort quand il est dans une grosse crise. Il devient agressif sans que sa soit volontaire, au contraire il ne veut pas mais il est persuadé que Santana lui veut du mal. Et que tout le monde lui veut du mal.

-Tu te mêles pas de tes affaires, tu devrais. Sa ne te regarde pas mes problèmes, ça ne regarde que moi ! Grrr...

Il manque de la frapper, frapper sa présidente. Frapper une Garnet, et surtout Santana c'est signer son arrêt de mort. Un arrêt de mort immédiat. Il venait de lever la main pou lui en retourner une. Il aurait au moins évacué sa colère, son mal mais non. Il s'arrête à quelque millimètre de son visage avant de s'écrouler à genou. Il est au pied de Santana, il pose sa tête dans ses mains. Des larmes de rages et de colère sorte. C'est depuis qu'il ne prend plus ses médicaments qu'il agresse tout le monde, qu'il pleure comme une fillette et de la faute de son père. Et c'est surtout à cause de S qu'il est comme ça, elle le perturbe, elle le ronge de l'intérieur. Il murmure des trucs.

-Lâche moi, lâcher moi...

Il se tient la tête, il a l'impression qu'il lui parle, qu'on se moque de lui tout le temps...

Les cours de géopolitique. En vrai c'est intéressant. Sauf que là, on arrive à la toute fin du programme, et au final, c'est surtout de la révision. Du coup, je prête à peine attention au cours, plus intéressé par ma partie de Candy Crush que par ce que déblatère le prof. C'est alors que je reçois un appel. Santana ? Pourquoi elle m'appelle maintenant ? Je profite du fait d'être au fond de l'amphi, pour décrocher. "Allô Dam ? Tu peux venir steuplait ? J'ai un souci, un gros souci. J'suis dans le bât, à l'entrée. Fais vite, s'il te plait. J't'en dis pas plus, j't'attends." Hein ? Il se passe quoi, là ? Santana n'est pas vraiment du genre à me faire des cachotteries. Alors c'est que ça doit vraiment être du sérieux. Ni une ni deux, je balance mon bloc note et mon crayon dans mon sac, et me barre de l'amphi. J'aime pas ça. Pas du tout.

Par chance, je suis dans le même bâtiment. Je fonce jusqu'à entendre une voix, dans l'entrée. Celle de San, évidemment. A mesure que je m'approche, je l'entends gueuler. J'ai l'impression que mon rythme cardiaque a doublé, c'est dingue. "... Et crois-moi, j'en suis capable. Et si tu oses, encore une seule fois, lever la main alors que je suis dans la même pièce que toi j'te fais renvoyer de cette université, t'as compris ? Je te dégage de là. D'ailleurs, tu ne mérites pas d'être parmi nous. TU ne mérites pas MA maison, l'honneur d'y être." Je me retrouve alors face à une Santana en quasi furie, et un taré à terre. Eh ben. C'est Nika, en pleurs. L'enflure. Le boulet Garnet. Le cas social qui fait une bonne partie de la mauvaise réputation de la maison rouge. Aussitôt, je me tourne vers mon amie, et lui demande sèchement en indiquant Starkov du menton. Il a essayé de te frapper ? Puis, je replonge mon regard sur l'autre rouge. T'as voulu frapper Santana ? T'es sérieux Starkov ?

Je n'attends de réponse ni de l'un ni de l'autre, et envoie un violent coup de pied dans les côtes du Russe. S'il veut se battre avec quelqu'un, qu'il ait au moins les couilles de se trouver un adversaire à sa taille, du moins un adversaire masculin. Et quand on cherche mes amis, on me trouve.

Impossible de comprendre ce qu'il m'arrive. Je sais pas du tout ce qu'il se passe. Il y a du monde autours de lui, il le regarde tous de manière surpris en ce posant des questions. Mais dans la tête de Nika c'est tout autre chose, il est persuadé que tout le monde rigole, se moque qu'on lui veut vraiment du mal. C'est sa maladie qui lui provoque ce type d’hallucination. Il entend la voix de Santana, elle lui adresse pas la parole. Elle appelait notre vice président.

- Allô Dam ? Tu peux venir steuplait ? J'ai un souci, un gros souci. J'suis dans le bât, à l'entrée. Fais vite, s'il te plait. J't'en dis pas plus, j't'attends

Après qu'elle est raccroché, il entend de nouveau sa voix et cette fois elle s'adressait bien à lui. Nika est persuadé qu'il y a un gros complot contre lui. Qu'il cherche tous à le faire partir, par la torture. Voilà ce qu'il le rend agressif parce que réellement il est con oui mais pas violent.

- Tu sais quoi Nika ? Ce sont MES affaires, ok ? MES putains d'affaires, ce que TU fais. Parce que ce que TU fais ça a un impact énorme sur la maison, d'accord ? On a une réputation à tenir, une putain de réputation, j'sais pas si tu le sais, merde ! On doit être meilleurs que les Moonstone, d'accord ? Tu comprends ça ? Et tes conneries de gosse gâté, là, de gros connard à deux balles ça nous fait passer pour des enculés aussi ! Et je refuse, t'entends, je refuse que ma maison soit considérée comme ça, tu comprends ? Je refuse. Alors t'arrêtes tout de suite de faire ton intéressant, parce que j'vais finir par te castrer, tu vois. Et crois-moi, j'en suis capable. Et si tu oses, encore une seule fois, lever la main alors que je suis dans la même pièce que toi j'te fais renvoyer de cette université, t'as compris ? Je te dégage de là. D'ailleurs, tu ne mérites pas d'être parmi nous. TU ne mérites pas MA maison, l'honneur d'y être

Il a pas l'impression que Santana s'énerve contre lui, alors que tout à l'heure si. Quand elle lui parle calmement, il pensait qu'elle l'agressait verbalement et la c'est le contraire alors qu'elle tout de même haussé le ton. Puis rapidement il entend une deuxième voix, celle du vice président.

Il a essayé de te frapper ? T'as voulu frapper Santana ? T'es sérieux Starkov ?

il avait d'abord parlé à Santana avant de s'adresser à moi. Je ne répondais pas, mes larmes s'arrête. Puis Il me balance un coup, ce n'était pas un simple coups, je sentis son pied ses fracasser dans mes côtes. Je me retrouve à terre. Je regarde devant moi, mon regard devient rouge. Il ne disait plus à San, à présent c'était à Dam. Il se relève, et décide d'aller se battre. Peut-être que sa ira lui remettre les idées en place qui c'est. Après qu'il se sera défoulé, tout redeviendra normal jusqu'à sa prochaine crise de Paranoïa. Il serrait les poings et les balançais sur Dam du haut de ses 1m87.

Tout partait en cacahuète, pourquoi il prenait pas ses médicaments parce que s'il les prenait tout se passerais mieux. Il en a vraiment besoin, il faudrait que quelqu'un arrive à lui comprendre qu'il est malade mais c'est pas gagner. Pourquoi, j'en suis arrivé là ? Pourquoi, je m'en suis pris à Santana puis à Damon. Je ne sais plus pourquoi.

Après avoir balancé mon poing sur Damon, il m'attrapa à la gorge après m'être fais plaquer contre le mur. Ses ongles se sont plantés dans mon cou, la douleur est horrible mais pas autant que la douleur que me provoque ma colère. C'est de plus en plus dur de respirer normalement, ma vision commence par se troubler à cause du manque d'air que j'ai. Tout le monde se réjouirais que je ne sois plus de ce monde. Qu'est ce qu'il attend pour me tuer. Mon père aussi serait heureux que je ne sois plus ici, tout comme ma mère.

Ose me cogner une fois de plus. Une seule putain de fois, connard. Et t'es mort. Enterré. Et on fera une putain d'orgie autour de ta tombe pour fêter ça. T'as compris ?

Je retombe sur le sol d'abord à genou avant de tomber sur le côté. C'est encore dur de respirer normalement mais tout va revenir après quelques minutes de calme. Damon s'éloigne en s'essuyant. En ce qui concerne Santana, je ne sais pas ce qu'elle. J'en sais strictement rien. A vrai dire je m'en fiche pas mal. Je reste allongé sur le sol.