[Edward]

« Devoir maison de math à rendre pour la semaine prochaine et possibilité de vous mettre à plusieurs. »

Merci madame, on est trop content. Oui tellement ! J’adore les maths ! C’est bon, n’en rajoute pas. En plus sur les probabilités. Moi qui déteste cela. Je rassemblai mes affaires et sortit de la salle sans un mot, puis j’attendis Nolwenn dans le couloir pour aller manger, comme d’habitude. Bien sûr, d’un seul regard, il était convenu qu’on se mette ensemble sur le devoir de math. Aussi lui avais-je donné rendez-vous le soir même  dans ma chambre - oh oui, dans ta chambre ! Ta gueule - pour qu’on le commence, histoire de s’en débarrasser car on n’avait pas trop de travail ces temps-ci. Enfin bon, nous coller un dm de math alors qu’on revenait à peine des vacances, super quoi ! En plus des probas… Je crois que c’est en fait ça qui me dérange le plus. Je déteste les proba. Pourtant je ne suis pas mauvais en math, mais les probas, non, ça ne rentre pas, j’y arrive pas. Et dis-moi, qu’elle est la probabilité pour que tu te tape Nolwenn ce soir ? La ferme, ça n’a rien à voir. Tu as vraiment le don pour dire que des conneries, tu le sais ça ? Parfaitement.


La journée venait de se terminer et je rentrai dans ma chambre. Nolwenn devait aller chercher un truc et me rejoignait plus tard ici. Je posai mon sac près de mon bureau et m’assis sur ma chaise. J’étais complètement claqué. Je levais alors les yeux et regardai tous mes dessins accrochés au-dessus de mon bureau. Presque tous étaient en noir et blanc et représentait toute sorte de chose que j’avais pu croiser ou non dans ma vie. Un seul se démarquait des autres : il se trouvait en plein milieu, tout en couleur et représentait Nolwenn dans une magnifique robe rouge, accroupie au milieu d’une clairière enneigé située au plein milieu d’une forêt, elle aussi couverte de neige, et la jeune femme tendait la main vers une fleur blanche qu’on aurait dit cristallisé. C’était la pièce maitresse de mes œuvres, le dessin que j’aimais le plus dans tous ceux que j’avais fait. Je passais quelques minutes à le regarder, le regard dans le vide. Je ne serais dire quelles émotions il me faisait ressentir, mais à chaque fois que je le regardai, j’avais l’impression que Nolwenn était vraiment là, tellement qu’il semblait réelle. Moi je sais ce qu’il te fait ressentir, et très bien même. Et comment tu peux le savoir puisque moi-même je n’en sais rien ? Parce que je suis aussi toi, idiot. Ah, oui, c’est vrai. Et c’est quoi ce qu’il ressent alors ? Alors, pour faire simple… Non, ne lui dit pas, j’ai pas envie d’entendre cela.

Je détournai les yeux et finit par me pencher vers mon sac de cour pour sortir mes affaires de math et des stylos. Puis je pris une feuille blanche, un crayon à papier et commençait à me pencher sur la première question de mon dm de math. Bien entendu, pour moi, l’énoncé n’avait aucun sens et je ne savais comment répondre à la première question. Je sortis et éparpillai alors les quelques feuilles d’exos corrigé sur mon bureau et regardai un à un chaque exercice pour retrouver un qui ressemblerait et calquer le modèle de résolution. Il me fallut quelques minutes pour en trouver un mais finalement, je pus commencer à répondre à la première question de mon dm. Tricheur ! Oh ! Tu aurais fait de même, j’en suis sûr ! Non, j’aurais attendu Nolwenn, histoire qu’elle me dise la réponse... Oui ba, c’est pareil, et en plus, ça va plus vite comme cela. Ah mais j’ai compris ! En fait, tu cherches à l’impressionner ! Mais pas du tout ! T’y comprends vraiment rien à rien. Je veux juste terminer ce DM le plus rapidement possible, c’est tout. Bon, question deux.

Je ne comprends pas la question deux. Moi non plus, comme ça on est deux. Et toi, tu as une idée ? Absolument pas. On est mal barré. Bon, ba, plus qu’à chercher. Alors… Celui-là peut-être ? Voyons… Non, ce n’est pas tout à fait ça. Tu sers vraiment à rien. Mais… L’écoute pas, il dit que des bêtises. Continue de chercher plutôt. D’accord. Alors… Là !! Celui-là, j’en suis sûr ! Ouai, merci. Bhou… Il a trouvé avant moi… Hé hé ! C’est ça avoir la classe gamin. Tout trouvera la prochaine fois… Et arrête de pleurer. Bon elle fou quoi Nolwenn ? Ce n’est pas que j’ai très envie de la mater mais bon… Tout de suite ! Mais c’est vrai que j’aimerai bien qu’elle arrive. Surtout que je bloque sur la 3.

Je jetais un coup d’œil dans l’angle de la pièce, près de ma fenêtre. Il s’y trouvait un chevalet avec une toile posée dessus, recouverte d’un drap pour que personne ne puisse voir ce que j’étais en train d’y peindre. Juste à côté du chevalet ce trouvait tout un arsenal de peinture et dessous, j’avais étendu une bâche en plastique pour éviter de salir le sol. Je préférai peindre dans ma chambre, près de ma fenêtre même si je n’en avais pas vraiment le droit plutôt que d’aller dans la salle d’arts plastiques ou tout le monde pourrait observer ce que je faisais. Surtout vu ce que tu fais… Tout le monde penserait que tu es… Enfin voilà, tu m’as compris. Oui et c’est justement pour éviter cela que je l’entrepose ici, même si pour l’instant, je n’avais pas encore appliqué les couleurs, juste les coups de crayons. Je quittais alors mon bureau désormais en bazar, couvert de feuilles de math, pour me diriger vers la toile. J’allais soulever le drap lorsque l’on frappa à la porte et qu’elle s’ouvrit. Aussitôt je lâchais la toile et me tournai vers la personne qui rentrait dans la pièce.

Un DM de math sérieux ? Comme si on en avait pas assez déjà, enfin heureusement celui-ci va être vite réglé pour ma part. Je sors de la salle et rejoins Axel, un sourire aux lèvres. Aller à table !!

Enfin la journée qui s’achève, j’avoue que j’attendais cela avec impatience, je suis bien contente de pouvoir retourner dans ma chambre même si c’est un court terme. En effet, ce midi avec Axel on a décider de faire le DSMensemble. Et puis ça nous permet de passer plus de temps tout les deux, certes on en passe déjà énormément mais bon.

Je rentre dans le bâtiments des filles et franchis la porte de ma chambre, je pose mes affaires, du moins celle qui ne me sont pas utiles pour travailler. Je regarde autour de moi, je suis un peu fatiguée, ce qui fait que j’ai un peu de mal à réagir dans l’instant. Mince ma trousse, si j’oublie de quoi écrire, je ne vais pas pouvoir aller bien loin, après je suppose qu’Axel peut me dépanner mais même par principe. Je m’active de prendre cette fameuse trousse avant de repartir.

En cours de chemin je percute une fille pleine de dossier, feuilles, …cet. Non mais c’est une blague ? Il me semblais que ça rivais uniquement dans les dessins animés ça ! Tu me diras avec es deux pieds gauches rien d’étonnant. Je regarde la jeune fille, au final on c’est retrouvé toute les deux par terre, fantastique et je suis en retard ce qui n’arrange rien. Je me lève et l’aide à se relever à son tour. La pauvre j’ai honte. Je l’aide à ramasser toute la paperasse, sans blague à quoi tout cela peut bien lui servir ?

On a passer dix bonnes minutes à ramasser tout ce bazar et à le remettre en ordre, rien de bien facile, une vrai catastrophe. Et pour bien me mettre encore plus en retard, je me rends compte après être sortis du bâtiments que j’ai oublié mes notes… Mais quelle catastrophe, je remonte en vitesse grand V. Vérifie pour la énième fois que je n’ai rien oublié et je repars en direction du bâtiment des gars. Je monte plus tranquillement histoire de reprendre mon souffle correctement, je m’arrête devant la porte d’Axel, je pose ma main contre elle et doué comme je suis ce qui devait arriver, arriva.

Après avoir posé ma main contre la porte, laissant presque tout mon poids contre celle-ci, elle s’ouvrit brusquement. Évidement comme fait exprès je n’eu pas le temps de me rattraper, par conséquent je m’écrase sur le sol de la chambre. J’en ai marre… Comment c’est possible d’être aussi maladroit ? Je me fatigue à toujours tombé pour des broutilles. Il n’y a rien de plus chia… À si il y a ma gorge qui est aussi pas mal dans son genre.

Bon et bien c’est ce que l’on appelle une entrée fracassante. Je relève la tête vers Axel, d’un air désespéré. Je me relève, je crois que je vais plus jamais osé venir le voir, surtout que je suis encore traumatisé par cette semaine au festival. Je m’approche de la porte :

-Toc toc, c’est moi…

Je frappe à la porte doucement, j’ai presque envie de partir en courant tellement j’ai honte, heureusement il ne sort pas de la douche comme la dernière fois. Je regarde la chambre du jeune homme, tient, je n’avais jamais remarqué ce grand chevalé dans le coin. Hum, je vais pas m’incruster dans sa vie, on à un DM à faire.

[Edward]

La porte s'ouvrit dans un fracas et je vis alors une jeune femme renter si on peut dire en tombant par terre, sur le sol de ma chambre. C'est ce qu'on appelle une entrée fracassante. Je mis quelques secondes a tilter qui c'était mais lorsque je compris que c'était bien Nolwenn, je me précipitai vers elle pour l'aider à se relever, n'écoutant pas l'autre imbécile avec ses remarques déplacées. Hé ! C'est moi l'imbécile ? Hum, oui, parfaitement. Finalement, elle se releva toute seule avant que je ne puisse arrivé jusqu'à elle, ayant toute la chambre à traverser. Je m'arrêtai alors à mi chemin et la regardai. Elle frappa alors à la porte comme si de rien n'était et je ne pus m'empêcher de sourire. Décidément, cette Nolwenn, elle a toujours le mot pour faire rire.

- Vas y, rentre. Tu t'es pas fait mal tout de même ?

Oh c'est mignon, il s'inquiète pour elle... Comme toujours je te le fais remarquer. Et laisse moi tranquille si tu veux bien. Non, faut que j'emmerde quelqu'un. Et bien embête plutôt lui que moi si tu veux bien. Moi ? Mais j'ai rien fait... Ne le laisse pas me faire des choses dont il a le secret. Je t'en supplie. Oh, arrête de chouiner, soit un homme un peu ! Bien dit gamin ! Bon viens voir un peu par ici toi. Non !

Bon, j'allais enfin avoir la paix. Maintenant que les deux autres étaient occupé, je vais pouvoir me consacrer à Nolwenn et à ce fichu DM. Pendant qu'elle rentrait dans la pièce en refermant la porte, je partis chercher une chaise supplémentaire et la posais à coté de mon bureau. En voyant le bordel monstre sur ce dernier, je rassemblai alors légèrement mes feuilles, histoire de lui faire de la place. Décidément, je n'étais pas le mec le plus organisé.

Je me tournais alors vers Nolwenn et me mordis la lèvre. Que faire à présent. On avait ce fichu DM de math à faire mais à vrai dire, je n'avais aucune envie de le faire. Ba faut savoir gamin ! Ah non je sais... Tu as prétexté ce DM pour pouvoir... Je vois clair dans ton jeu. Mais non ! Mais n'importe quoi ! Et il est où l'autre ? Heu, là. Mais qu'est-ce que tu lui as fait ? Non, en fait, je ne veux pas savoir. Garde ça pour toi. Je jetais un coup d'oeil à mon chevalet : il était toujours bien couvert. Heureusement, je préférais qu'elle ne voit pas ce qu'il se cachait sous se drap.

Je reportais mon attention sur Nolwenn. Elle était vraiment jolie ce soir. Non, plus que jolie, magnifique. Comme toujours en fait. Je ne pourrais l'échanger contre rien au monde avec une autre. Cette fille, je sentais au plus profond de moi que c'était celle que j'attendais depuis des mois, la seule qui m'avait comprise depuis l'accident. Et j'étais prêt à tabasser des centaines de personnes comme ces voyous de l'autre soir pour la protéger. Rien que de penser à l'autre soir, je sentis une vague de colère monter en moi, mais je réussis rapidement à la réprimer. De toute manière, ils n'étaient pas là.

- Bon, on commence par quoi ? Le DM ou...

Et je ne sus pas terminer ma phrase, n'ayant aucune autre proposition à vrai dire. Mais j'en ai si tu veux des propositions. Un lit... Un bureau... Oh toi et tes idées perverses, tu peux te les garder. Tu sais très bien que ce sera non. Enfin... j'en sais rien en fait. Car la seule chose que j'avais envie de faire dans l'immédiat, c'était d'embrasser Nolwenn. Mais je crois qu'une part de moi même avait encore trop peur de revivre ce qu'il c'était passé cette nuit là au camping.

- Vas y, rentre. Tu t'es pas fait mal tout de même ?

Oh qu’il est gentil, il me donne la permission d’entrer, quoi que c’est déjà fait. Non mais vraiment je me demande à chaque fois comment je fais pour me retrouver aux championnats en gym sachant que je ne suis pas capable de tenir sur mes deux jambes lorsque je suis pas dans la salles. C’est sans doute la plus grande question de mon existence.

Bon vérification de mon corps : Chevilles ? Vivantes. Genoux ? Vivants. Les bras ? Vivants aussi. Tout va bien, sauf peut être dans ma tête mais bon cela n’est pas nouveau. Bon tous est en ordre, ou presque, je suis toujours vivante c’est le principal et je tiens debout. Oui on peut dire que je vais bien. Je lui réponds avec un grand sourire aux lèvres.

-Merci ! Hum, je pense que ça va, je suis toujours vivante.

Pour ton grand désespoir ou non ça dépends de ta mentalité mon ptit gars ! Oula, je crois que je me suis cognée la tête je commence à penser paysan… Je ne sais pas pourquoi mais lorsque je suis avec Axel, je n’arrive pas à réfléchir correctement. Je ne comprends pas pourquoi, mais je ne vais pas trop m’en préoccuper, il ne faut pas ou je vais me bloquer et resté coincée toute la soirée. Donc non, on se calme et on y pense pas, du moins le moins possible.

Je parcours la pièce d’un coup d’oeil, tiens j’ai l’impression de ne plus la reconnaître, c’est étrange. Comme si tout avait changer, alors qu’en faite non. Mis à part le bureau qui est en bordel total. Mais qu’est ce qu’il fabrique celui-là quand il travaille ? Axel range un peu son bureau pour me faire de la place. Je m’avance et pose mes affaires, par la même occasion je retire ma veste et la pose à côté. Bon alors faut s‘y mettre, je regarde le DM, la motivation n’y est pas, mais va quand même falloir s’y mettre un jour.

- Bon, on commence par quoi ? Le DM ou…

Ou… ? Ou ?? Je veux savoir la suite ! L’air amusé je m’avance doucement vers vers lui. Je le regarde dans les yeux, toujours avec mon petit sourire malicieux. C’est pas juste qu’il soit plus grand grand que moi, j’aurai bien aimé me donné un faux air supérieur pour plaisanter. Tant pis on va faire sans. Je pose ma main sur sa joue puis dépose un baiser sur ses lèvres. Je m’écarte doucement et le regarde toujours avec mon regard légèrement fourbe. Je le laisse ainsi et j’avance vers le bureau.

-Je ne sais pas c’est à toi de voir ce que tu veux faire, ou plutôt ton ordre de priorités, lui-dis avec un sourire en coin.

Ça fait un moment je ne m’étais pas comporter de la sorte, j’adore m’amuser et embêter les gens. J’ai toujours eu cette joie de vivre en moi, même si c’est quelque peu difficile de garder le sourire avec mon cancer. Mais cela ne m’empêche pas de m’éclater, enfin parfois mais pas souvent donc ça va. Je baisse la tête vers le bureau et vois la copie d’Axel, il a pas beaucoup avancé mais au moins il a fait quelque chose. Enfin je dis ça mais je ne l’ai même pas encore commencé, mais de ce que j’ai pus voir il m’a l’air plutôt simple.

Je relève la tête en attendant la réponse d’Axel, j’ai hâte de savoir ce qu’il veut commencer par faire. Ahh je suis de bonne humeur ce soir !

J’adore voir Axel comme cela, ça change des premiers toi ou je le côtoyais. Je ne pensais jamais réussir à en tirer quelque chose ou même à pouvoir l’aider tout court. Mais au final je suis contente qu’il se soit ne serai-ce qu’un peu ouvert. Certes, je ne suis pas la principale raison de « changement », mais je pense qu’un peu de soutient lui a permis de l’aider. Enfin je dis ça mais je n’en sais rien au final, je sors des conclusion sans vraiment savoir ce qu’il se passe dans sa tête. Parce que oui j’ai beau passé presque tout mon temps avec lui, je ne le comprends pas sur tout les points; enfin je ne m’en plaindrais pas car je trouve ça toujours plus intéressant de connaitre petit à petit une nouvelle facette de la personne. Oui, ça l’est bien plus que de tout connaitre d’un coup.

Je sens le corps chaud d’Axel contre le mien, celui-ci c’est rapproché après que je lui ai tournée le dos. Sa respiration calme et régulière m’effleure le cou à chaque expiration de sa part. J’aime le sentir comme ça, près de moi, c’est tellement agréable et reposant, je ne m’en lasserai jamais. Pendant ce temps je regarde le travail qu’a put fournir Axel sur le dm. Je trouve ça vraiment drôle, heureusement qui’l est balèze en dessin parce que les math c’est pas encore ça. Cependant cela est loin d’être mauvais, mais bon c’est des probe, et les probe, c’est vraiment chiant et pas intéressant. Donc d’un côté je comprends Axel. Le portable du jeune homme se mit à vibré, axel ne bouge pas et reste dans sa position sans prêter attention au petit appareil. Au bout d’un moment il se mit en face de moi.

-Tu pensais à quoi en tant que priorité ?

Quelle priorités ? Je regarde le jeune sans savoir trop que lui répondre, j’avais juste un sourire aux lèvres et un regard malicieux. J’ai bien sur une petite idée mais ce n’est pas quelque chose que j’irai lui balancé comme ça, c’est très étrange. Et non on se calme c’est rien de pervers, bande de cochons !! Je disais donc que je ne dirai rien, enfin je ne dis rien, il faut quand même que je lui réponde.

-Et bien je pense que tu devrais déjà voir qui est la personne qui te harcèle depuis tout à l’heure.

Je parle évidemment de la personne qui a envoyé au moins trois messages depuis que je suis arrivée. Après on verra bien ce que l‘on va faire et les fameuses priorités.

[Edward]

- Et bien je pense que tu devrais déjà voir qui est la personne qui te harcèle depuis tout à l’heure.

Je souris à sa remarque. C'est vrai qu'il fallait peut être que j'aille répondre, c'était surement important. Mais ses yeux était bien plus intéressant que mon téléphone, c'est clair. Cette fille allait me rendre fou. Je pense que je m'était trop attaché à elle. Ca c'est bien vrai, en même temps elle est super canon. J'aimerai bien la voir avec moins de vêtements... Oh, c'est bon, toi et tes idées bizarre. Pas besoin de la voir nue pour la trouver à mon gout. Elle est même très jolie comme cela. Bon, téléphone.

Je l'embrassais sur les lèvres une dernière fois avant de me diriger vers ma table de nuit et je saisissais mon téléphone. Je le déverrouillais et alors que j'ouvrais mes messages, je ne pensais pas voir ce qui m'attendait. C'était un SMS de James, un camarade en classe d'art avec qui je m'entendais plutôt bien. Il était très franc, patient et sympathique, toujours ayant le mot pour rire et pour détendre l’atmosphère. Et il avait du talent dans la sculpture. " Axel, j'ai un truc qui va surement pas te faire plaisir à entendre. Je passais devant le tableau d'affichage avec les messages de S et regarde ce qu'il était écrit. " Il était joint à son SMS une photo. Et ce qui était sur la photo me fit lâcher mon téléphone, qui alla sur fracasser sur le sol.

Elle nous a trompé ? Oh la coquine ! Attend, je ne lui suffis pas ? Pourtant je suis le mec le plus... On s'en fou ! T'as gueule, t'as gueule ! Pourquoi ?! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?! Qu'ais-je fais pour mériter cela ? Pourquoi toutes mes copines me trompent dans mon dos ? Pourquoi ? Calme toi gamin ! Elle sont toutes les même ! Peut être qu'elles ne nous méritent pas. Elle nous a trompé ! La belle Nolwenn nous a trompé ! Ce n'est pas possible ! La ferme !

Je me laissais tomber sur mon lit et me pris la tête entre les mains, essayant de contrôler la colère qui grondait en moi. Pourquoi ? Qu'avais-je fait ? Mais rien gamin, tu n'as juste pas sus garder ta femme dans ton lit. Merci de me le rappeler. POURQUOI ! Mon point alla frapper le mur. Il fallait que je me contrôle, il le fallait, sinon... Je sais pas ce qu'il pouvait m'arriver ou lui arrivé. J'étais en colère, plus qu'en colère. Je lui en voulais tellement ! Je savais qu'il ne fallait s'attacher de nouveau à une personne, c'est trop douloureux lorsqu'elle vous fait un coup dans le dos.Je restais silencieux mais tous mes muscles étaient tendues et je tremblais, essayant de contenir ma colère.

Il se décide à aller voir son portable, il m’embrasse une dernière fois avant de se déplacer. Je patiente tranquillement en attendant. Je me tourne vers mon dm et le commence sur un brouillon, pendant que Axel regarde ses messages. Je suis en pleine concentration lorsque j’entends un boum. Je me tourne et vois le téléphone d’Axel par terre. Quand au jeune homme il se laisse tomber sur son lit. Je fronce les sourcils.

Je me lève et m’approche d’Axel, jusqu’au moment ou iil tape violemment contre le mur. Je m’arrête un instant et n’ose plus approcher. Que ce passe t-il ? Je ne comprends pas, il a du recevoir une très mauvaise nouvelle ? Je m’inquiète, je ne sais pas ce qu’il lui arrive. je ne sais pas que faire m’approcher ou non ? Je n’aime pas le voir dans cet état, j’avoue que je crains le pire et je ne sais pas comment réagir.

Que faire ? Je ne dois pas hésiter, je ne peux pas le laisser dans cet état surtout sans rien faire. Je ne sais pas pourquoi mais c’est un mauvais pressentiment. J’ai l’impression d’y être pour quelque chose mais cela peut paraitre narcissique mais je ne sais pas ce que j’ai à me reprocher. Je n’ai rien fais qui va à l’encontre d’Axel, jamais je ne pourrais lui faire du mal. Je l’aime trop pour ça. Je m’approche donc du jeune homme et m’assois à côté de lui sur le lit.

-Axel, qu’est-ce qu’il ne va pas ?

Je le regarde, je me sens mal pour lui, et je n’arrive pas à devient ce qu’il peut bien se passer. J’ai vraiment envie de l’aider et c’est sur que je ne l’aurais pas laissé dans cet état sans rien faire. La dernière fois que je l’ai vu ainsi, c’était lorsque je l’ai rencontré, et encore je ne suis pas sure. J’espère vraiment que ce n’est rien de grave et que cela va s’arranger rapidement.

Je regarde le jeune homme avec un air sincèrement inquiète, je n’aime vraiment pas le voir ainsi. Et je ne peux rien faire tant qu’il ne me dis pas ce qu’il c’est passé. J’espère simplement qu’il ne va pas tout garder pour lui et qu’il va me parler.