Léto Sullivan "Puissance et Sagesse"
| Sujet: Look at me ~ I'm the perfect lie - Léto Sullivan Sam 2 Avr - 3:26 | |
| Léto Mélissandre Sullivan PRÉNOM(S) NOM ; Léto Sullivan SURNOM(S) ; Léto, c’est déjà bien assez court. Et puis, qui aimerait se faire surnommer « Lélé » ou « Toto ». L’horreur. ÂGE ; 22 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 2 mars à Toronto STATUT AMOUREUX; La semaine dernière, j’ai épousé une tasse de café. Non, sans blague, l’illustration poétique de ma vie amoureuse est le désert du Sahara en version apocalypse de momies. ORIENTATION SEXUELLE ; Bisexuelle. ÉTUDES ; Politique. Dans l’espoir d’être un jour diplomate et de devenir l’équivalent de Jack Bauer avec un soutif. Et puis, le double-jeu, les entourloupes, les mensonges et les désamorçages de bombes, ça me connaît. J’ai un master en la matière, certifié par l’University of life. GROUPE ; ici SIGNES DISTINCTIFS ; Une tache de naissance très discrète sur ma hanche. Mon frère a la même. Ça fait une chose de plus que je dois partager avec lui. Je n’ai pas de tatouages. J’aimerais bien, mais les aiguilles me font plus peur que de manger la spéciale casserole « Tout-ce-qui-reste » de mon père. VILAIN SECRET ? ; Je suis une menteuse et une hypocrite en jouant le rôle de la fille modèle. Mes actions causent du mal aux gens que j’aime et qui tentent de m’approcher. Du rêve brisé de mon jumeau, je suis la principale responsable. Par pure jalousie et frustration, j’ai déclenché la confrontation qui le mena à l’hôpital. Il ne pourra jamais être joueur professionnel de football américain, mais, je n’ai pas le courage de lui avouer ma faute. PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Alexis Bledel | ♣ Votre caractère ::: « Elle si est parfaite Léto, si tendre. Elle ne dit jamais un mot plus que l’autre. Ce n’est pas comme son frère, un vrai fauteur de troubles celui-là. Depuis que sa mère est partie, elle s’occupe de tout pour tout le monde. Cette fille, c’est un véritable ange. C’est moi qui vous le jure. Je connais des parents qui se damneraient pour que leurs enfants lui arrivent à la cheville. Polie, pleine d’humour et charmante, je crois bien que je vais la présenter à mon fils. » Foutaises. De la putain de foutaises. J’ai le souffle coupé, le cœur prisonnier d’une cage. Je me suis fabriquée moi-même ce masque de merde. À trop mentir, à trop vouloir être ce que je ne suis pas, j’ai soudée cette autre fille à ma peau. Je bouille de l’intérieur, mais ce n’est pas ce qu’on attend de moi. « Sois sage, Léto. » Bien sûr, je suis sage depuis que j’ai été catapultée dans la vie, héritant au passage d’une famille dysfonctionnelle. À chacun ses moyens de gagner l’amour de ses proches. Mon jumeau, lui, il fout le trouble sur son passage, il requiert chaque miette d’attention paternelle. Qu’est-ce qu’il reste pour la pauvre petite Léto, hein ? Rien. Nothing. Le vide intersidéral ! Léto, elle, elle a le visage de maman, le sourire de maman, le rire de maman…Léto, elle, son père ne veut pas la regarder dans les yeux. Alors, Léto ferme sa gueule et joue à la fille modèle. J’ai le sourire imprimé au visage, gravé dans la chair. J’en ai mal aux joues. Je suis une hypocrite qui se valorise avec le regard des autres. Aimez-moi. Regardez-moi. Oui, je vais accepter que tu copies mon devoir qui m’a pris toute une journée à faire. Oui, je vais t’aider à sortir avec ce gars sur qui j’ai déjà flashé depuis trois mois. Oui, je vais plaquer tous mes plans pour venir regarder un navet dans ton appartement sans climatisation. Si j’aime tes nouveaux cheveux ? Ils me font penser à un caniche pouilleux. Tu ries. Tu ne me crois pas. Léto est tellement drôle. Léto n’est jamais méchante, c’est simplement son humour qui est singulier. C’est ça. En plus d’être un vrai clown, je suis ponctuelle, joyeuse et appliqué dans tout ce que j’entreprends. Ah. Ah. Ah. Je suis mythomane. Je m’enfonce dans mes mensonges sans goût ni couleur. J’ai l’impression d’imploser, de pourrir de l’intérieur. Je voudrais tout balancer, envoyer promener la terre entière et finir mes jours dans le Sud à lire tous les bouquins qui me passeraient sous la main. Ou alors, retrouver ma mère. Mais cela, je ne le dirai pas. Jamais. À personne. J’ai ma fierté ; une jeune femme de 22 ans, ça n’entretient plus de faux espoirs, ça vit dans la réalité. En attendant, je fusille les gens en pensées. Je crée des génocides du regard tandis que je continue de sourire à leur vomissement de phrases inintéressantes. Je les hais. Je cherche leur compagnie. Je suis un monstre. J’ai envie de boire de la vodka au goulot, de me rouler des joints et de faires des trucs encore plus cons. Je me contente d’en rêver. Je suis seule. Ce masque tue mes relations, les brisant de l’intérieur. « Tu ne dis jamais ce que tu penses réellement ! » Elles/ils me balancent tous ça. Je suis fausse. Je suis fade. Je suis grise. Je tape sur les nerfs à toujours me plier aux autres. Ils se fatiguent de mon sourire et ils me laissent. C’est peut-être mieux ainsi. Je ne sais jamais de qui ils tombent amoureux. Du vrai moi ou de la poupée gonflable pour les parents cherchant la fille parfaite ? Pour cacher mon mal, j’écris. Je noircis des lignes et des lignes. Puis, je brûle tout et les cendres se mêlent à l’air déjà pollué de la ville. Look at me ~ I'm the perfect lie | ♣ Petit test de personnalité ::: 01. Quelle destination choisirais-tu ?
02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?
03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?
04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?
05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?
06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?
07. Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?
08. Quel élément te correspond le mieux ?
09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?
10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?
| ♣ Votre histoire ::: J’avais dix ans lorsque ma famille a carrément implosé. C’était prévisible. Même à cet âge, j’avais la maturité nécessaire pour comprendre que mon nid douillet moisissait de l’intérieur. Mes parents filaient un amour beaucoup trop imparfait avec leurs personnalités en discorde. C’est que ma mère, Violette, avait le voyage dans le sang. Elle était déjà archéologue à l’époque et complètement accro à son métier. Connaissez-vous beaucoup d’enfants ayant grandi avec « la fabuleuse histoire de Toutankhamon » et « L’Iliade, version 12 ans et moins » pour lecture avant d’aller au lit ? Je ne connais que mon frère et moi. Au début de la vingtaine, ma mère s’est bousillée le cerveau à coup de légendes et de mythes. Elle a travaillé des heures supp’ au McDo’ du coin afin de réussir à terminer son université. Son rêve ? Dépoussiérer les vieilleries grecques. Mais elle a rencontré mon père, Victor Sullivan. Il terminait ses études en littérature anglaise. Il était collet monté et un tantinet snobinard. Allez savoir ce qu’elle lui trouvait ! Le petit côté kitch des intellectuels à la « Indiana Jones version prof », je suppose. Toutefois, il comprenait la passion qu’il voyait dans ses yeux. Était-ce de ma mère ou de cette passion qu’il tomba amoureux. Je ne le sais pas. Dans tous les cas, Violette finit en cloques. Violette et Victor, les nouveaux parents de l’année ! Ça lui a donné un sacré coup à ma mère. Adios la liberté et les pizzas à tous les repas ! Elle trouva un poste dans le musée bidon du coin, une arnaque à touristes comme il y en avait beaucoup d’autres à Ottawa. Mon père dénicha une place d’enseignant dans une école privée remplie de petits riches avec des parents convaincus du génie de leur progéniture vaniteuse. Encore aujourd’hui, il y est toujours, mais avec un peu moins de cheveux sur le crâne. Ravagée par ses regrets, ma mère ne put s’empêcher de nous refiler les prénoms les plus étranges de la terre : Léto et Éros, gracieuseté de la mythologie grecque et plus grande source de moqueries durant toute mon enfance. Celle-ci fut sensiblement heureuse d’ailleurs. Papa, maman et la chose me servant de frère, on formait le quatuor le plus spécial du coin. Avec des parents au côté cérébral surdéveloppé, on s’est vite retrouvé enseveli sous les livres et des trucs…particuliers tels que la reproduction miniature d’une momie égyptienne traînant fièrement sur la table basse du salon. Mais les trucs parfaits, ça finit toujours par voler en morceaux. Alors, on s’accroche et on tente de garder la tête haute. Il y a eu les regards fuyants et les absences répétitives. Mes parents ne tenaient déjà plus ensemble dans une même pièce. Le Quotidien avec une grand Q avait bouffé l’Amour avec un grand A. Je me souviens d’une dispute et de cris. Les mots « opportunité », « Crète » et « rêve d’une vie » faisaient trembler les murs, creusaient des ravins engloutissant ma maison. J’avais 10 ans. J’avais peur. Puis, maman a claqué la porte. Une semaine plus tard, elle prenait son vol vers la République hellénique. Bye bye les cocos, je file vivre ma destinée ! Ça m’a foutu un coup, le genre de coup qui t’écrase la poitrine et t’empêche de respirer sans réussir à pleurer. Il y a tellement de douleur que tu ne peux pas pleurer, impossible, t’aurais pas assez de larmes pour la noyer. Puis, je n’étais pas la seule sur le choc. Mon père, ça lui a fait ravaler sa fierté. Je crois qu’il a plutôt ingurgité une bonne tasse d’amertume sans sucre. Il faut dire que mon frère n’a pas aidé à son état quelque peu catatonique, style le retour des zombies. Éros, c’est une tornade ambulante. Il préfère ses pitreries, ses comédies et son libertinage à ses manuels scolaires. Le plus chiant, c’est qu’il réussit tout de même, un vrai petit Einstein qui ne saurait pas garder son jean plus haut que ses genoux. Accumulant les conneries en tout genre, j’ai vraiment cru qu’il ferait craquer notre vieux une fois pour toute et qu’on se ramasserait à quêter un foyer chez de la famille éloignée. Tout de même, ça n’a pas pris longtemps avant que je commence à endosser de nouveaux rôles. Je le savais, tout le monde le savait, je ressemblais à ma mère, presque un portrait craché. Ce que je refusais d’accepter, c’était ce bouillonnement au fond de moi, cette envie d’adrénaline et d’être une putain d’inconsciente. Non, je ne pouvais pas. J’avais déjà un frère parfait dans la fonction du connard numéro un. Alors, j’ai fermé ma grande gueule et j’ai étouffé mes envies. Je suis devenue horriblement sage et j’ai appris à raser les murs, à sourire et à me taire. J’accumulais les A, Éros accumulait les fautes et mon père accumulait les rides. J'étais terriblement jalouse de mon jumeau, de son « I don’t care! » comme leitmotiv. C’était de la rage qui me brûlait les entrailles, alors que je suivais tous ces cours de piano et de danse pour faire plaisir à mon père. C’est pour lui que j’ai creusé la tombe de ma vie sociale afin de me concentrer sur mes études. C’est là que j’ai commencé à disjoncter, à trop jouer les miss de l’année, je me suis vengée sur mon propre sang. Je savais qu’Éros fréquentait la copine d’un mec pas trop recommandable. J’ai fait en sorte que ce dernier se sache cocu, le pauvre type. Je voulais qu’il donne une petite leçon de savoir-être à mon double, de quoi lui redresser la colonne et lui secouer la cervelle. Pas grand-chose, seulement les baffes que je ne pouvais lui mettre. Je n’avais pas prévu que ça allait déraper ainsi. Je n’avais pas prévu que le gars se nettoierait le fond de la gorge à coup de whisky. Je n’avais pas prévu qu’il se transformerait en Hulk sur stéroïdes en version sadique. Éros a fini à l’hôpital, sérieusement amoché. L’autre gars a fini en détention. Le plus con, c’est qu’en démolissant les deux jambes de mon frère, il a aussi démoli son rêve d’être joueur de football américain professionnel. Certes, il marche, il saute et il court à nouveau, mais son pas est moins léger qu’avant et son endurance a laissé place à des douleurs insoutenables. Et moi, je devais vivre avec cette culpabilité de chiotte. Et moi, je devais sourire comme si de rien n’était. J’ai préféré foutre le camp au Québec. J’avais une base de français grâce à ma mère et mes résultats exemplaires m’avaient permis d’obtenir une bourse assez élevée à l’Université Enamor. Je n’ai pas hésité. Dès que j’ai eu mon acceptation, j’ai fait mes valises, je les ai lancées dans le coffre de ma voiture et je me suis sauvée vers Montréal. Je suis lâche. J’ai reçu des tas de messages et d’appels de mon père et mon frère me demandant des explications. Ne voulais-je pas aller à l’Université d’Ottawa comme mes parents avant moi ? J’ai su les rassurer sans donner de raisons précises, mentant une fois de plus. Personne ne me connaît ici, mais je n’arrive pas encore à me débarrasser de ce masque de la petite fille sage. Ça fait trop longtemps que je le porte et il s’est fondu à ma peau. Ça me crée des sautes d’humeur…comme une deuxième personnalité, mais c’est seulement que je n’arrive pas à me brancher. En plus, bien que ce soit difficile à accepter, mon frère me manque. On formait un équilibre, un genre de Ying et Yang qui maintenait mon monde en place. Des jumeaux aux antipodes, des antithèses de sang. On devrait me surnommer la fille nucléaire, car on dirait bien que je ne sais que faire exploser et balayer tout ce que je touche. Enfin, tout n’est pas perdu. Je n’ai qu’à me convaincre de mes propres chimères. |
DERRIÈRE L’ÉCRAN ? | PRÉNOM/SURNOM ; Marie AGE ; 19 ans T'AS CONNU LE FOW OÙ ; Il était dans mes favoris. Comment est-il arrivé là ? Mystère... TON AVIS SUR LE FORUM ; Je l'ai déjà mentionné sur la CB, mais je trouve qu'il a tout pour plaire : Un design accrocheur, de l'activité, des membres et des personnages intéressants en plus d'un contexte laissant de la liberté aux joueurs ! UNE DERNIÈRE CHOSE ; Merci pour l'accueil chaleureux ! CODE ; Je suis une licorne pailletée à poils ras | LEEYUMONKEY
Dernière édition par Léto Sullivan le Mer 20 Avr - 21:06, édité 3 fois |
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Damon C. Howard "Arrogance et Vanité" - VP
| Sujet: Re: Look at me ~ I'm the perfect lie - Léto Sullivan Mer 20 Avr - 21:54 | |
| Bienvenue Léto Félicitations pour ta fiche ! J'ai tellement adoré la lire, t'as une écriture de malade, c'était super plaisant. Et puis quel perso quoi, la pauvre Léto qui doit constamment jouer un rôle Enfin bref, j'adore déjà ! Quant à la maison qui accueillera la jeune femme, comme convenu sur la cb, on enfonce le clou et on envoie Léto chez les blancs, la voilà donc admise à Moonstone ~ Je te conseille de foncer te créer une fiche de liens pour qu'il se trouve tout plein d'amis et/ou d'ennemis N'hésite pas à voter pour les top-sites afin de faire monter le forum et gratter quelques points, et pourquoi pas passer sur notre sujet prd si tu y es inscrite Enfin, passe par ici c'est pas encore fait, afin de découvrir les nouveautés et surprises pour ce mois d'avril Si tu as besoin d'aide ou de quoi que ce soit, n'hésite pas à sauter sur le staff, on est là pour ça. Sur ce, bon jeu, et encore bienvenue chez toi ~ |
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