PRÉNOM(S) NOM ; Manuela De Luca
  SURNOM(S) ; Manu
  ÂGE ; 18 ans
  DATE & LIEU DE NAISSANCE ; 3 Mars 1998, Milan
  STATUT AMOUREUX; Célibataire
  ORIENTATION SEXUELLE ; Bi
 ÉTUDES ; Droit&Langues étrangères
  GROUPE ; Artistes musiciens
  SIGNES DISTINCTIFS ; Piercings à l'oreille gauche
  VILAIN SECRET ? ; Manu est l'heureuse maman d'un petit garçon, Marco, dont le père n'est autre que le manager de la jeune fille. Tout comme leur fils, leur relation est un secret.
  PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ; Chrissy Costanza
   

Clairement, dans ma tête, je suis une princesse. Pas forcément dénigrante envers la planète entière, mais j'avoue avoir tendance à me juger supérieure aux autres. Un petit défaut parmi d'autres. Je ne tiens presque jamais compte de l'avis des autres, sauf de quelques personnes que j'estime. Je fais les choses où et quand j'ai décidé de les faire, et je m'en fous de savoir si je risque de choquer les moldus d'à côté. Je suis pareille avec les mots: grand gueule et avec un franc-parler affirmé qui me rende parfois blesssante envers les autres. Mais tant pis pour eux, je ne mens pour les beaux yeux de personnes, pas même les miens, alors si les gens ne savent pas prendre la critique, qu'est-ce que j'y peux.
Oui, vous l'aurez remarqué, la compréhension et moi, on fait dix-huit. J'aime bien que le monde tourne normalement et à ma manière, donc certaines réactions me saoulent chez les autres et je n'hésite pas à hurler quand quelque chose ne me carresse pas dans le sens du poil. Par contre, la violence et moi, on n'est pas amies non plus. C'est bien moins marrant de se battre que de hurler ou de regarder les gens se battre à notre place. J'aime bien utiliser les gens pour mon plaisir personnel. Je sais faire ça, manipuler.

Une connasse me direz-vous? Clairement oui, mais pas seulement! Sous mes airs de vieille pétasse un peu thug life, je suis une fillette toute fragile. Je l'ouvre beaucoup, mais c'est surtout pour cacher ma vulnérabilité. Je vois le monde d'un point de vue très négatif, où tout le monde serait un salop  qui chercherait à vous écraser. Alors je ne me laisse juste pas marcher sur les pieds.

Mais dans le fond, je ne mords pas. Je ne suis pas méchante pour être méchante. D'ailleurs, la méchanceté gratuite m'exaspère au plus au point, et généralement je serais la première à prendre la défense de quelqu'un se faisant agresser sans raison. Côté maman qui oblige. Si j'ai confiance en une personne, je suis corps et âme avec elle, et je la soutiens toujours. On n'abandonne pas quelqu'un qui compte sur vous. Je déteste les gens lâches qui n'assument rien et qui rejettent leurs fautes sur les autres. Vous l'aurez compris, l'injustice me débecte au plus haut point.
J'ai peu de clichés en tête quand je rencontre une personne. Gros ou fin, beau ou laid, grand ou petit, le physique d'une personne ne fait pas son caractère. Alors oui, me voir en compagnie de personnes jugées "moches" par le grand public en choque plus d'un, mais encore  une fois, je m'en tape, j'aime juste que mes amis soient sincère, et  qu'ils sachent me faire rire, mais là dessus, pas de soucis, j'ai un humour pourri et je rigole pour un rien. Il m'en faut peu  pour m'amuser, et je ne cracherai jamais sur une soirée.
   

01. Quelle destination choisirais-tu ?

Las Vegas la démesurée.
Los Angeles la parfaite.
Miami la fêtarde.
Rock Springs l'authentique.

02. Si tu emmenais ta copine/ton copain en sortie, où iriez-vous ?

En boîte pour la/le pécho.
Au cimetière pour un oui-ja.
N'importe où, tant qu'on passe un bon moment.
Au bar pour passer une bonne soirée.

03. Si tu devais te réincarner en animal, lequel choisirais-tu ?

Le lion.
Le renard.
Le loup.
La panthère.

04. Quelqu'un se gaufre dans les escaliers, quelle est ta réaction ?

T'y restes indifférent.
Tu te marres et en prime, tu l'humilies comme il faut.
Tu accours, en mode superhéros.
Tu lui demandes s'il n'a rien et l'aides à se relever.

05. Comment te vois-tu dans 10 ans ?

Avec une famille, au calme.
Plein aux as.
Ayant tout réussi, et pourquoi pas célèbre.
Tranquille, avec un p'tit job, rien de luxueux, mais sans emmerdes.

06. Lequel de ses déguisements te conviendrait le plus pour Halloween ?

Les mariés fantômes.
La licorne déjantée.
Le vampire sombre et sexy.
Le redoutable pirate.

07.
Comment te sens-tu au milieu d'un groupe d'inconnus ?

Tu essaies de repérer le/la plus canon dans le lot.
Tu fais à peine attention à ceux qui t'entourent, il ne t'intéressent pas vraiment.
Tu essaies de t'imposer et de discuter avec tout le monde.
Tu essaies de parler avec les gens qui se semblent les plus abordables.

08. Quel élément te correspond le mieux ?

Eau.
Air.
Terre.
Feu.

09. S'il te restait un seul jour à vivre, que ferais-tu de ta journée ?

Tu écrirais un long article pour dénoncer à S tous les petits potins que t'as entendu et que t'avais promis de garder secrets.
Tu claquerais tout ton argent dans les putes et la coke.
Tu donnerais tous tes biens à des associations.
Tu passerais tes dernières heures avec tes proches.

10. Selon toi, quelle qualité est indispensable chez un ami ?

L'humour.
La sincérité.
La loyauté.
L'ouverture d'esprit.

   

Papa était à la maison pour mon anniversaire aujourd'hui. C'est rare qu'il vienne. D'ailleurs, il est reparti un peu après le repas. Mais je suis contente qu'il était là! Il m'a offert une jolie guitare. Maintenant j'ai sept ans, je suis une grande fille, j'aurais bien aimé repartir avec papa, mais Mère aurait pas voulu. Je suis restée avec elle sur Milan. D'un côté, je dois rester pour le patin et la danse.

Bisous
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J'ai encore cassé les cordes de la guitare que papa m'a offerte pour mes sept ans. Je sais que c'est pas bien, mais je crois que Mère était contente. Elle aime pas la musique. Dommage pour elle, j'ai encore le violon, le piano et la harpe. Et puis je peux chanter aussi. Ça énerve beaucoup Mère, donc j'aime bien. Maintenant, j'attends que papa revienne de Paris. Il écrit encore des musiques, mais il doit passer bientôt, je l'attends et je suis très motivée pour qu'il soit fier de moi. Je vais travailler la musique!

Bisous
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J'ai gagné la compétition de patinage artistique aujourd'hui. Papa était là et il était très content. J'avais un très joli body, c'est Mère qui l'a fait. Elle est pas gentille, mais elle est très forte pour faire des jolis vêtements. C'est son métier, donc c'est toujours elle qui fait mes habits. Elle aime bien que je suis jolie. Moi, je veux être une princesse, alors même si Mère est pas gentille, je veux bien porter ses vêtements.

Bisous
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Papa est parti avec le feu aujourd'hui. Mère a dit que papa ne reviendra plus. Mais moi je veux que papa revienne! Je vais avoir neuf ans bientôt, il m'avait promis d'être là. Mais bon, s'il est parti avec le feu, il doit encore y être, dans le feu. Je vais demander à la gouvernante de préparer un feu, pour que papa soit avec moi. Mère veut pas être là pour mon anniversaire. Elle veut pas non plus que je continue la musique, parce que je joue la musique de papa. Je crois qu'elle veut oublier papa. Moi, je veux que papa reste avec moi, et qu'il est fier de moi, comme toujours!

Bisous
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J'ai retrouvé cette boîte à pensées en rangeant ma chambre ce matin. Ça fait un moment que je n'y ai pas touché. J'avoue que j'ai du mal, maintenant que j'ai grandi, à  reconnaitre l’intérêt de parler à une boîte. Mais bon, il manque une partie de ma vie la dedans. Autant la coucher sur du papier.
A quinze ans, j'ai arrêté ma période complétement tapée où j'étais persuadée que mon père vivait dans le feu. Je n'ai rien arrêté par contre, de tout ce que je  faisais dans la vie: la musique et le patinage. Le patinage parlons-en, j'ai fini championne nationale junior l'an dernier. J'aurais dû partir sur les championnats d'Europe, mais je me suis explosée le bras en tombant, du genre double facture ouverte du radius et fracture du cubitus. Va savoir pourquoi j'ai dû déclarer forfait... Après ma rémission, je suis repartie dans la compétition. Direction les mondiaux juniors. J'ai arrêté la danse, par manque de temps.
Mère m'a un peu forcé la main sur le mannequinat par contre. C'est moins risqué. Je crois que me récupérer en temps que mannequin est une idée qui trotte dans la tête de Mère depuis la nuit des temps. C'était la première fois que je la voyais heureuse de l'un de mes choix -on va dire. J'ai toujours porté ses créations, mais sans doute avoir sa fille comme égérie présente quelques avantages. Quelque part, ça m'arrange moi aussi: les médias détestent Mère parce que c'est une salope, mais s'ils lui reconnaissent quelque chose, c'est bien son talent. Mère est célèbre; résultats des courses y'a ma gueule partout. Remarque que c'est toujours autant l'amour fou entre nous.
Mais jusque là, tout va bien, tout est bleu dans un monde presque parfait. Juste avant mes seize ans, je suis partie sur Los Angeles avec mon manager espagnol -Diego. Mannequin lui aussi, dieu sait comme il est beau. LA a été en quelque sorte le début de la fin. Mon image aux yeux de la presse n'a jamais été aussi belle qu'une fois sortie des jupons de Mère, et ma bouille n'inspirait aucune critique. Les médias soulignaient ma grande gueule et mon franc parler. C'est devenu une partie de l'image que je donne: l'image de la jeune fille qui s'en fout de tout et qui ne fait que ce qu'elle veut. Les jeunes m'adorent parce que c'est l'adolescent que tout le monde voudrait être: jeune et con sans qu'il n'y ait de conséquences. En plus j'étais célèbre et j'avais gagné les championnats du monde junior de patin. Bref, ma vie était parfaite.
Mais le prix de ma connerie, je l'ai payé: j'ai beau avoir dix ans de moins que Diego, on a commencé à coucher ensemble très tôt. On est soudé comme les doigts de la main, ensemble dans la joie comme dans la maladie... Limite mariés en fait, mais pas amoureux. Juste complémentaires, alors ça me semble juste normal qu'on en soit arrivés là. Bref, personne n'en a jamais rien su, mais là n'est pas le problème. Je suis tombée enceinte. Avortement direct, penses-tu, mais cette option n'a pas été possible pour nous. J'ai découvert ma grossesse après cinq mois de grossesse plate. J'ai paniqué pendant une semaine, et suis restée enfermée. Diego essayait tant bien que mal de chercher une solution.
M'abandonner n'a pas été une solution pour lui. C'est grâce à une idée de sa sœur Olivia que nous avons pu sortir la tête de l'eau. Elle nous a proposé de venir la rejoindre à Séville et nous avons donc passé la fin de ma grossesse dans la chaleur de l'Espagne. L'idée  a été de lui confier le bébé une fois qu'il serait né. Diego faisait de fréquents aller-retours sur LA pour toujours trouver une excuse à mon absence prolongée. Les médias ont un moment psychothé là-dessus, l'idée de toutes les maladies mortelles a vu le jour, tout comme celle d'un éventuel enfant caché derrière tout ça, mais la presse est la presse et elle s'est vite détachée de notre histoire quand quelque chose de plus croustillant a pointé le bout de son nez. J'étais officiellement arrêtée de toute activité pour problèmes de santé.
Marco est donc officiellement le fils d'Olivia et le neveu de Diego. Je me suis sentie plus  que coupable de l'abandonner, mais Olivia est une femme rayonnante d'amour et de joie, et mieux vaut pour notre fils qu'il grandisse loin de la presse, au moins dans un premier temps. Nous lui dirons tout un jour, mais d'abord Diego m'a convaincu que pour tout le monde, le mieux est que je parte faire des études le plus loin possible. Après deux mois de négociations, j'ai fini par céder. Alors bon, direction Montréal pour apprendre le droit et les langues. Juste un petit tour rapidos en Italie pour récupérer quelques affaires, et je me casse. Je dois reprendre le patinage une fois arrivée là-bas, et Diego se charge de me  trouver du travail. Il m'a dit de profiter de ma jeunesse, je compte bien obéir là dessus.

Maintenant petite boîte à pensées, si tu ne m'en veux pas, je vais te brûler pour que personne ne trouve jamais ce que je viens d'écrire.
Bisous